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Un visiteur
2,0
Publiée le 11 juillet 2012
Monté en sauce en étant passé, en se faisant remarquer, dans des festivals, ce film ne mérite pas son aura marketing. C'est très souvent ennuyant, vaguement soporifique. On attend la fin comme un soulagement mais pas parce que l'histoire est tendue, non, pour sortir enfin de la salle de cinéma. Je m'étais préparé à un genre de film noir australien (animal kingdom ou snowtown) façon english style. Et non! C'est un film d'horreur qui veut se planter dans les arcanes des sociétés secrètes de la haute société psychopathe entachée de pédocriminalité et de rites sataniques, et plante son sujet. Autant revoir eyes wide shut pour voir du vrai cinéma. La manipulation finale d'un tueur déshumanisé qui n'en a rien à faire de rien et se retrouve pantin de gros bourgeois aurait pu donner mieux, mais ça reste un slasher bas de gamme pseudo intello. Bof bof bof. Avis à la population: arnaque! Fuyez en courant, ils sont derrière! Vite!
"Kill List" commence comme un drame social à l'anglaise, avec un vieil arrière goût de Ken Loach. Puis il évolue vers le film de tueurs à gages, avec au passage un sympathique massacre de pédophile au marteau, digne d'un thriller coréen un peu nerveux. Puis... puis, on ne sait plus trop. Ca vire au film d'horreur dans les bois, tendance trip ésotérique. Toutes les questions posées auparavant restent irrésolues, l'écran devient noir après une dernière scène choc au symbolisme neuneu. Ben Wheatley parvient presque à faire passer son esbroufe pour du talent, lors de certaines scènes à la tension indéniablement bien palpable. Mais les multiples références cinématographiques ne font qu'un effet de catalogue cachant l'absence flagrante de fond, de contenu. Avec "Kill List", Wheatley fait son petit malin, présentant un film qui se veut différent, audacieux et recherché, mais qui n'est à peine plus que de la poudre aux yeux.
Ce film ne laisse pas indifférent. Noirceur et violence rythment ce film. La fin est dérangeante. Je ne sais pas encore dire si j'ai aimé ou non ... dur comme film !
Un film britannique choquant, rempli de comédiens peu connus orchestré par un réalisateur lui aussi peu connu mais ils sont tous pourtant extrêmement talentueux. Un long-métrage qui présente donc un casting aux noms inconnus pour ma part mais qui sont tout simplement incroyable, les performances sont dignes des plus grandes récompenses actuelles en matière de cinéma. Ben Wheatley est un réalisateur hors pair, qui sort ici un film à mi chemin entre le found footage et la caméra stable le tout utilisé à bon escient et dans un but bien précis : donner du réalisme au film. Un réalisme qui est donc bien présent et qui prend naissance dans un scénario original duquel on attendait pas nécessairement autant de twists scénaristiques mais dans lequel on est absorbés rapidement et dont on ressort complètement déboussolé. Les décors sont eux aussi parfaits, on en attendait pas tant mais c'est impressionnant à quel point même dans les grands lieux ouverts on a l'impression d'être dans un espace confiné avec une tension plus que palpable. Une bande originale peu présente mais qui sait se faire remarquer dans ses rares moments de présence. Kill List est donc pour moi un chef-d'oeuvre britannique qui aurait mérité beaucoup plus de succès en France.
Un peu perplexe quant au message du film.. Partagée entre "gratuitement malsain" et "intéressante façon d'appréhender le chaos". Mais trop de questions sans réponse à mon goût.
Qu'il est compliqué d'apporter un jugement objectif sur ce film tant le flou y est présent. A l'image de nombreux chefs-d’œuvre comme Usual Suspect, Shutter Island et d'autres, le réalisateur s'amuse à nous servir une histoire en apparence claire mais qui se révèle au final bien plus compliquée que ça... A la différence des références évoquées précédemment, "Kill List" n'apporte pas de réponses explicites sur la fin, ce qui tend à agacer quelque peu. Bon nombre d'interprétations sont donc possibles mais le réalisateur ne prend pas le risque d'évoquer sa théorie...Rêve éveillé, Histoire réelle sur fond de subtiles métaphores de la société d'aujourd’hui"hui, Paranoïa...? Quoi qu'il en soit, le film arrive à séduire le spectateur grâce à son intensité, son mystère et sa mise en scène. Tant pis pour les questions restées sans réponses...
Catastrophe .... moi qui aime les films recherchés et originaux ... et bah ... là c.est du tres nul , ni queux ni tête ... grosse déception ... on est tres loin d'un Drive ... c'est presque insultant de le comparer à ce dernier ...
Un film plutôt sympa , j'ai bien aimé le jeu des acteurs, on y ressent un certain malaise et la fin est pour le moins surprenante . Néanmoins on peut reprocher a l'histoire d'être parfois confuse ( je l'ai vu en anglais donc j'ai peut être raté deux ou trois moment importants ) . A voir .
Epreuve d’une avant-première il y a quelques semaines. Wheatley nous livre là un film (« d’horreur », ou « horrible », c’est selon) tendance « auberge espagnole » (pour les spectateurs bienveillants et les plus imaginatifs – la plupart est déjà partie !). En effet, les béances du scénario – car impossible d’y voir des « ellipses » ou autres figures de style (qu’on pourrait attribuer autant à la paresse, qu’à quelque astuce roublarde pour séduire les critiques, à défaut de pouvoir séduire le public) permettent aux spectateurs industrieux et indulgents d’y mettre ce qu’ils veulent ! Les influences du folklore celte peut-être, dans cette « quête » (le père joue au chevalier arthurien, mais à la recherche de quel « Graal » ?). Habillage d’un massacre rédempteur pour le compte de mystérieux justiciers donneurs d’ordre (qui scellent leurs engagements par un pacte du sang, comme des gamins), faisant châtier des pédophiles ( ?) : un prêtre, un archiviste, un membre du Parlement. En plus, c’est d’une laideur absolue (rien à voir avec une esthétique du laid, qui peut donner des chefs d’œuvre – la peinture en est l’exemple le plus remarquable, de Goya à Soutine ou Bacon), et cela ne fait même pas peur. Ce grand Guignol filmé à la truelle, comme pourrait le faire un amateur avec trois bouts de ficelle (vérification du budget : 800.000 dollars – on comprend mieux !) conduit à l’hilarité au mieux (l’« ultra-violence » revendiquée, à la « Orange Mécanique » par exemple, je la cherche encore) au rejet souvent (j’ai rarement vu autant de départs précipités de – jeunes – spectateurs ; j’ai pour ma part stoïquement tenu jusqu’au bout d’une très longue heure 35), à une impression persistante de « foutage de gueule » magistral en tout cas. Wheatley, « pubard » et auteur de « buzz » internet : bon garçon rondouillard, indiquant pendant les 5 minutes de « présentation » avant la projection en AP qu’il avait voulu exorciser ses peurs. Film « thérapeutique » donc, mais pauvres spectateurs pris en otages de ses délires !
Déroutant, dérangeant, déstabilisant, surprenant, mais surtout fascinant! Commençant comme un drame social anglais dérivant peu à peu sur un thriller glauque pour terminer sur un film d'épouvante horreur au milieu d'une société secrète! Le scénario arrive à surprendre tout le temps, impossible de prévoir ce qu'il adviendra dans les 5 prochaines minutes! Ce qui créer un suspens rare!On récent malheureusement le manque de moyens mais les idées autant scénaristiques que de mise en scène sont belle et bien là! Un duo d'acteur inconnu au top (Smiley ressemble vachement à Tim Roth quand même)! Bref, voilà qui place de suite Ben Wheatley dans les réalisateurs à suivre!
Film coup de point a voir d'urgence, c'est superbement bien interprété, super bien réalisé, les scène de meutre sont super réels, et le scénario une fois compris s'avère etre un petit bijou !!!
Film assez mou, sans reel propos, acteur pas charismatique mais se laisse regarder. Je ne vois pas comment ce film a recu des recompenses ... Tres decu par la fin
Le second film de Ben Wheatley est dans l'ensemble une réussite. Il démarre gentiment, lentement - un peu trop d'ailleurs. Mais à la fin de cette demi-heure où l'on commence tout juste à s'ennuyer, le film bascule très rapidement dans une violence extrême. Jay est de plus en plus instable après un épisode traumatisant durant une mission à Kiev alors qu'il était soldat, et cela se répercute dans sa vie conjugale. Un vieil ami, Gal, lui propose un soir un nouveau contrat juteux comme tueur à gage. C'est ici que commence l'odyssée sanglante des deux compères. La gueule d'ange de Neil Maskell, tout comme cette brusque alternance de genre - du drame au thriller pur - fait contraster cette double personnalité du personnage de Jay. On a malheureusement droit à quelques scènes de torture complètement gratuites qui entachent à mon goût le film - notamment lorsque Jay finit sa victime à coups de marteau dans le crâne. Durant ces deux premières parties, on reste dans le thriller traditionnel (plus violent que d'habitude certes, mais sinon rien de bien original). C'est alors que survient la troisième partie, réorientant de nouveau le genre, cette fois-ci vers l'horreur. L'ambiance devient très malsaine, étrange et glauque. Elle s'accompagne d'une bande son tambours battants accommodant très bien le but recherché : épouvanter le spectateur. On pourra légèrement regretter le manque d'explications sur la dernière partie - qui finit très brusquement - mais on reste tout de même finalement sur une bonne, voire très bonne impression.
Pas vraiment compréhensible, "Kill List" est doté d'un scénario très peu convainquant et mal exprimé avec la réalisation. De plus les acteurs sont assez médiocres dans l'ensemble. Le long-métrage est ennuyeux et se solde par un final littéralement complexe et inutile. Donc, un film qui est en soi, peu captivant et pas intéressant.