AlloCiné
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Votre avis sur Kill List ?
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Nicothrash
Après un début quasi hypnotique avec une intrigue pour le moins étrange à laquelle on a envie d'adhérer et une tension palpable à des moments pourtant anodins, le film plonge dans un climat malsain dans lequel la violence est brute et parait surtout gratuite. Jusque là pas de problème pour ma part, c'est le choix du réalisateur de choquer et on peut dire que c'est efficace, de plus les acteurs sont vraiment convaincants, j'ai commencé à décrocher par manque d'explications et également à cause d'un rythme pas maitrisé, ensuite j'ai été complétement abasourdi par l'apparition de cette secte qui déboule de nul part et qui amène un final presque ridicule et très flou. J'avoue que les commentaires de certains m'ont bien aidé à la compréhension du film mais finalement, c'est plutôt décevant et on a une fâcheuse impression d'une fin bâclée ainsi que d'une histoire qui ne tient plus du tout la route. Dommage, ça ressemble beaucoup à un gros gâchis. Malgré les bonnes idées et un scénario qui paraissait alléchant, on nous emmène un peu n'importe où et surtout de manière incohérente. A voir pour certaines scènes intéressantes mais ça reste une déception pour moi.
Alors qu'il était connu pour deux comédies (Touristes!, présenté à Cannes cette année, et Down Terrace), Ben Wheatley semble prendre un cap totalement différent de ce à quoi il aurait put être préparé. Kill List, c'est un peu de tout : ça commence en drame familial, puis brusquement ça passe en film de tueurs à gages, et le final, horrifique à souhait. Une trame principale assez surprenante en somme qui n'aurait surement pas donné un film aussi réussi sans la présence de Ben Wheatley qui sublime le tout. A vrai dire, ça faisant longtemps qu'un film m'avait pas autant brusqué, fait sentir aussi mal, fait autant réfléchir. Les images restent dans la tête et je le répéterai jamais assez : Ben Wheatley a carrément fait un travail impressionnant digne d'un cinéaste confirme. Ça ressemble par moments à du Van Trier (Melancholia), à du Cronenberg (A History of Violence), et pourtant ce n'est pas ça. C'est un film à la fois unique et qui ressemble à beaucoup. Impossible de passer au travers des performances justes incroyables des deux acteurs principaux : Neil Maskell et Michael Smiley, avec une pensée pour le reste du casting qui est tout aussi bon.
La photographie est incroyable, y a une échelle de plans et un jeu de lumières comme j'en avait pas vu depuis longtemps. Le plus sincèrement du monde et avec le plus de recul possible c'est surement l'une des meilleures mises en scène de l'année, en plus pour un quasi-débutant. Car elle permet en plus des images qui marquent complètement, et au final un film qui choque. On oublie pas non plus la bande sonore, tout juste excellente, avec des montées en puissance brusquement arrêtées qui contribuent à l'ambiance absolument démente qui règne dans ce Kill List. Le film est très violent, tant psychologiquement que physiquement, avec des bains de sangs vraiment crades mais qui sont justifiés dans le cas présent. Pas la peine de donner d'exemples, si vous voyez le film, vous comprendrez. Psychologiquement car ça prend carrément aux tripes, la scène dans les genres de "catacombes" est incroyable et terriblement stressante de bout en bout. Sans oublier la scène finale. Disons carrément la dernière partie du film, qui flirte avec l'horreur pure, mais de l'horreur réaliste et terrifiante, qui vous fait frissonner et rester ébahi devant le film.
Il est clair que ce Kill List ne fera pas l'unanimité (et j'en suis le premier déçu, c'est l'un des meilleurs films de l'année pour le moment) car vraiment dérangeant et loin de ce à quoi on est en droit d'attendre d'un film comme ça. Tout ce qui reste à dire c'est que le prochain film de Wheatley on l'attend de pied ferme maintenant. Un film culte en devenir.
La photographie est incroyable, y a une échelle de plans et un jeu de lumières comme j'en avait pas vu depuis longtemps. Le plus sincèrement du monde et avec le plus de recul possible c'est surement l'une des meilleures mises en scène de l'année, en plus pour un quasi-débutant. Car elle permet en plus des images qui marquent complètement, et au final un film qui choque. On oublie pas non plus la bande sonore, tout juste excellente, avec des montées en puissance brusquement arrêtées qui contribuent à l'ambiance absolument démente qui règne dans ce Kill List. Le film est très violent, tant psychologiquement que physiquement, avec des bains de sangs vraiment crades mais qui sont justifiés dans le cas présent. Pas la peine de donner d'exemples, si vous voyez le film, vous comprendrez. Psychologiquement car ça prend carrément aux tripes, la scène dans les genres de "catacombes" est incroyable et terriblement stressante de bout en bout. Sans oublier la scène finale. Disons carrément la dernière partie du film, qui flirte avec l'horreur pure, mais de l'horreur réaliste et terrifiante, qui vous fait frissonner et rester ébahi devant le film.
Il est clair que ce Kill List ne fera pas l'unanimité (et j'en suis le premier déçu, c'est l'un des meilleurs films de l'année pour le moment) car vraiment dérangeant et loin de ce à quoi on est en droit d'attendre d'un film comme ça. Tout ce qui reste à dire c'est que le prochain film de Wheatley on l'attend de pied ferme maintenant. Un film culte en devenir.
Kill List ne laissera pas indifférent. Réalisé par Ben Wheatley, qui tourne pour la tv, le film commence tel un drame social à la sauce anglaise pour continuer sur le ton du thriller, et enfin se terminer avec les codes du cinéma d'horreur. Malgré ce mélange compliqué, Kill List est une réussite. Jay et Shel sont mariés, ils ont un enfant et s'engueulent de plus en plus souvent. Le motif ? la crise financière est passée par là et cela fait 8 mois que Jay est sans travail. Les finances du couple sont dans le rouge. Lors d'un repas, l'ami Gal propose à Jay de reprendre le boulot. Le genre de taf saignant dont ils étaient friands...
Avec ses 20 premières minutes tendues où l'on se retrouve spectateur d'une crise de couple, Wheatley rappelle que le cinéma britannique sait s'attarder sur les problèmes sociaux. D'ailleurs certaines scènes ont déjà un climax dramatique plutôt fort. Puis, le métrage se tourne vers le thriller sombre, violent et sans concessions. Ici, le rythme prend un peu plus d'ampleur mais ne trahit pas la cadence posée du début. Ce qui accentue la puissance des faits c'est le montage qui alterne fausses tranquillités et explosions inattendues, Kill List va nous perturber. D'une sauvagerie parfois excessive (certaines séquences sont à réserver à un public très averti), le métrage se perd dans ces chocs visuels. Enfin, le halo énigmatique qui recouvrait le film ne s'estompe pas totalement avec une dernière partie à la limite du surréalisme, épousant les codes de l'épouvante. Tournée en scope (format image 2.35 : 1), la production bénéficie d'un son étouffé qui transmet bien l'angoisse ressentie. La distribution est très bonne. Ben Wheatley s'amuse avec nous comme il s'amuse de ses personnages, et ça fait plaisir. Kill List n'est pas dénué de sens finalement, ses mystères participent activement du climat étrange. 3,5/5
Avec ses 20 premières minutes tendues où l'on se retrouve spectateur d'une crise de couple, Wheatley rappelle que le cinéma britannique sait s'attarder sur les problèmes sociaux. D'ailleurs certaines scènes ont déjà un climax dramatique plutôt fort. Puis, le métrage se tourne vers le thriller sombre, violent et sans concessions. Ici, le rythme prend un peu plus d'ampleur mais ne trahit pas la cadence posée du début. Ce qui accentue la puissance des faits c'est le montage qui alterne fausses tranquillités et explosions inattendues, Kill List va nous perturber. D'une sauvagerie parfois excessive (certaines séquences sont à réserver à un public très averti), le métrage se perd dans ces chocs visuels. Enfin, le halo énigmatique qui recouvrait le film ne s'estompe pas totalement avec une dernière partie à la limite du surréalisme, épousant les codes de l'épouvante. Tournée en scope (format image 2.35 : 1), la production bénéficie d'un son étouffé qui transmet bien l'angoisse ressentie. La distribution est très bonne. Ben Wheatley s'amuse avec nous comme il s'amuse de ses personnages, et ça fait plaisir. Kill List n'est pas dénué de sens finalement, ses mystères participent activement du climat étrange. 3,5/5
Monté en sauce en étant passé, en se faisant remarquer, dans des festivals, ce film ne mérite pas son aura marketing. C'est très souvent ennuyant, vaguement soporifique. On attend la fin comme un soulagement mais pas parce que l'histoire est tendue, non, pour sortir enfin de la salle de cinéma. Je m'étais préparé à un genre de film noir australien (animal kingdom ou snowtown) façon english style. Et non! C'est un film d'horreur qui veut se planter dans les arcanes des sociétés secrètes de la haute société psychopathe entachée de pédocriminalité et de rites sataniques, et plante son sujet. Autant revoir eyes wide shut pour voir du vrai cinéma. La manipulation finale d'un tueur déshumanisé qui n'en a rien à faire de rien et se retrouve pantin de gros bourgeois aurait pu donner mieux, mais ça reste un slasher bas de gamme pseudo intello. Bof bof bof. Avis à la population: arnaque! Fuyez en courant, ils sont derrière! Vite!
Un film très spécial : je m’attendais à voir un film classique de tueur à gage et ce n’est pas ça du tout. Le film est vraiment original par l’angle choisi pour suivre le personnage principal : ici, on voit la vie très ordinaire d’un tueur à gage, ses disputes avec sa femme, ses moments alcoolisés et l’envers du décor de sa profession avec ses imprévus. Accrochez-vous à votre fauteuil car l’hyper-violence est au rendez-vous de ce film très sombre. C’est très bien réalisé et par moment, on pense même au Park Chan-Wook de Old Boy (2004). Quant à la fin, elle rappelle un peu celle de l’un des premiers films de Pierre Jolivet : « Simple mortel » (1991).
Kill List, plongée apocalyptique dans la noirceur de l'esprit humain, est un long métrage à l'ambiance sombre, glaçante, pesante qui étreint le spectateur de bout en bout pour finir en apothéose, aux confins de l'horreur...
Décevant eu égard à sa réputation, Kill List m'a laissé de marbre malgré une ambiance angoissante et une fin intrigante ... sur l'effroi espéré, l'ennui l'a emporté.
Pour une fois, j'ai été voir un film sans trop connaître le sujet (juste la BA) ; je ne suis pas déçu du résultat. Je comprend les critiques négatives, mais c'est un film atmosphérique
et en dire trop serait criminel. Kill list n'en reste pas moins extrêmement violent de ce genre qui vous prend par la main et vous laisse tout seul dans le noir loin de tout. Un réal à suivre pour sûr !
et en dire trop serait criminel. Kill list n'en reste pas moins extrêmement violent de ce genre qui vous prend par la main et vous laisse tout seul dans le noir loin de tout. Un réal à suivre pour sûr !
Présenté comme étant le film choc de cet été, le film le plus inventif etc, "Kill List" avait tout du film mystérieux qui attire inexorablement. Cet attirance m'a automatiquement envoyé dans une salle de cinéma dans laquelle était projeté ledit film. Résultat: déception. Après une fantastique scène de dîner ou Ben Wheatley donne l'envergure de son talent de metteur en scène, voilà que le monsieur passe d'un semblant de film social au film noir. Génial, m'étais-je dit. Un savoureux mélange de genres, voilà ce qu'est "Kill List". Il est vrai que cette toute première partie fait penser à du Ken Loach ou même du Alan Parker, deux cinéastes ayant eu un impact considérable sur le cinéma social anglais. Le côté film noir donne une impression de Tarantino, l'ironie en moins, ou encore d'un Jean-Pierre Melville. Hélàs, c'est à partir de ce moment que tout se gâte.
spoiler:
Les deux "héros", chargés d'éliminer une série de personnes, effectuent leur sale boulot sans encombre, en liquidant de froide manière les listés.
Violence extrême et réaliste. Pourtant, on ne ressent en aucun cas pleinement la folie dont est habité le héros, ni même l'envergure de son travail de truand. Il tue, il hurle en prenant une expression faciale de fou, sous une musique angoissante, mais jamais l'ambiance n'inquiète. Cette platitude a raison du film de Wheatley. Mais le plus suprenant réside en ce dernier chapitre, ou le film se transforme pour le bouquet final en film d'horreur. Si, sur le coup, l'idée peut paraître bonne, Wheatley n'a aucunement traité de l'aspect horreur convenablement en conculant son film vite fait bien fait. L'aspect horreur sous traitée, dommage. Cette séquence dans les bois et dans les sous-terrains apportaient un réel punch au long-métrage, chose vite expédiée. L'aspect David Lynch de cette conclusion était réussie. Soit Weathley était limité à l'heure et demie de métrage (ce que je pense, et auquel cas il aurait dû se focaliser sur l'angoisse d'après mon humble avis), soit il souhaitait conclure son film rapidement. Ce n'est pas l'absence de réponses aux questions qui m'a dérangé, loin de là (au contraire, ça apporte une touche de mystère), c'est ce manque de profondeur dans les thèmes que Ben Wheatley survole. "Kill List" reste un film moyen qui, dans ses aspects de film innovant, est trop peu ambitieux pour apporter un réel intérêt. J'espère au moins que Ben Wheatley savait qu'il tenait entre ses mains un film avec un potentiel énorme, qui aurait pu être excellent...
Violence extrême et réaliste. Pourtant, on ne ressent en aucun cas pleinement la folie dont est habité le héros, ni même l'envergure de son travail de truand. Il tue, il hurle en prenant une expression faciale de fou, sous une musique angoissante, mais jamais l'ambiance n'inquiète. Cette platitude a raison du film de Wheatley. Mais le plus suprenant réside en ce dernier chapitre, ou le film se transforme pour le bouquet final en film d'horreur. Si, sur le coup, l'idée peut paraître bonne, Wheatley n'a aucunement traité de l'aspect horreur convenablement en conculant son film vite fait bien fait. L'aspect horreur sous traitée, dommage. Cette séquence dans les bois et dans les sous-terrains apportaient un réel punch au long-métrage, chose vite expédiée. L'aspect David Lynch de cette conclusion était réussie. Soit Weathley était limité à l'heure et demie de métrage (ce que je pense, et auquel cas il aurait dû se focaliser sur l'angoisse d'après mon humble avis), soit il souhaitait conclure son film rapidement. Ce n'est pas l'absence de réponses aux questions qui m'a dérangé, loin de là (au contraire, ça apporte une touche de mystère), c'est ce manque de profondeur dans les thèmes que Ben Wheatley survole. "Kill List" reste un film moyen qui, dans ses aspects de film innovant, est trop peu ambitieux pour apporter un réel intérêt. J'espère au moins que Ben Wheatley savait qu'il tenait entre ses mains un film avec un potentiel énorme, qui aurait pu être excellent...
Ce thriller à l'anglaise est assez réussi car il ménage un certain suspens et une atmosphère glauque comme il se doit. Mais qu'est-il donc passé par la tête du réalisateur, pour tout gâcher dans les 5 dernières minutes, avec une chute inbitable à la mords moi l'nœud ?
7eme critique
C'est glauque, c'est bizarre, ça dérange... enfin ça c'est pour la fin. Le film commence avec un style "basique" pour monter en puissance avec des scènes choquantes jusqu'à une conclusion pour le moins "spéciale" et inattendue. Réalisation honnête et bonnes prestations des 2 acteurs principaux qui nous entraînent facilement dans l'évolution de leur serial binôme. Ce film est à conseiller principalement à un public amateur de scénarios dérangeants.
Un film pour le moins surprenant, tendant a montrer un coté plus humain des tueurs a gages, assez sombre, violent par moment, mais surtout touchant. Il y a juste les dernières minutes, très spéciales, peu être un peu trop justement, ne collant pas vraiment avec tout le reste ... Mais ça reste assez bon quand même !
Film étrange qui démarre comme une chronique familiale un peu longuette, vire au thriller trash pour se terminer en film d'horreur à la Blair Witch dans un final étonnant qui prend littéralement aux tripes.OFNI du mois.
Enfin quelque chose à se mettre sous la dent dans cet été cinématographique assez pourrave ! Avec "Kill List", on navigue quelque part entre Ken Lynch et David Loach (ou l'inverse). Ce polar social métaphysique et horrifique mâtiné d'un poil d'ultra-violence, très naturaliste dans son approche et dans son introduction (caméra sur l'épaule, dialogues improvisés, montage à la serpe), nous plonge assez rapidement dans l'étrange et les tréfonds de l'âme humaine. Ce qui nous vaut quelques questionnements ou prises de position assez décalés, décomplexés et parfois assez sains, que ce soit sur la religion ou sur la société (témoin cette scène où les tueurs à gages se permettent de juger moralement une consultante spécialisée dans la rationalisation des RH, autrement dit une fossoyeuse de jobs). Beaucoup d'ambition, beaucoup de genres abordés, beaucoup de références. Tellement de références qu'il manque peut-être à "Kill List" une identité propre. Mais bon, on ne va pas faire la fine bouche, Ben Wheatley réussissant très bien à faire du neuf avec du vieux sous la double influence du cinéma de genre britannique d'une part (le style très Michael Caine de tous les personnages masculins, la secte païenne qui rappelle "The Wicker Man"...) et des maîtres du Nouvel Hollywood des années 70 d'autre part (William Friedkin, surtout). En plus d'une réelle maîtrise de l'image et de la dramaturgie -même si son scénario paraît creux et chaotique de prime abord-, Wheatley fait preuve d'un talent certain à poser une ambiance et à faire monter une tension (merci la BO, au passage). Jusqu'à un final exceptionnel qui laisse tellement de portes ouvertes qu'il permet au spectateur de repenser au film encore longtemps après la projection. Un film étouffant mais aussi, paradoxalement, un vrai bol d'air !
Une louche de réalisme social au début, un argument classique de films noirs (un tueur à gages, rangé, accepte un contrat qui va mal se passer), un traumatisme qui rappelle celui évoqué dans un autre film britannique (Bons Baisers de Bruges), quelques délires ultraviolents comme on en voit surtout dans les polars coréens, et enfin un basculement vers l'épouvante et l'horreur en forêt, façon Blair Witch... Tel est le cocktail de ce film de genre aux influences bien digérées. Ben Wheatley n'invente pas la poudre, mais témoigne d'un savoir-faire évident. Ce qu'il réussit le mieux, c'est distiller peu à peu des éléments d'étrangeté, suivre la dérive psychotique du personnage principal et nourrir un crescendo d'angoisse, à coups de légers ralentis, d'effets sonores bizarres, de plans-séquences étirés jusqu'au malaise, d'ellipses cinglantes, de scènes tournées caméra à l'épaule... En revanche, on peut trouver à redire sur l'équilibre de l'ensemble : le prologue est un peu long, d'autres scènes (notamment avec les commanditaires) auraient pu être développées. Le réalisateur tombe aussi parfois dans l'écueil d'une certaine gratuité ou facilité. Cela dit, cet exercice de style fondé sur un effroyable jeu de dupes remplit assez bien sa mission : le suspense est flippant. Et la fin, cauchemardesque.
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