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    Blancanieves
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    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2015
    Un conte poétique cruel, sans dialogues, dans un sublime noir et banc, rythmé par une superbe bande son teintée de flamenco : magique et émouvant. Une œuvre rare.
    Cinephille
    Cinephille

    155 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2013
    Je suis embarrassée pour mettre une note à ce film. En effet il a des atouts formidables : une esthétique magnifique et tenue de bout en bout, une réécriture de l'histoire de Blanche Neige matinée de Cendrillon et Belle au bois dormant avec beaucoup d'humour et d"inventivité, une musique parfaitement adaptée. Mais il a aussi des points faibles : un ventre mou au milieu qui fait qu'on peut être tenté de quitter la salle, un ancrage très espagnol (corrida, corrida, surréalisme, corrida, nains sortis d'un tableau de Goya, corrida, cruauté) qu'on peut trouver lassant ou ne pas apprécier. Si on recherche au cinéma un ton personnel, une forme et une esthétique, on sera tout de même favorablement impressionné par ce film très particulier et très cohérent. Et on pourra aussi contempler la beauté des actrices principales, la façon dont elles sont mises en valeur, mais également les trognes des figurants de la foule.
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2013
    Voici un film propre à réconcilier tous les publics, le grand, amateur de films plutôt légers et l'intello, aimant l'originalité et les références. (C'était déjà le cas il y a deux semaines avec le "Django unchained de Quentin Tarantino"). C'est du cinéma, du vrai, mais dans un genre auberge espagnole ( je sais, c'est facile), chacun pouvant grappiller ce que bon lui semble.
    "Blanca nieves" est l'adaptation du conte des frères Grimm "Blanche-Neige", façon originale et à la vraie sauce hispanique. C'est un film muet, en noir et blanc mais pas un pastiche des films des années 20 comme "The artist" l'an dernier. Sur le canevas du conte bien connu, le scénario brode une histoire aux accents espagnols certains, avec corridas, flamenco mais aussi, et c'est là où il se démarque de la pâle copie du cinéma des années 20, avec des thématiques et des clins d'oeil totalement contemporains.
    Blanche-Neige est ici la fille d'un grand toréador paralysé dont la deuxième épouse règne en marâtre sur un domaine perdu. Bien sûr, elle sera la cible meurtrière de sa belle-mère et sera recueillie par des six nains (oui 6 !) toréadors. Si l'on retrouve tous les éléments essentiels du conte, des nains à la pomme empoisonnée, l'ensemble est d'une toute autre portée que les versions récentes venant d'Hollywood.
    Y'a pas à dire, j'ai beau ne pas être un aficionado de la corrida, qu'est ce que c'est cinématographique quand même ! Surtout dans ce film-ci, où toute sa gestuelle, sa dramaturgie, est magnifiée par une image somptueuse au service d'une histoire mélodramatique à souhait mais totalement prenante. En plus d'un très ludique jeu de piste autour des contes célèbres (Cendrillon, la belle au bois dormant, Alice au pays des merveilles, ...), Pablo Berger décape un peu le machisme ambiant à l'univers tauromachique en faisant de son héroïne, un toréador.
    La fin sur le blog
    http://sansconnivence.blogspot.fr/2013/01/blanca-nieves-de-pablo-berger.html
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 février 2013
    Même procédé que pour "The Artist", un film muet, en noir et blanc, tel qu'ils étaient fait à l'époque. Et quelle réussite. Un véritable pari, bien au-delà du simple détournement de conte ou du concept poussé à l'extrême. En reprenant le mythe de Blanche-Neige dans l'univers de la tauromachie dans les années 1920, l'auteur explore les zones d'ombres de cette histoire et la transforme en une grande histoire tragique. Bourré de symboles et de références, porté par une musique de grande qualité, le dépaysement est garanti. Un beau voyage pour un projet plus risqué et plus brillant que son homologue français surestimé, multi-récompensé (Peut-être trop) et qui aurait mérité à être beaucoup plus exposé.
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2015
    Dans un noir et blanc magnifique, Pablo Berger décide de revisiter complètement le conte de Blanche-Neige, qui est ici transportée dans le monde de la tauromachie, en Espagne, pendant les années 20. Un projet assez original et vraiment convaincant, donnant au passage une véritable leçon de mise en scène.entre le cinéma soviétique à la Eisenstein, Vertov et toute la clique et un autre plus contemporain. Le film est réellement magnifique d'un point de vue formel, même s'il en oublie parfois son scénario. Un très bel essai, qui plaira surement plus aux passionnés de cinémas mais qui mérite visionnage!
    keating
    keating

    52 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2013
    Blanche-Neige en toréador ... il fallait avoir des sacrées « cojones » pour tourner un film pareil! Et en plus lui offrir une forme artistique très travaillée, en noir et blanc sans dialogues! Il s'agit clairement de l'un des films les plus audacieux et originaux que j'ai pu voir récemment. Dans la lignée de « The Artist » et « Tabou », Pablo Berger rend hommage au cinéma muet, jouant sur le noir et blanc, les intertitres, et beaucoup de codes de ce cinéma du passé. Cependant, il serait un peu simpliste de voir seulement là un effet de mode. Car s'il est possible de s'amuser à relever toutes les influences visuelles ou sémantiques qui agissent sur le long-métrage, elles ne sont jamais là gratuitement, et finissent par créer une vraie oeuvre authentique, possédant une vraie unité. Citons quelques exemples de ces références, assumées et digérées par Pablo Berger : Murnau et l'expressionnisme (puissance significative des images, notamment des visages), Todd Browing (les nains renvoient clairement aux Freaks), Alfred Hitchcok (imagerie voyeuriste, notamment via des images de trou de serrure) ou encore Almodóvar (mise en scène décalée autour de pratiques sexuelles, via la belle-mère). Toute une série d'univers, on le voit, à la fois classiques et modernes, que le cinéaste espagnol a réussi à mettre au service de son histoire. Sur le fond, j'ai adoré cette adaptation moderne et espagnole du conte de fée des frères Grimm, d'ailleurs rejoints par d'autres référents de l'univers des contes, comme Cendrillon ou Alice aux pays des merveilles. Placé dans l'Espagne du siècle passé, l'Espagne des corridas et du cirque, Blanche-Neige prend une toute autre signification. Elle devient celle qui parvient à vaincre toutes les formes de prédestination, de préjugés, de symboles d'une société machiste, à travers cette merveilleuse image, tellement osée : Blanche-Neige dans une arène face aux taureaux! Et ce fond travaillé est toujours accompagné de moments légers, ludiques, bien aidés par les personnages burlesques comme les nains. Du sérieux, de la légèreté, et de l'émotion aussi, à travers les belles relations très imagées entre les personnages : Blancanieves et son père, puis avec les nains. Une émotion qui atteint son sommet dans un final très audacieux lui aussi, tout en suggestion. Signalons encore une très belle musique, entre flamenco et partitions orchestrales typiques de films muets. « Blancanieves », c'est donc une façon de réinventer l'imaginaire des contes de fées, et peut être, qui sait, l'imaginaire du cinéma par la même occasion.
    jerry974
    jerry974

    14 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2013
    Un gout de Ted Browing à l'espagnole, avec des faciès filmés en gros plans en noir et blanc. Le film de Pablo Berger est typé. La superbe Macarena Garcià et le charme vénéneux de Maribel Verdù suffit a donner à ce conte un air de grand film. Evidement, certaines situations sont exagérées, voire caricaturales, mais on rentre dans cette histoire de tauromachie pour ne la lacher qu'à la dernière larme. C'est original, quelquefois superbe, mais jamais ennuyeux. Bravo.
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2013
    Le retour au cinéma sans couleurs ni dialogues est autant à la mode que les adaptations de Blanche-Neige. Ce qu’en a fait Pablo Berger est une œuvre parfaitement maitrisée dont la forme sert de magnifique support narratif au fond grâce à un usage très inspiré du format originel où se multiplient les clins d’œil aux anciens maitres (on retrouve le lyrisme de Murnau, le surréalisme de Buñuel mais surtout la troupe de nains du Freaks de Tod Browning). Si l’on peut se contenter bêtement de n’y voir qu’une apologie de la tauromachie, c’est avant tout une relecture envoûtante et pleine de bonnes surprises d’un conte dont on pensait pourtant ne plus rien tirer d’aussi innovant.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    Je dois faire partie des 0.0001% de la population française qui n'ont pas vu The Artist. Je défends le cinéma comme art complet, fort de ce qu'il porte en lui l'expression de la réalité comme de l'artifice. Lui retirer la parole et la couleur, c'est comme quand vous avez une jolie fille: vous lui cassez trois dents de devant et lui mettez un bandeau sur l'oeil pour la sortir dans le monde? Non.

    Et puis, une autre raison, c'est que je trouve Jean Dujardin comme Bérénice Béjo des acteurs totalement inintéressants qui ne valent pas la peine qu'on se dérange pour les voir....

    Ça doit être la vraie raison, puisque nantie de tous ces préjugés, j'ai été voir Biancanievés, et que j'ai beaucoup apprécié cet exercice de style. Parce que ça se passe dans le monde de la corrida, art essentiellement visuel. Parce que c'est espagnol, avec ce que cela sous entend de sens du fantastique et du grotesque, pensez, parmi les réalisateurs actuels, à Juan Antonio Bayona ou à Guillermo del Toro. Il y a des scènes que Bunuel n'aurait pas désavoué.... Le réalisateur se sert magnifiquement de toutes les nuances de grey (whaf whaf whaf), de toutes les nuances de noir, à la Soulages, et surtout d'un blanc explosif. Dans le sol y sombra de l'arène, dans le blanc éclatant de l'hôpital, la caméra allonge des visages blafards qui semblent sortis d'un tableau de Zurbaran.

    Donc, la maman de notre moderne Blanche Neige meurt en couches, alors que son père, toréador célèbre (le très beau Daniel Gimenez-Cacho), est gravement blessé par un taureau qui le laisse tétraplégique. Au début, la petite est élevée par son adorable abuela, mais à la mort de celle ci, elle est récupérée par l'ignoble marâtre (la belle Maribel Verdu) qui tient à sa merci le toréador déchu.... Son seul ami: Pepe le coq... Dans la suite des aventures de la malheureuse, elle se trouve recueillie par une troupe de nains qui donne des corridas parodiques avec des vachettes.... Encore quelque chose qui est inimaginable en dehors du Mexique ou de l'Espagne. Dans un pays politiquement correct comme ceux de l'Europe du Nord, sûr qu'on tordrait le nez devant cette exhibition de la disgrâce physique.... Parmi les nains, l'un est grincheux; un autre, au joli visage, est tout simplement amoureux.... Blanche Neige adolescente est interprétée par Macarena Garcia, une beauté, et une beauté fiérement espagnole, racée, typée.

    La douce abuelita, c'est Angéla Molina, que l'on vit chez Bunuel en concurrence avec Carole Bouquet, vous en souvenez vous? Elle explosait de beauté, à côté de la Bouquet aussi sexy qu'un rôti de veau, avec ses petits yeux porcins. Mais voila: le temps a passé. Parfaitement liftée, maigrissime comme il se doit, toujours idéalement élégante, la Bouquet inchangée peut continuer à faire la couverture des magazines avec ses films, son vignoble, ses amours alors qu'Angéla Molina assume son physique de vieille dame. Mais, toute fripée soit elle, quand elle fait quelques pas de flamenco, elle a un charme, une grâce, une beauté que rien, et même pas l'âge, ne pourra lui retirer......

    J'ai donc pris beaucoup de plaisir à voir ce film de Pablo Berger, comme un exercice de style, et même carrément comme une oeuvre d'art, car quand les images sont aussi recherchées, on peut vraiment parler d'oeuvre d'art. Sol y sombra, la corrida y est à l'image du drame de la vie. Pour autant, passerais je ma vie à voir des films muets et en noir et blanc? Non.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2013
    Un film muet tourné de nos jours en noir et blanc et racontant une histoire mélodramatique, ça ne vous rappelle rien ? Pourtant, on ne peut accuser Pablo Berger de plagiat, puisqu'il porte son projet depuis 2005, et le succès de "The Artist" a eu des conséquences contrastées pour lui : d'un côté, il a convaincu producteurs et distributeurs de la viabilité d'un projet qui pouvait paraître jusque là utopique ; d'une autre côté, il a lui ôté une part de sa surprise et de son originalité, lui barrant sans doute ainsi la route vers la sélection pour l'Oscar du meilleur film étranger. Mais la ressemblance entre les films de Michel Hazanavicius et de Pablo Berger se limite à cette carte d'identité, muet et noir et blanc. En effet, le premier s'est cantonné à un hommage beaucoup trop respectueux aux films hollywoodiens des années 20, perdant au passage la verve parodique des OSS, alors que le second a su réaliser un remix audacieux du cinéma des origines et de la modernité de son regard.

    Pablo Berger raconte avoir vu à 18 ans "Les Rapaces" (1924) d'Erich Von Stroheim, et avoir découvert que le cinéma muet était beaucoup plus exigeant que le parlant :"Au cinéma, le visuel reste le plus important. Les yeux ne mentent pas, les mots si ! ". Il cite aussi ses références : Gance, Dreyer, Murnau, Pabst et Buñuel, dont l'influence se voient dans les choix de cadre privilégiant les gros plans sur les visages, le jeu d'ombres et de contrastes, la composition fouillée des plans et la dynamique du montage jouant aussi bien de l'opposition que de l'analogie, retrouvant ainsi le surréalisme d'"Un Chien Andalou". Ce credo dans la puissance narrative des images est perceptible tout au long du film, avec des scènes souvent très brèves qui remplacent de longs dialogues : Antonio qui détourne la tête quand on lui présente sa fille, coupable à ses yeux d'avoir tué sa mère, le plan suivant cadrant l'infirmière dont le visage s'éclaire d'un sourire, ou la grand-mère qui s'effondre à la fin d'un flamenco lors de la fête de communion de Carmencita, l'aiguille du gramophone tressautant sur le disque de sa fille défunte, puis la robe immaculée de la communiante plongée dans une teinture pour ressortir noire...

    L'histoire est connue, annoncée dès le titre : il s'agit du conte des frères Grimm, qui ne fait d'ailleurs que trois pages et laisse la place à l'interprétation. On retrouve les composantes essentielles du conte originel : la goutte de sang, la mort de la mère, la marâtre, le chasseur chargé de tuer Blanche-Neige, les nains (ils ne sont que 6...), la pomme empoisonnée. Mais Pablo Berger a choisi de transposer l'histoire dans l'Espagne d'avant la Guerre Civile, où les toréros remplaçaient les Rois dans le cœur du peuple, et de jouer à fond sur l'hispanité du cadre narratif, mélangeant images sulpiciennes et gueules qu'on croirait sorties des albums de Cartier-Bresson. Il y a un décalage entre la tonalité très positive des critiques des spectateurs sur Allociné qui rejoignent ainsi les critiques de presse (à la différence de " Tabou") et la note moyenne de ceux qui se contentent de cliquer ; cela s'explique par un lobbying actif des opposants à la corrida qui voient dans le film une exaltation de la tauromachie. Contresens complet me semble-t-il, la corrida offrant juste un arrière-plan théâtral à l'intrigue du conte et imposant des codes visuels subtilement distordus par Berger, comme cette novillada dans un village perdu avec des toréros nains.

    La suite sur les Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2014
    Un film audacieux et renversant de beauté qui revisite avec noirceur le fameux conte. Le cinéaste prend le parti radical de tourner son film sans paroles et en noir et blanc, ce qui rend la narration plus sensible et la photo charmante et envoutante. Il n'en oublie pas pour autant la mise en scène et délivre un film moderne où la caméra se permet beaucoup. Le film est bourré d'idées et toujours très délicat, malgré une ambiance noire et vénéneuse. Le casting est à la hauteur et fait plaisir à voir : Macarena Garcia est une sacrée découverte et finit de donner au film un charme fou.
    Eldacar
    Eldacar

    48 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2013
    Un superbe hommage au cinéma, à milles lieues de l'insipide "The Artist", qui a eu la chance d'arriver en premier sur nos écrans (bien que la production de "Blancanieves" ai débutée avant) et confisquant donc l'impression d'une démarche audacieuse consistant à réaliser un film muet au XXIe siécle. Adaptation du "Blanche-Neige" des frères Grimm dont il reprend la trame narrative en la replaçant dans l'Espagne des années 20 et en la saupoudrant de références à d'autres contes ("La Belle au bois dormant", "Cendrillon", "La Belle et la Bête"), on retrouve dans "Blancanieves" de nombreux éléments propres au genre (la méchante belle-mère, la belle héroïne piégée dans un environnement hostile, le père absent...). Evidemment, les références plus ou moins directes au 7e art sont bien présentes ("Freaks", "Boulevard du crépuscule", "La nuit du chasseur"...) mais on dénote une véritable originalité à la fois dans l'histoire (le contexte changeant beaucoup de choses) et dans la mise en scène. Précise, rigoureuse et d'une splendeur remarquable, elle permet, alliée au jeu pantomimique des acteurs et à la superbe musique de Alfonso Vilallonga, de se passer de nombreux cartons explicatifs. Pablo Berger fait preuve d'une belle imagination et d'une grande fantaisie et parvient sans mal à nous transporter dans un univers parallèle, dont on remarque à peine qu'il est muet. Troisième adaptation du conte "Blanche-Neige" à sortir en l'espace de quelques mois, "Blancanieves" est sans conteste la meilleure.
    Marc  Régis
    Marc Régis

    38 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2013
    A ne pas rater. Des grands moments de cinéma et une histoire passionnante.
    marseyopolis
    marseyopolis

    18 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2013
    fallait oser… très joli film, comediens impeccable, image superbe, et quelle bonne idée. Un petit bonheur. Meme un grand… allez…
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 février 2013
    Magistrale leçon de cinéma qui vient nous rappeler que le muet en noir et blanc est d'autant plus émouvant qu'il impose de maîtriser les fondamentaux de cet art. La qualité de la photographie, le jeu sur la lumière, l'onirisme, la cinématique des corps et des âmes, le sens du récit, l'originalité du scénario, la maîtrise de la réalisation, l'émotion qu'appelle tout cela. La fin est, de plus, formidablement réussie.
    Ce film ringardise totalement dans ce genre "The artist" autant qu'un excellent pastiche "à la manière de" fait face à une véritable oeuvre d'art.
    Le premier très grand film de 2013 à mon sens.
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