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    Blancanieves
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    221 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 octobre 2013
    Ce film est d'une beauté impressionnante, l'émotion est toujours à fleur de peau, la musique est prenante (il s'agit du meme orchestre que pour le film "the Artist"), les gestes sont magnifiés, orchestrés. Les costumes sont magnifiques. Ce film, qui peut paraitre classique par sa forme (le noir et blanc, la tradition espagnole), est pourtant bourré de subtilités et d'originalité. Une belle réussite !
    Yetcha
    Yetcha

    858 abonnés 4 370 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 octobre 2013
    Culotté toujours de faire des films muets et noir et blanc aujourd'hui. Saluons donc déjà la performance du réalisateur qui nous plonge de cette façon plus facilement dans l'époque contée. Très "espagnole", l'ambiance et l'idée de mêler ça au célèbre conte Blanche-neige sont aussi de riches idées. Malgré ça, ne n'ai pas aimé, mais attention, le film est très bon, c'est juste moi qui n'adhère pas à cette atmosphère. J'aurai certainement porté aux nues si cela s'était passé au Japon, Chine ou Corée parce que c'est plus ma tasse de thé. Mais là, comme ce n'est pas le cas... A réserver donc aux aficionados de l'Espagne.
    Zoé B.
    Zoé B.

    457 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 octobre 2013
    Séance de rattrapage pour un film que j’avais bêtement raté à sa sortie. Mais le DVD a ceci de bien, comme le livre : Il vous permet de posséder une œuvre, la garder près de vous, la reprendre quand elle vous manque. Et "Blanca Nieves" est vraiment une œuvre. Une œuvre d’art. Un chef d’œuvre.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 329 abonnés 4 112 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2013
    Pablo Berger nous offre avec Blancanieves l’une des plus belles adaptations du célèbre conte des frères Grimm. En rendant hommage au cinéma des années 20, le réalisateur nous présente un film sans mots où la musique nous porte dans le sud de l’Espagne. La beauté de Macarena Garcia nous émeu à chacun de ses gestes. Berger réinvente donc Blanche-Neige grâce à de la finesse, de la justesse, de la retenue et de la poésie.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    eduboisgeoffroy
    eduboisgeoffroy

    50 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2013
    Magnifique ! Superbe interprétation, portée par une mise en scène parfaite et une photographie éblouissante
    Même si on peut regretter quelques effets répétitifs, ne vous laissez pas décourager par les premières du film, il faut aller le voir! Un "the artist" bis mais en beaucoup plus contemporain
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 août 2013
    Certes tout n'est pas parfait, mais la plupart du film atteint le génie. Les mouvements de caméra sont impressionnants, auxquels il faut ajouter le jeu irréprochable des acteurs principaux. Une vraie merveille, bien meilleure, à mon sens, que The Artist.
    manuinho
    manuinho

    4 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2013
    Chapeau bas Torero , Olé ! Quelle
    maestria que ce petit bijou de film . Tous les personnages , tous , sont remarquables ou beauté , sensiblité , humour , tendresse , cruauté les emmènent dans une musique endiablée . Magique et merci .
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 147 abonnés 4 159 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mai 2019
    C’est d’Espagne que depuis une décennie on attend les surprises au sein d’un cinéma européen encalaminé depuis l’aphasie du cinéma italien qui ne s’est jamais remis de la décrépitude de Cineccita suivie par le déclin du cinéma anglais qui s’était paradoxalement nourri des vicissitudes des années Tatcher, et le conformisme d’un cinéma français confortablement protégé par un système original d’auto-financement ne poussant pas à la prise de risque. Dans les traces de Pedro Almodovar, le cinéma fantastique espagnol s’est mis à l’aube des années 2000 à briller de mille feux sous l’égide des Balaguero, De La Iglesia et autre Amenabar. Pablo Berger dont la production est très limitée, son dernier film « Torremolinos 73 » datant de 2003 s’est lancé dans la transposition du célèbre conte des frères Grimm dans l’Espagne des années 20. Espagne où la tauromachie constitue alors l’opium du petit peuple (leçon que saura retenir Franco) . Tous les ingrédients de Blanche Neige sont bien présents mais revus et corrigés à la sauce ibère. Le spectateur nourri à la version Disney n’est donc pas perdu et ainsi Berger peut user à sa guise de l’esthétique particulière dont il entend habiller le conte, un noir et blanc au fort contraste agrémenté d’un retour au film muet comme pour mieux nous immerger dans cette période où la parole n’avait pas encore envahi les écrans. La symbolique très marquée de Blanche Neige autorisait pleinement ce parti pris que Berger a surtout exploité pour magnifier les expressions de ses acteurs comme au bon vieux temps des Rudolph Valentino et Gloria Swanson. La technique actuelle permet un harmonieux mélange entre un expressionnisme retrouvé et une qualité visuelle bien plus sophistiquée qu’à l’époque des Borzage ou Murnau. Ces derniers temps la pratique semble se propager comme une réaction à l’envahissement des effets spéciaux et au déclin de l’imagination scénaristique. Le muet par ses contraintes peut constituer l’occasion de retrouver le chemin de l’authenticité et de la créativité . Certains y verront sans doute un exercice vain et surfait et peut-être même l’aveu encore plus flagrant d’une incapacité à se renouveler autrement que par le refuge dans un passé qu’il sera à tout jamais impossible de rescuciter. A chacun son avis sur le sujet. Pablo Berger qui est aussi à l’écriture aura su fondre les grandes thématiques du conte dans la geste espagnole montrant ainsi l’universalité de l’œuvre des frères Grimm. Les actrices sont toutes magnifiques avec une prime pour la toute jeune Sofia Oria troublante de luminosité et surtout pour Maribel Verdu qui saisit l’occasion unique qui lui est donnée d’imprimer sa marque à cette marâtre tout à la fois cruelle et sexy en diable. Nul doute qu’après le succès de « The artist » et la surprise de ce « Blancanieves » d’autres initiatives vont naître de par le monde. Attention toutefois à ne pas dévoyer ce recours à une technique qui demande un certain doigté pour ne pas dire un doigté certain. On peut donc craindre le pire en cette époque où la moindre initiative réussie est dupliquée sans fin jusqu’à l’épuisement de la dernière pépite. En attendant offrez vous ce voyage dans cette Espagne d'avant le franquisme.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    125 abonnés 1 616 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juillet 2013
    En Andalousie dans les années 20, la petite Carmen, né d’un père Toréador de renom et d’une danseuse tout aussi célèbre sera Blanche Neige. Inutile d’en dire plus, la première scène est tellement forte que dévoiler la suite est vous faire perdre la surprise de la mise en place de l’histoire. C’est le conte originel revisité par un réalisateur de talent espagnol : Pablo Berger. La trame est Blanche Neige car élevé par une belle mère acariâtre jouée par une formidable comédienne : Maribel Verdu. Cette odieuse femme jalouse de sa belle fille mais non par sa beauté, mais parce qu’elle lui vole la vedette médiatique et qu’elle se retrouve en page 6 du magazine en vogue ; voilà un signe de modernité dans le propos. De même cette belle mère sadique est montrée comme un pervers sexuel chevauchant son chauffeur cravache à la main. C’est pas fini le chauffeur devant assassiné Carmen (Blanche Neige) n’échouera pas par pitié comme dans le conte mais à cause de sa libido. Continuons : sans user de la morbidité primitive de Tod Browning, les 7 nains sont exploités comme une curiosité de foire à la « Freaks » : film référence des années 30. Une lecture tout espagnole, moderne et orientée sur le désir se démarquant du conte initial. Blanche Neige deviendra aussi tour à tour Alice, Cendrillon (l’enfant esclave) et au final La belle au bois dormant.
    Ce film est une véritable féérie poétique, très personnelle, visuellement étincelant, intelligent et loin des clichés. Une grande réussite, épatant. L’exploitation du noir et blanc très prisé en ce moment est plus proche ici de « The Artist » que de « Tabou » du fait qu’il reste assez ancré dans les racines du genre : format 4/3, noir et blanc, muet constant, musique accompagnant chaque scène. Celle-ci pourrait être à la longue assommante mais non elle sublime constamment le film ; la bonde son est très inventive faîte de sonorités traditionnelles souvent mais toujours au service de l’histoire et au diapason des mouvements de champ. L’absence de dialogue est même un plus, le jeu des acteurs sert totalement l’émotion ; le réalisateur est même très avare de cartons de texte, il aurait même pu y en avoir aucun tellement l’image suffit à elle-même. Ici contrairement à « The Artist » qui rendait magnifiquement hommage aux films d’époque et donc plus scolaire et nostalgique ; la modernité est au rendez vous car il ose.
    Beau et cruel jusqu’à la dernière larme… A voir impérativement…
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 novembre 2013
    Tout à fait d'accord avec le commentaire d'Andelle(c'est suffisamment rare pour être signalé),je serais cependant plus indulgent:malgré des longueurs certaines(rien à voir avec l'enlevé et formidable "The Artist",à plusieurs reprises on sent l'assoupissement poindre son nez)ce film opère un charme(certain)mais bon,ça manque un peu de peps quand même.
    Septième Sens
    Septième Sens

    81 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2013
    En 2012 sort The Artist. Après son passage au festival de Cannes, le film muet rafle tout sur son passage pour son hommage à Hollywood. Aujourd'hui sort Blancanieves, un autre film muet qui fait bien moins parler de lui. Pourtant, c'est une oeuvre aussi (et même peut-être plus) brillante que son prédécesseur. Elle s'inspire du conte des frères Grimm et transforme Blanche-Neige en toréador, qui va rencontrer six nains sur son passage. Curieux.

    Nous blâmions il y a quelques temps les adaptations sans inventivité ni saveur. Oubliez les deux précédents Blanche-Neige et intéressez-vous à cette adaptation créative ô combien maîtrisée. En transformant les codes de ce conte, Pablo Berger arrive à implanter la culture de son pays (la corrida, le flamenco, la religion) tout en nous proposant un film esthétique, sublimé par une image en noir et blanc somptueuse.

    Il est vrai que le pari était osé, mais le résultat est réellement au-delà de nos espérances. La magie du muet fonctionne, et ce genre cinématographique est magnifié (mouvements corporels avec la danse, toreros faisant leur chorégraphie). Inspiré du cinéma muet des années 1920 avec ces ouvertures et fermetures à l'iris et ces gros plans comme on n'en fait plus, Blancanieves nous rappelle qu'il y a eu un tout autre type de cinéma avant celui qu'on connaît aujourd'hui. Il revient au source du septième art sans faire une pâle copie de ses modèles. C'est une pure création divertissante et très inventive, qui nous marquera par sa poésie et certaines scènes magistrales.

    En terme technique, le cinéaste a choisi de vrais partis pris : de nombreuses incrustations (repensons au coq), une caméra souvent subjective, et quelques côtés expérimentaux avec ce montage alterné dynamique et parfois même épileptique. Sans oublier l'utilisation du Super 16 pour maintenir le grain à l'image, Blancanieves s'avère être une oeuvre à la plasticité irréprochable. La musique allant parfaitement bien avec le rythme de la narration, Pablo Berger s'amuse à jouer avec le son direct de temps en temps grâce aux instruments.

    Certains reprocheront la trame trop linéaire de ce film, mais le réalisateur a peut-être voulu rendre son récit le plus fluide possible pour ne pas perdre les spectateurs. N'y allons pas par quatre chemins, Blancanieves tient presque du chef-d'oeuvre, car c'est un film qui ose et qui, de surcroît, réussi sur tous les tableaux. Félicitations.
    keating
    keating

    51 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2013
    Blanche-Neige en toréador ... il fallait avoir des sacrées « cojones » pour tourner un film pareil! Et en plus lui offrir une forme artistique très travaillée, en noir et blanc sans dialogues! Il s'agit clairement de l'un des films les plus audacieux et originaux que j'ai pu voir récemment. Dans la lignée de « The Artist » et « Tabou », Pablo Berger rend hommage au cinéma muet, jouant sur le noir et blanc, les intertitres, et beaucoup de codes de ce cinéma du passé. Cependant, il serait un peu simpliste de voir seulement là un effet de mode. Car s'il est possible de s'amuser à relever toutes les influences visuelles ou sémantiques qui agissent sur le long-métrage, elles ne sont jamais là gratuitement, et finissent par créer une vraie oeuvre authentique, possédant une vraie unité. Citons quelques exemples de ces références, assumées et digérées par Pablo Berger : Murnau et l'expressionnisme (puissance significative des images, notamment des visages), Todd Browing (les nains renvoient clairement aux Freaks), Alfred Hitchcok (imagerie voyeuriste, notamment via des images de trou de serrure) ou encore Almodóvar (mise en scène décalée autour de pratiques sexuelles, via la belle-mère). Toute une série d'univers, on le voit, à la fois classiques et modernes, que le cinéaste espagnol a réussi à mettre au service de son histoire. Sur le fond, j'ai adoré cette adaptation moderne et espagnole du conte de fée des frères Grimm, d'ailleurs rejoints par d'autres référents de l'univers des contes, comme Cendrillon ou Alice aux pays des merveilles. Placé dans l'Espagne du siècle passé, l'Espagne des corridas et du cirque, Blanche-Neige prend une toute autre signification. Elle devient celle qui parvient à vaincre toutes les formes de prédestination, de préjugés, de symboles d'une société machiste, à travers cette merveilleuse image, tellement osée : Blanche-Neige dans une arène face aux taureaux! Et ce fond travaillé est toujours accompagné de moments légers, ludiques, bien aidés par les personnages burlesques comme les nains. Du sérieux, de la légèreté, et de l'émotion aussi, à travers les belles relations très imagées entre les personnages : Blancanieves et son père, puis avec les nains. Une émotion qui atteint son sommet dans un final très audacieux lui aussi, tout en suggestion. Signalons encore une très belle musique, entre flamenco et partitions orchestrales typiques de films muets. « Blancanieves », c'est donc une façon de réinventer l'imaginaire des contes de fées, et peut être, qui sait, l'imaginaire du cinéma par la même occasion.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 juin 2013
    Bien, mais il fait être averti: de la culture andalouse, du film muet et noir et blanc.
    Spécial. Je ne regrette pas.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    56 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2013
    Superbe. Musique, décor, belle femmes, costumes et une pointe de suspens, tout y est.
    Bon j'ai pas résumé le film de la meilleure manière mais pour ceux qui ont aimé "The Artist" foncez voir Blancanieves. On flirt avec le chef d'oeuvre pour ma part.
    Je ne sait pas si je préfère l'un ou l'autre mais les 2 remettent le muet au gout du jour avec les moyens du 21ème siècle pas sans talent ni imagination !

    Blancanieves est beau, festif, parfois triste mais un véritable conte à regarder avec ses enfants.
    Ce qui pour leur culture sera plus utile qu'un "Twilight"ou un "Springbreak" même si ces deux derniers ne peuvent évidemment pas tenir la comparaison. Vive le muet. Bon film à tous
    Frédérik P.
    Frédérik P.

    103 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 juin 2013
    Dans Blancanieves, il y a un aspect authentique qui nous ramène aux premiers films étranges. L’utilisation des nains itinérants qui finiront dans une foire n’est pas sans rappeler l’étrangeté de Freaks, la monstrueuse parade ou Elephant Man. Le mélange de ce genre avec celui l’Espagne et la tauromachie fait de cette version de Blanche Neige un objet fascinant qui rappelle toute la monstruosité et l’étrangeté initiales des contes de Grimm avec une grande et belle modernité.
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