Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Enkko-7
43 abonnés
695 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 15 juillet 2012
Kill List est un OFNI intense, sombre, glauque mais aussi mélancolique, intellectuel et sensible. Un film à multi-lectures, torturé, brut, suggestif mais qui sait en mettre plein la vue grâce à une réalisation dynamique et intelligente. Bande son impeccable qui devient une réelle valeur ajoutée à mesure que la pellicule se déroule. Brillant !
Un film britannique choquant, rempli de comédiens peu connus orchestré par un réalisateur lui aussi peu connu mais ils sont tous pourtant extrêmement talentueux. Un long-métrage qui présente donc un casting aux noms inconnus pour ma part mais qui sont tout simplement incroyable, les performances sont dignes des plus grandes récompenses actuelles en matière de cinéma. Ben Wheatley est un réalisateur hors pair, qui sort ici un film à mi chemin entre le found footage et la caméra stable le tout utilisé à bon escient et dans un but bien précis : donner du réalisme au film. Un réalisme qui est donc bien présent et qui prend naissance dans un scénario original duquel on attendait pas nécessairement autant de twists scénaristiques mais dans lequel on est absorbés rapidement et dont on ressort complètement déboussolé. Les décors sont eux aussi parfaits, on en attendait pas tant mais c'est impressionnant à quel point même dans les grands lieux ouverts on a l'impression d'être dans un espace confiné avec une tension plus que palpable. Une bande originale peu présente mais qui sait se faire remarquer dans ses rares moments de présence. Kill List est donc pour moi un chef-d'oeuvre britannique qui aurait mérité beaucoup plus de succès en France.
Moi qui avait adoré "les touristes", je reste complètement perplexe par ce film noir, déjanté, mystérieux, angoissant. En fait, j'ai adoré tout le début du film et le mystère qui pèse autour de Fiona et des exécutés qui disent "merci" mais je me suis sentie de plus en plus frustrée de n'avoir aucune réponse et de me voir embarqué dans une histoire de secte qui sort de nulle part. Oui, la dernière demi-heure est décevante parce qu'on ne comprend plus rien et ça vire en cauchemar sans donner aucune raison, aucun indice sur le héros, cette secte, et Kiev.
L'hémoglobine et mon ennui giclent en rythme; toutefois, Kill List arrive, aux détours de quelques plans astucieux et cadrages un peu fous, à me sortir de ma torpeur: je me laisse donc porter jusqu'au bout de cette descente aux Enfers parsemée d'éclats de rages, vibrante de folie pure.
Merci Antienne pour les explications, j'ai vécu un grand moment de solitude a la fin du film... oui, j'ai tenu jusqu'a la fin... meme avec tes explications je me demande tjs quel est le but du film. Soit le spectateur a les mêmes connaissances que toi, il comprend ce qu'il voit, mais tjs pas d'interet.... soit, comme moi, le spectateur, il se demande si le realisateur lui en veut pas personnellement! C'est le genre de film ou a la fin t'as l'impression d'avoir perdu 1h30 de ta vie.... quand aux bons acteurs, y'a quand meme un gars qui se fait exploser la main a coup de marteau
et qui crie `aie`.... jsuis pas critique de cinema, mais niveau jeu d'acteur, j'ai quand meme vu mieux! Puis alors la realisation nerveuse.... sous acide, peut etre!!!!
En maquillant une trame incertaine, avec des plans chelous mais chiadés, avec des touches d’ésotérisme, avec des scènes de violence extrême, et avec des échanges intimistes intenses entre couples, Ben Wheatly parvient à faire ingérer à certains son « Kill List » comme étant une œuvre d’art. L’intrigue du Britannique est complexe, mais reste une histoire saugrenue, sans aucune consistance. Sa réalisation est certes stylisée, mais elle donne au film la lenteur et la monotonie d’un corbillard. Une grossière entourloupe éructée par un cinéaste qui n’avait aucune réponse aux trous béants des ressorts dramatiques de son scénario. Faire passer cette flatulence pour une œuvre d’art à une partie influente du monde du cinéma relève plus de la prestidigitation que du 7ème art. Après une telle réussite, Ben Wheatly avait tord de se priver de produire cette fois un bouse filmique. Car c’est bel et bien ce dont « High Rise » s’agit. L’histoire n’a absolument ni queue ni tête, ni tête, un peu comme dans « Kill List », mais cette fois elle est ponctuée de répliques mieux travaillées, avec des effets symboliques, qui se veulent des critiques sociétales acerbes, portées par des acteurs plus chevronnés. Les applaudissements nourris qui, dans certains festivals, (heureusement pas tous!), ont accueilli ce film, reflètent certes une entourloupe réussie de Wheatly, emais ils reflètent également le côté précieuses ridicules et bobo d'une bonne partie de la critique officielle.
Un film bizarre ni bon ni mauvais ça se laisse regarder il y a une atmosphère intrigante qui se dégage ça bascule entre des longs moments ennuyeux et des moments hyper violents et parfois gore par contre concernant l'histoire j'ai rien compris et encore pire avec la fin.
Ben Wheatley, à coup sûr un nom à retenir. Il offre là un film déroutant et original qui, à défaut de plaire à tous, ne peut que marquer les esprits. 8 mois après une mission désastreuse un tueur à gage va perdre pied lors d'une nouvelle mission. Mais alors qu'on s'attend à une descente aux enfers classique il s'avère que le film dévie assez rapidement vers autre chose, car bientôt on comprend qu'un complot pas comme les autres est aussi un piège qui se referme doucement mais sûrement. On pense parfois à "The wicker man" de Robin Hardy, à "Eyes wide shut" de Kubrick et aussi un peu de "Brothers" de Suzanne Bier. La liste de trois noms à abattre est un prétexte bien conçu qui se dévoile surtout arrivé aux troisième de la liste. Les personnages sont particulièrement bien écrits, le scénario prend son temps pour mettre en place chaque personnage. Le style très réaliste ajoute au côté terrifiant ; attention d'ailleurs aux plus sensibles, la violence est assez inouïe (car très ancrée dans une réalité très plausible). Seul bémol, on reste trop dans le flou, le pourquoi du comment (lien avec Kiev et/ou une secte ?!) reste une question sans réponse ; c'est bien le seul problème, que chacun notera plus ou moins sévèrement. Néanmoins ce film reste une claque inventive, un vrai thriller très sombre qui ne peut laisser insensible. Un des meilleurs films de l'année assurément.
Moi qui me plaignait des films qui manquaient d’audace, me voilà servi ! ...Et comme quoi c'était bien de ça dont j'avais besoin car, même avec un scénario totalement abracadabrantesque, "Kill List" est malgré tout parvenu à me faire passer un bon moment. Car oui, autant prévenir tout de suite, si ce film peut bien être décrié, c'est pour sa fin qui part dans un trip totalement inimaginable et surtout bien absurde. « Inimaginable » car, pas un seul instant les deux premiers tiers du film ne laissent suggérer la nature du virage que le film se prépare à opérer sur la fin. (Il y a bien quelques indices, mais c'est franchement peu pour y imaginer un truc trip !) « Absurde » aussi, parce que le dénouement fait tellement rocambolesque et tiré par les cheveux que j'ai franchement eu l'impression que l'auteur avait écrit la fin de son scénario sous hallucinogènes et qu'il ne s'est rendu compte de son erreur qu'après l'avoir posté. Pourtant, vous disais-je, j'ai bien du mal à lui en vouloir. D'abord parce que, avant ce virage drastique de la fin, l'atmosphère est crue mais soignée et la réalisation, bien que maladroite, se risque à de multiples essais qui au final savent, à mon sens, produire leur effet. Surtout, ce "Kill List" peut se vanter de savoir créer une intrigue autour de ses personnages qui nous donne envie de les cerner. Dommage donc que cet effet d'intrigue se finissent donc en eau-de-boudin ! Malgré tout, je ne vous cache pas que j'ai trouvé dans cet étrange final un certain plaisir à me laisser porter vers quelque chose qui semblait enfin sorti des sentiers battus. Le mélange des genres auquel s'est risqué ici ce Ben Wheatley était pour moi une très bonne piste à explorer (voire même excellente) et je me dis au final qu'il a manqué pas grand-chose (surtout un meilleur travail au niveau de l'uniformité) pour être l'expérience cinématographique de l'année.
C'est à la fois assez chiant et d'un autre côté, c'est complètement barré. C'est le second film de Ben Whitley (qui a l'air bien allumé tout de même), son premier n'a pas été distribué en France. On ne pas dire qu'il soit manchot au niveau de la mise en scène mais son scénario laisse songeur (il est aussi monteur). Les deux premiers tiers du film s'étirent en longueur, le rythme est lent. On ne sait rien de ce qui se passe vraiment, ni d'où viennent les personnages, ni ce qui leur est vraiment arrivé dans le passé. C'est donc tout de même assez intriguant mais cela ne décolle jamais vraiment. Deux ou trois scènes d'une extrême violence nous permettent de ne pas vraiment déconnecter... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-kill-list-107323923.html
Il est quand même difficile de défendre sérieusement la théorie que "Kill List" serait un "bon film", même si nombreux sont les fans qui ont égrené des théories aussi fumeuses que le "scénario" du film de Ben Wheatley pour vanter ses qualités. La vérité est que "Kill List" a des défauts tellement rédhibitoires qu'il en devient indéfendable : la construction en "marabout-bout de ficelle" de son scénario tient plus du foutage de gueule que du cadavre exquis surréaliste, tandis que sa complaisance envers la violence - si elle peut évoquer les excès du cinéma coréen - relève trop clairement de l'artifice et de la volonté de traumatiser son spectateur pour être prise au sérieux. Bon, évacuons donc la question de la "qualité cinématographique" de "Kill List" et concentrons nous sur ce qui importe vraiment : la nature de l'expérience - vraiment originale, parfois extrême - imposée au spectateur, une expérience justifiant pleinement d'investir une heure et demi de son temps devant un écran. Car quiconque cherche, comme moi, du "neuf", de "l'inédit" après tant d'années passées devant des films ressassant des modèles usés, ne peut qu'être enchanté devant "Kill List" : le basculement de la chronique réalistico-misérabiliste de l'échec d'un couple vers le thriller glauque et absurde, puis vers un onirisme démentiel et malsain, constitue une sorte de "jamais-vu" extrêmement réjouissant. Loin de se livrer au fameux "mélange de genre" que nous célébrons chez les maîtres coréens, Wheatley nous propose un glissement très perturbant d'un film à l'autre, voire d'une forme de cinéma à une autre, créant par la-même une déstabilisation profonde du spectateur, brusquement expulsé du cocon de ses habitudes, voire de ses certitudes. Il est alors tentant de passer outre les limites de l'exercice, et de se contenter de remercier Wheatley - responsable du scénario comme de la mise en scène, elle-même brillamment inventive, du film - pour nous avoir aussi joliment (et brutalement) secoués.
Ben Wheatley a forcément regardé en boucle le cinéma de Ken Russel et Robin Hardy (The Wicker Man) dans sa prime jeunesse. Il nous donne donc à voir un film OVNI, plus dans son fond que dans sa structure, une mise en scène sans réelle relief. Si ce parti pris radical laissera une grande majorité des spectateurs hors jeu et les autres sur le carreau, son offensive narrative et son culot permettent à Kill List de s’inscrire au moins dans les films à débusquer. Les armes principales de Wheatley étant son originalité et un traitement poussif des personnages, le sens moral étant mis de côté. On apprécie le risque pris et la tentative (même avortée) d’avoir tenté « l’expérience », le fait d’avoir flirté avec de multiples genres handicapant tout de même le film. On se surprend dans un final, peu inventif et allant vers la facilité immorale, à ne pas accepter l’œuvre dans son ensemble. Reste l’élan premier d’avoir tenté ce quelque chose qui sortait d’un cinéma consensuel. Ce qui ne permet toutefois pas de faire tout et n’importe quoi. Kill List, une drôle de danse entre de l’humour noir, du gore et le thriller. Etrange. http://requiemovies.over-blog.com/
"Kill list" est quelque chose de très étrange et déroutant. On ne sait pas trop ce que l'on regarde tant il mélange les genres (drame familial, thriller glauque, horreur, ...) avec cohérence toutefois. Malheureusement on reste un peu sur sa faim - et sa fin - tant il y a de questions sans réponses. "Kill list" est donc un film quelque peu frustrant qui mérite toutefois d'être visionné par ceux qui veulent voir quelque chose de fondamentalement original.
Trop vendu comme le film irrévérencieux de l'année, les critiques de Kill List obligent à le regarder. Or, difficile d'en tirer que du bon. Alors que le pitch est intriguant, les acteurs, faiblards, marchent sur un fil sans jamais sortir du convenu ou du prévisible. Un scénario à la va-vite, qui omet souvent l'essentiel (l'histoire de ces deux potes, pourquoi sa femme connait son boulot et le pousse, etc.) pour ne garder que des scènes froides de notre héros opposé à son esprit et sa conscience. Tout aurait pu se jouer sur le final, si ce n'est que cela a été fait quasi plan pour plan, pour ceux qui ont vu A Serbian Film. Restent certes certaines scènes d'une violence rare (le marteau) mais qui finalement se suffisent à elles-mêmes sans rien apporter à l'ensemble. La déception.