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    Blancanieves
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 février 2013
    Tout d'abord, Blancanieves peut sembler difficile d'accès et même incompréhensible par moments, en partie pour les non-hispaniques, en raison des nombreuses références à cette culture. Heureusement, ce n'est le cas que dans la première partie du film, l'histoire devenant plus universelle par la suite. Du côté du casting, rien à dire, si ce n'est que la charmante et talentueuse Maribel Verdu éclipse l'actrice principale, Macarena Garcia, pourtant très prometteuse. Visuellement c'est assez beau, la fin est à la fois surprenante et sublime... Ce Blancanieves est une belle surprise cinématographique.
    JoRod
    JoRod

    63 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2013
    A travers un scénario assez simple mais très bien écrit, Pablo Berger arrive à nous faire vivre diverses émotions dans ce conte désenchanté. L’œuvre en noir & blanc est d’une beauté remarquable. A l’instar de The Artist, Blancanieves signe le retour au premier plan du film muet mais montre qu’il n’a rien à envier à l’œuvre de Hazanavicius. Un conte émouvant, libre et personnel sous un air de flamenco saisissant. Une libre, mais néanmoins réussie, adaptation de Blanche-Neige.
    Gilles C.
    Gilles C.

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2013
    Beau, très beau, un conte de fée un peu décalé par rapport à l'original, on aime ou on n'aime pas, c'est une question de sensibilité. Les têtes des figurants sont impressionnantes "d'hispanité"
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    31 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2013
    Le cinéma muet espagnol ne possède pas un patrimoine des plus immenses. C’est pourquoi la venue de Blancanieves, un peu moins de 90 ans après l’arrivée du parlant, a de quoi intriguer. L’histoire, c’est celle de la petite Carmen, fille de toréro paralysé, confiée à une belle-mère des plus détestables. Après une enfance tumultueuse, Carmen et devenue une très jolie femme. Prise en chasse par le majordome de la maîtresse de maison, elle manque de peu la noyade, sauvée par une troupe de nains saltimbanques. Ces derniers la recueillent et la guident inconsciemment vers son passé – qu’elle a désormais oublié, remplacé par le nom de Blancanieves… Quand l’on peut voir un peu partout Blancanieves comparé à The Artist – deux films qui n’ont pas plus à voir que deux longs métrages parlants de genres différents avec une nationalité différente –, il y a de quoi s’offusquer. Ceux qui ne savent rien du cinéma en ses premières années pourront toujours s’émerveiller à la vision de ce qu’ils considèrent comme inédit : l’audace du réalisateur consistant à ressusciter une époque déchue ne doit en rien constituer une assurance de qualité. Et pour sûr, le long-métrage de Pablo Berger n’a vraiment rien de bien extraordinaire. Si l’on devait attribuer une seule et unique qualité à Blancanieves, cela serait probablement la singularité de son aspect « adaptation » – puisque sous ses airs caliente, le film est aussi un dépoussiérage du mythe de Blanche-Neige et les 7 nains, pour la troisième fois en très peu de temps. Aussi, le charme de la joyeuse bande itinérante de nains parvient sans mal à retranscrire l’univers des années 20… La retranscription du conte se mêlant alors plutôt bien à l’Espagne des toréros, l’enjeu de Blancanieves en ressort plutôt réussi. Scénario convaincant, donc. Par ailleurs, les interprétations de comédiens sont en tous points satisfaisantes, du premier rôle au plus petit. De Macarena Garcia (belle découverte) aux sept nains en passant par l’excellente Maribel Verdu (Tetro, Le Labyrinthe de Pan). Si Singin’ in the Rain abordait avec humour la maladresse des acteurs de muet à s’adapter au parlant, Blancanieves démontre que l’inverse demeure bien plus aisé. De plus, Pablo Berger ne tombe à aucun moment dans le piège de l’anachronisme involontaire. Cependant, il est certain que Blancanieves à tend à jouer de sa singularité – au 21ème siècle, j’entends – pour délaisser les simples mais indispensables bases de la mise en scène. Si quelques scènes impressionnent par la tension qu’elles dégagent, le film dans son ensemble s’avère trop peu passionnant pour côtoyer l’excellence de bout en bout. Il s’en dégage ainsi certaines longueurs quelque peu décevantes. D’autant plus que les quelques trouvailles esthétiques que l’on attribuera au long-métrage finissent par lasser, faute d’être régulièrement exploitées. En résulte un style visuel plutôt intéressant, qui repose tout de fois trop sur la beauté naturelle du noir et blanc granuleux. En conclusion, Blancanieves – s’il confirme la tendance des films de patrimoine à revenir plus nombreux dans les salles – n’a rien d’une très grande surprise en ce qu’il n’a finalement pas grand-chose d’extraordinaire si ce n’est sa carrure de film muet. Le long-métrage s’avère toutefois plutôt bon, merveilleusement mis en musique par Alfonso de Vilallonga dans une bande-originale qui donne envie de taper du pied, au rythme des pas de danse.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2013
    La transposition du conte à l'univers des toreros est tout à fait brillante et intelligente. Les acteurs sont exceptionnels. La stylisation parfois excessive gâche un peu le spectacle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 février 2013
    Effectivement Allo ciné a un gros problème de comptage d'étoiles. Ce n'est pas sympa pour le film et me le doute sur les autres!
    D'après mes calculs se serait plutôt vers les 3 étoiles et demi. On corrige!
    selenie
    selenie

    6 344 abonnés 6 208 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2013
    Après "The Artist" voici un autre film muet en Noir et Blanc... Après les critiques dythirambiques dans les médias pros on ne peut qu'être assez déçu malgré toutes les qualités certaines de cette oeuvre. Le réalisateur offre là son second film après "Torremolinos" (2005). A la différence de Hazanavicius sur "The Artist" Pablo Berger ne tente pas vraiment de moderniser le Noir et Blanc, il assume le grain d'image en tournant en Super 16 afin de se rapprocher au plus près du grain des années 20. Placé le conte de Blanche-Neige dans le mileu de la tauromachie des années 20-30 est en soi une vraie originalité, l'exotisme apporte un regard nouveau ; cependant on remarque que le rapport avec le conte reste très très libre. Le film est magnifique, le Noir et Blanc a toujours un attrait aussi sublime et envoûtant néanmoins plusieurs choses font que ce film ne devrait pas mériter des opinions aussi enjouées... Au début, le second mariage arrive bien vite si on compare à l'enfant qui est toujours bébé dans les couloirs de la maternité. Lors du trépas de la grand-mère le surjeu de l'actrice est assez grotesque. Parfois très réaliste, parfois plus dans le conte le film trouve rarement le juste milieu passant d'un genre à l'autre. Mais le plus gênant, d'autant plus pour un film muet, reste la musique souvent inadéquate notamment et, surtout, lors des passages les plus dramatiques. Sinon le film est magnifique dans sa forme, un peu de freaks, de poésie, d'humour noir, et ce mélange tauromachie/flamenco qui ajoute un sel non déplaisant. En résumé ce film est loin d'être le chef d'oeuvre que veulent bien nous faire croire les professionnels de la presse, mais il ne faut pas non plus rester hermétique à un film qui sort des sentiers battus, qui ne manque ni d'audace ni de charme. Notons d'ailleurs la perfection, la sublime tristesse du tout dernier plan.
    Appeal
    Appeal

    162 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2013
    Peut-être que ce que je vais dire passera pour du gros préjugé, voir même un peu raciste, mais qu'importe. Pour moi Blanca Nieves, c'est un film espagnol ; je ne parle pas de sa nationalité, il l'est, mais de son style. Style qui comprend des qualités et surtout... des défauts.

    Alors il me faut relativiser tout de suite, car je lui attribut tout de même un 7/10. Ce film a un premier atout incroyable, qui est le véritable intérêt du film : pour dire généralement, sa forme, et plus spécifiquement, la photographie, la lumière, la mise en scène, tout cela est fabuleux. C'est un film réellement beau et soigné, les plans sont assez ingénieux, le montage est très travaillé. D'ailleurs peut-être qu'on pourra lui reprocher un petit quelque chose de trop académique. Certains montages sont trop récurrents, trop bien exécutés; certains plans sont beaux mais pas assez naturels, "la caméra se voit trop", on sent trop la volonté du réalisateur de montrer son jolie plan plutôt qu'il soit dans le mouvement des protagonistes. Malgré tout, l'intention est fortement louable, d'autant que l'hommage aux films muets noir et blanc est réussi. Réussi car Pablo Berger a évité l'erreur classique : vouloir faire un film muet noir et blanc à l'ancienne, ce qui ne présente aucun intérêt. Non, Pablo Berger fait un film qui prend le meilleur de l'ancien temps avec aussi des techniques modernes, notamment sur les plans, et c'est tant mieux.

    Alors pourquoi je suis sceptique, c'est que j'ai trouvé ce film très naïf. Ce fût ma première réaction à la sortie de la salle : c'est très espagnol, très social espagnol, très niais en sommes. C'est après réflexion que je me modère un peu, parce que j'ai tout simplement oublié que le film s’appelait Blance Neige, qu'il tire donc plus ou moins son influence des contes. Malgré tout, ce côté naïf chez les personnages m'a un peu gavé, le manichéisme est en fête, les clichés de fond et de formes sont de sorties, et l'émotion en prend un sérieux coup. Il y avait matière a faire quelque chose de très mélancolique, mais c'est tellement basique qu'on en perd tout charme possible. Pour préciser cependant, le film est en deux parties, et la première est vraiment un ramassis de clichés. Je suppose que Pablo Berger est allé chercher son script sur viedemerde.com tellement la vie de Carmencita est invraisemblable. Cette premiere partie est parfois touchante, mais longue et moins intéressante que la seconde. C'est dans la seconde qu'on s'amuse plus, avec les références à Blanche Neige, mais aussi parce que le rythme s'accélère et qu'il y a une plus grande variété dans les émotions.

    Ce que j'aimerai tout de même souligner, et qui me permet de rajouter 1 point à BlancaNieves, c'est le second sujet, tout aussi primordial, abordé dans ce film : la corrida. Impossible d'aborder ce sujet sans avoir déjà une opinion, donc je vous expose clairement la mienne : j'y suis favorable, et j'ai toujours trouvé que c'était une pratique culturelle fabuleuse. Outre le fait que Pablo Berger le met très bien en scène, notamment l'introduction qui est assez magnifique, je trouve surtout qu'il lui rend hommage d'une bien belle façon. On saisit, et cela sans parole, toute l'intensité du moment, mais aussi le duel très respectable entre le toreador et le taureau, surtout le respect que le toréador a pour la bête, de même que le public. Cela devrait suffir, a mon sens, a expier tout commentaire des "anti" au sujet de la barbarie de ce spectacle, qui est en réalité une magnifique forme de respect à l'animal. Malgré tout, Pablo Berger n'est pas con : en affirmant clairement son amour pour la corrida, en plaçant son action a Seville capitale mondiale de ce spectacle, et en glorifiant les toréadors en les montrant fort sympathiques, le réalisateur espagnol à aussi clairement purger son film de tout l'aspect violent, pour ne garder que ce que tout le monde pourra trouver de beau. Tres fort par les temps qui cours, où ce genres de pratiques ne sont pas bien vues.

    Je finis rapidement sur les acteurs, pas grand chose à dire car ils sont tous très sincères dans leur jeu, c'est d'ailleurs pour le coup le véritable avantage des films espagnols : s'ils sont naïfs, les acteurs ont toujours de belles expressions qui viennent du coeur. Un film simple mais beau en somme, chacun y tirera quelque chose, sur l'enfance, le rapport féminité masculinité, sur les traditions espagnols, sur les taureaux etc. A voir en étant au moins sensible à la beauté des images.
    http://sens.sc/T7ic9K
    Fbienne D
    Fbienne D

    16 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2013
    Film muet en noir et blanc : 5 personnes dans la salle ! Dommage, c'est un joli film qui mérite le déplacement. Trop long quand même.La petite fille, lumineuse, m'a plus convaincue que la jeune femme.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 janvier 2013
    Blancanieves est, tel que je l'ai entendu en fin de séance, un "bon muet". On retrouve en effet tous les codes du film muet, ce qui finalement peut désarçonner au départ. En effet, contrairement au récent The Artist de Michel Hazanavicius qui se voulait un hommage ludique au genre, le film de Pablo Berger quant à lui s'inscrit directement dans le genre.
    Le jeu se veut ici un peu exagéré, les cartons parfois superflus... Sans être le meilleur du cinéma muet, il y a tout de même spoiler: ... La suite sur Plog Magazine, les critiques des ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/01/blancanieves.html
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    Ce que j'ai aimé dans ce film c'est le choix des acteurs, la transposition du conte de Blanche Neige dans le monde de la tauromachie, fallait oser ! Quelques beaux moments de joie avec la grand-mère, le père, les nains... Par contre je n'aime pas du tout la fin et la trouve très glauque! Des moments très caricaturaux notamment l'arrivée de la petite chez son père, la belle-mère... C'est quand même un film que je conseille en précisant que c'est en noir et blanc et muet car c'est un détail que je n'avais pas lorsque je suis entrée dans la salle !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 janvier 2013
    On respire l'Andalousie à chaque instant de ce film, que ce soit avec le flamenco omniprésent le long de toute l'oeuvre, les azulejos qui décorent certains intérieurs, l'univers des corridas. Comme dans "The Artist", il faut saluer cette volonté de récupérer une autre façon de faire du cinéma, moins réaliste, plus théâtrale, l'absence du son obligeant les acteurs à exagérer parfois leurs gestes pour transmettre leurs sensations. Et puis, il y a Maribel Verdu!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 mars 2013
    Assez impressionnant dans la manière radicale qu’il a de prendre en main et de réinventer une histoire archi-connue, ce film a un vrai charme, quelque chose d’envoutant, qui transporte le spectateur dans de drôles de recoins de son âme. La première belle surprise de l’année.
    Caroline S
    Caroline S

    14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2013
    j'y suis allée sans savoir que le film était muet et noir et blanc, entraînée par une copine et j'ai vraiment été touchée par ce film, la musique était superbe ... D'ailleurs pour ce qui y verrait une apologie de la tauromachie, on y voit aucun taureau sacrifié, les taureaux gagnent même face à l'homme au début puis spoiler:
    un est gracié à la fin. Bref, puisque je ne pense pas que le réalisateur de dexter vante les mérites des meurtres, je pense juste que la corrida met du mouvement dans ce film qui évolue au rythme de l’Andalousie. Les larmes aux yeux pendant toute l'enfance de Carmen, un peu plus de rire un fois face à blancanieves et les 7 toreros. Seule la fin m'a un peu déçue...
    Sunset Blvd
    Sunset Blvd

    5 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2013
    Après The artist, mais dans un tout autre registre, courez voir ce film N&B avec un beau travail de traitement de l'image avec du grain, muet mais avec une superbe musique, espagnol, de toute beauté, une photo extraordinaire, des plans magnifiques, des acteurs photogéniques.

    J'ai été transportée par la beauté de tous les personnages, leur tragédie et l'humour noir du réalisateur, et surtout une fin réussie.

    On y retrouve tous les cauchemars de l'enfance, les ombres, les peurs, l'abandon, présents dans différents contes, et aussi les grands classiques du genre au cinéma tel Freaks et le monde du cirque de Tod Browning entre autres...
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