Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Cinephille
162 abonnés
628 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 26 janvier 2013
Je suis embarrassée pour mettre une note à ce film. En effet il a des atouts formidables : une esthétique magnifique et tenue de bout en bout, une réécriture de l'histoire de Blanche Neige matinée de Cendrillon et Belle au bois dormant avec beaucoup d'humour et d"inventivité, une musique parfaitement adaptée. Mais il a aussi des points faibles : un ventre mou au milieu qui fait qu'on peut être tenté de quitter la salle, un ancrage très espagnol (corrida, corrida, surréalisme, corrida, nains sortis d'un tableau de Goya, corrida, cruauté) qu'on peut trouver lassant ou ne pas apprécier. Si on recherche au cinéma un ton personnel, une forme et une esthétique, on sera tout de même favorablement impressionné par ce film très particulier et très cohérent. Et on pourra aussi contempler la beauté des actrices principales, la façon dont elles sont mises en valeur, mais également les trognes des figurants de la foule.
Je crois que c'est un des plus beaux films que j'ai vu de ma vie !! Et ceux qui disent que l'on a dû tuer des toros lors du tournage n'ont pas vu le film parce qu'il n'y a aucune scène de mise à mort dans le film. Le conte est parfaitement repris avec des airs de flamenco et de tauromachie (sans mise à mort je précise). L'esthétique est parfaite. Tout est émouvant et les actrices sont sublimes... A na pas rater !!
Disons que c'est un éloge de la tauromachie sur fond du conte des frères Green avec son lot de licences: Blanche neige. Pablo Berger fait un choix esthétique avec une vrai beauté des images (un peu trop stéréotypées à mon goût) et une musique qui fait partie des personnages principaux que, avec la culture d'espagnole de la tauromachie forment les arcanes de ce pais depuis Goya. Transposition moderne du conte germanique en terre andalouse dans les années 20. Tous ces paris réalisés par le réalisateur des choix scenaristiques, historiques, d'acteurs et de clins d'œil au conte original, plus ou moins opportuns, seraient plutôt discutables. En plus le noir et blanc-muet arrive tard pour l'effet surprise....après The Artist. Mais malgré les stéréotypes sur la "culture" du monde du taureau qui regorge sur ce film, il mérite de être vu, ne serait ce que par sa fin surprenante et émouvante. Pour moi le personnage gagnant est largement la musique, classique et moderne à la fois. À voir quand même.
Laissons de coté le débat sur la corrida, etc... Ce film est juste mauvais. On le compare à "the artist" qui avait lui le mérite de ne pas être terriblement soporifique !
Le film a été primé au festival du film chiant de-sais-pas-trop-où... donc il a eu des supers critiques... donc il y eu de la pub et de l'affichage.... Et je me suis fait avoir. Le film est complètement raté, ennuyeux... JE NE ME FERAIS PLUS JAMAIS AVOIR !
Magnifique ! Muet noir et blanc qui relègue The Artist au rang de film commercial. L'image et la musique sont des personnages à eux seuls,... Je n'ai jamais vu une adaptation moderne aussi juste que celle qui est faite ici, et la fin... vaut d'aller le voir !
Quelle déception ! Au vu de quelques critiques que j'ai vu lu dans la presse, je suis allé voir ce film. Aie, aie, aie. L'esthétique vantée ici et là est d'un mauvais gout absolu (une revisite de l'expressionnisme par un photographe pompier). L'histoire est convenue (blanche neige revisitée, comme à peu près 5 films cet année !) , attendue et donc épuisante.
Le problème avec ce film espagnol est qu'il vient beaucoup trop tard après The Artist. Il reprend la même forme (hasard ou copiage ?) : noir et blanc, muet, que de la musique et image carrée. Il y a donc un effet de surprise en moins. Par contre, l'idée de retranscrire le conte de Blanche-Neige en Espagne au début du XXè siècle et dans le milieu de la tauromachie est plutôt originale.... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-blancanieves-114677569.html
On ne sort pas de la salle en pensant à ramasser le manteau et l'écharpe... mais les morceaux de son coeur qui ont explosé d'émotion et de joie tout au long du film. Quel beau cinéma! Quelle merveille!
Un film en noir et blanc et dépourvu de dialogues ? Non, il serait vain de comparer The Artist et Blancanieves. Le premier est un hommage appuyé au cinéma muet américain, le second se nourrit d'expressionnisme allemand avec Freaks de Tod Browning en clin d'oeil malicieux. Mais cette relecture étonnante de Blanche Neige, en terre andalouse, dans les années 20, sur fond de tauromachie et de flamenco, est un film moderne qui n'utilise que certains codes du cinéma d'avant le parlant et quelques éléments du conte des Grimm pour mieux imposer une patte originale et personnelle dans le registre du drame. La photo est somptueuse, les trouvailles visuelles abondent et l'interprétation médiane entre les outrances de jeu d'antan et une sobriété de bon aloi. Et quelle élégance et fluidité dans une mise en scène sans cesse inventive ! Le tempo est donné par les arpèges d'une musique symphonique quand une complainte plus ibérique ne vient pas dynamiser le film. Des séquence en accéléré se dégustent à un moment clé sur fond de castagnettes endiablées. Inouï ! Blancanieves, malgré une première partie parfois laborieuse, prend de l'ampleur dès que son héroïne recouvre sa liberté et retrouve sa joie de vivre au sein d'une troupe de 6 nains (oui, 6 !) tauromachiques (sic). Poétiques, lyriques, euphoriques, les scènes s'enchaînent avec grâce jusqu'au dénouement d'une sublime tristesse. On en oublie les références au cinéma du passé pour célébrer un oeuvre à nulle autre pareille, incroyablement cruelle comme tout conte qui se respecte.
J'avais confessé m'être ennuyé devant l'apathie maniérée de "Tabous".....Alors je pousse un ouf de soulagement après la vision de ce film.....Cette Blanche neige des frères Grimm est revisitée dans un contexte hispanique qui lui ajoute de la subtilité et de la profondeur....C'est peu dire..... Beauté du noir et blanc, musique exclusivement espagnole, chuchotements de guitare, de flamencos feutrés, la technique est un régal, avec des références picturales parfois à la Dali, ou la Goya (je pense à la scène de photo avec le père décédé où ironie culturelle on demande à la personne qui pose avec le mort un surprenant "SOURIEZ".....) Et puis il y a l'histoire de ce drame, une histoire sur fond de tauromachie, où l'émotion des personnages est permanente (un peu comme dans "the artist"), l'histoire d'une petite fille qui perd sa mère à la naissance et son père quelques années plus tard......Carabosse est aussi dans l'histoire, gothique et jalouse, et puis plus tard les sept nains difformes comme s'ils étaient sortis d'un film en noir et blanc deTed Browning appelés Freaks, comme le rappelle judicieusement un internaute..... Voila un film qui fera carrière d'une façon ou d'une autre dans l'histoire du cinéma, il a trop de qualités pour en être autrement (du moins je le lui souhaite).....
L'art de faire un film muet (et en noir et blanc) n'est pas perdu. Blancanieves est un chef d'œuvre visuel où les images et la musique donnent des frissons, sur une histoire pourtant archiconnue. La tauromachie, le flamenco, les tenues et les contrastes d'Andalousie, sont superbement retranscrit dans ce somptueux noir et blanc. Laissez vous surprendre. On est bien au-dessus de The Artist.