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    Blancanieves
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    221 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    Un très beau film, bien plus original et fini que "The Artist". Sous le récit du conte bien connu et sous la forme rabâchée du film muet, une multitude de détails inattendus crée un univers singulier.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    J'ai été surpris en voyant qu'il s'agissait d'un film muet. Mais le réqukt
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 janvier 2013
    Blancanieves est, tel que je l'ai entendu en fin de séance, un "bon muet". On retrouve en effet tous les codes du film muet, ce qui finalement peut désarçonner au départ. En effet, contrairement au récent The Artist de Michel Hazanavicius qui se voulait un hommage ludique au genre, le film de Pablo Berger quant à lui s'inscrit directement dans le genre.
    Le jeu se veut ici un peu exagéré, les cartons parfois superflus... Sans être le meilleur du cinéma muet, il y a tout de même spoiler: ... La suite sur Plog Magazine, les critiques des ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/01/blancanieves.html
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    Un film muet, espagnol et en noir et blanc. Ce n'est pas très alléchant, et pourtant le résultat est plus que convaincant!
    "Blancanieves" est un film somptueux et éclatant. Contemporain également, car il ne se contente pas d'imiter le cinéma muet. On décèle, à travers les mouvements de caméra portée et les angles de vue de Pablo Berger, une étonnante spoiler: suite sur Plog Magazine, les Critiques des Ours: http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/01/blancanieves.html
    poet75
    poet75

    265 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    Après "The Artist" qui, certes, ne manquait pas de charme, mais qui se cantonnait trop, à mon goût, dans le registre de l'hommage compassé et, somme toute, peu inventif... Après la sublime deuxième partie de "Tabou", le film magistral de Miguel Gomes... Voici "Blancanieves", un film de Pablo Berger d'une sidérante beauté.
    Encore un film muet, eh oui, mais un film qui sait échapper au piège dans lequel est tombé Michel Hazanavicius, un film qui sait non seulement retrouver les codes du cinéma muet, mais qui les réinvente et qui les réenchante pour le plus grand bonheur du spectateur.
    Pablo Berger s'est inspiré du conte des frères Grimm, mais pour en faire quelque chose de neuf et de surprenant: Blanche Neige au pays de Carmen! Et précisément, Carmen est le prénom qu'il a donné à l'héroïne. On retrouve bien des éléments du conte: la marâtre qu'il faut fuir, les nains qui recueillent l'abandonnée, la pomme empoisonnée... Mais tout est tellement réimaginé qu'on a l'impression de découvrir cette histoire pour la première fois. Ainsi, pour ne prendre qu'un exemple, les nains sont-ils ici des forains qui présentent un spectacle de tauromachie...
    Le réalisateur a fait un travail extraordinaire non seulement sur le scénario, comme je viens de le dire, mais sur la direction d'acteur et sur la photographie. Il y a énormément de gros plans, mais les acteurs sont tellement excellents, tellement bien dirigés, que tout semble parfait. Une mention spéciale doit être faite des deux actrices qui jouent le rôle de Carmen - Blanche Neige: Carmen enfant et Carmen adulte.
    Pour finir, je dirai que ce film compte désormais parmi les oeuvres qui ont été capables de me faire aimer, le temps qu'elles durent, ce qui d'ordinaire m'est indifférent, voire ce que je trouve détestable! Dans le domaine de l'opéra, il y avait déjà "Der Freischütz" de Carl-Maria von Weber, opéra qui me séduit chaque fois que je l'écoute, bien qu'il y soit question de chasse! Il y aura donc aussi "Blancanieves" qui aura trouvé le moyen de rendre agréables à mes yeux des scènes de tauromachie! C'est la magie de l'art, c'est la magie du cinéma, c'est la magie du cinéma muet!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    Ce que j'ai aimé dans ce film c'est le choix des acteurs, la transposition du conte de Blanche Neige dans le monde de la tauromachie, fallait oser ! Quelques beaux moments de joie avec la grand-mère, le père, les nains... Par contre je n'aime pas du tout la fin et la trouve très glauque! Des moments très caricaturaux notamment l'arrivée de la petite chez son père, la belle-mère... C'est quand même un film que je conseille en précisant que c'est en noir et blanc et muet car c'est un détail que je n'avais pas lorsque je suis entrée dans la salle !!!!
    ninilechat
    ninilechat

    69 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    Je dois faire partie des 0.0001% de la population française qui n'ont pas vu The Artist. Je défends le cinéma comme art complet, fort de ce qu'il porte en lui l'expression de la réalité comme de l'artifice. Lui retirer la parole et la couleur, c'est comme quand vous avez une jolie fille: vous lui cassez trois dents de devant et lui mettez un bandeau sur l'oeil pour la sortir dans le monde? Non.

    Et puis, une autre raison, c'est que je trouve Jean Dujardin comme Bérénice Béjo des acteurs totalement inintéressants qui ne valent pas la peine qu'on se dérange pour les voir....

    Ça doit être la vraie raison, puisque nantie de tous ces préjugés, j'ai été voir Biancanievés, et que j'ai beaucoup apprécié cet exercice de style. Parce que ça se passe dans le monde de la corrida, art essentiellement visuel. Parce que c'est espagnol, avec ce que cela sous entend de sens du fantastique et du grotesque, pensez, parmi les réalisateurs actuels, à Juan Antonio Bayona ou à Guillermo del Toro. Il y a des scènes que Bunuel n'aurait pas désavoué.... Le réalisateur se sert magnifiquement de toutes les nuances de grey (whaf whaf whaf), de toutes les nuances de noir, à la Soulages, et surtout d'un blanc explosif. Dans le sol y sombra de l'arène, dans le blanc éclatant de l'hôpital, la caméra allonge des visages blafards qui semblent sortis d'un tableau de Zurbaran.

    Donc, la maman de notre moderne Blanche Neige meurt en couches, alors que son père, toréador célèbre (le très beau Daniel Gimenez-Cacho), est gravement blessé par un taureau qui le laisse tétraplégique. Au début, la petite est élevée par son adorable abuela, mais à la mort de celle ci, elle est récupérée par l'ignoble marâtre (la belle Maribel Verdu) qui tient à sa merci le toréador déchu.... Son seul ami: Pepe le coq... Dans la suite des aventures de la malheureuse, elle se trouve recueillie par une troupe de nains qui donne des corridas parodiques avec des vachettes.... Encore quelque chose qui est inimaginable en dehors du Mexique ou de l'Espagne. Dans un pays politiquement correct comme ceux de l'Europe du Nord, sûr qu'on tordrait le nez devant cette exhibition de la disgrâce physique.... Parmi les nains, l'un est grincheux; un autre, au joli visage, est tout simplement amoureux.... Blanche Neige adolescente est interprétée par Macarena Garcia, une beauté, et une beauté fiérement espagnole, racée, typée.

    La douce abuelita, c'est Angéla Molina, que l'on vit chez Bunuel en concurrence avec Carole Bouquet, vous en souvenez vous? Elle explosait de beauté, à côté de la Bouquet aussi sexy qu'un rôti de veau, avec ses petits yeux porcins. Mais voila: le temps a passé. Parfaitement liftée, maigrissime comme il se doit, toujours idéalement élégante, la Bouquet inchangée peut continuer à faire la couverture des magazines avec ses films, son vignoble, ses amours alors qu'Angéla Molina assume son physique de vieille dame. Mais, toute fripée soit elle, quand elle fait quelques pas de flamenco, elle a un charme, une grâce, une beauté que rien, et même pas l'âge, ne pourra lui retirer......

    J'ai donc pris beaucoup de plaisir à voir ce film de Pablo Berger, comme un exercice de style, et même carrément comme une oeuvre d'art, car quand les images sont aussi recherchées, on peut vraiment parler d'oeuvre d'art. Sol y sombra, la corrida y est à l'image du drame de la vie. Pour autant, passerais je ma vie à voir des films muets et en noir et blanc? Non.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 janvier 2013
    Film magnifique, splendide adaptation du compte des Frères Grimm ! Très belle photo, mise en scène fine, réussie et moderne dans un format de film "ancien"', de l'émotion, de l'humour, musique très belle, et un beau voyage dans l'Espagne des années 20 ! Allez le voir !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 janvier 2013
    On respire l'Andalousie à chaque instant de ce film, que ce soit avec le flamenco omniprésent le long de toute l'oeuvre, les azulejos qui décorent certains intérieurs, l'univers des corridas. Comme dans "The Artist", il faut saluer cette volonté de récupérer une autre façon de faire du cinéma, moins réaliste, plus théâtrale, l'absence du son obligeant les acteurs à exagérer parfois leurs gestes pour transmettre leurs sensations. Et puis, il y a Maribel Verdu!
    Cluny
    Cluny

    72 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2013
    Un film muet tourné de nos jours en noir et blanc et racontant une histoire mélodramatique, ça ne vous rappelle rien ? Pourtant, on ne peut accuser Pablo Berger de plagiat, puisqu'il porte son projet depuis 2005, et le succès de "The Artist" a eu des conséquences contrastées pour lui : d'un côté, il a convaincu producteurs et distributeurs de la viabilité d'un projet qui pouvait paraître jusque là utopique ; d'une autre côté, il a lui ôté une part de sa surprise et de son originalité, lui barrant sans doute ainsi la route vers la sélection pour l'Oscar du meilleur film étranger. Mais la ressemblance entre les films de Michel Hazanavicius et de Pablo Berger se limite à cette carte d'identité, muet et noir et blanc. En effet, le premier s'est cantonné à un hommage beaucoup trop respectueux aux films hollywoodiens des années 20, perdant au passage la verve parodique des OSS, alors que le second a su réaliser un remix audacieux du cinéma des origines et de la modernité de son regard.

    Pablo Berger raconte avoir vu à 18 ans "Les Rapaces" (1924) d'Erich Von Stroheim, et avoir découvert que le cinéma muet était beaucoup plus exigeant que le parlant :"Au cinéma, le visuel reste le plus important. Les yeux ne mentent pas, les mots si ! ". Il cite aussi ses références : Gance, Dreyer, Murnau, Pabst et Buñuel, dont l'influence se voient dans les choix de cadre privilégiant les gros plans sur les visages, le jeu d'ombres et de contrastes, la composition fouillée des plans et la dynamique du montage jouant aussi bien de l'opposition que de l'analogie, retrouvant ainsi le surréalisme d'"Un Chien Andalou". Ce credo dans la puissance narrative des images est perceptible tout au long du film, avec des scènes souvent très brèves qui remplacent de longs dialogues : Antonio qui détourne la tête quand on lui présente sa fille, coupable à ses yeux d'avoir tué sa mère, le plan suivant cadrant l'infirmière dont le visage s'éclaire d'un sourire, ou la grand-mère qui s'effondre à la fin d'un flamenco lors de la fête de communion de Carmencita, l'aiguille du gramophone tressautant sur le disque de sa fille défunte, puis la robe immaculée de la communiante plongée dans une teinture pour ressortir noire...

    L'histoire est connue, annoncée dès le titre : il s'agit du conte des frères Grimm, qui ne fait d'ailleurs que trois pages et laisse la place à l'interprétation. On retrouve les composantes essentielles du conte originel : la goutte de sang, la mort de la mère, la marâtre, le chasseur chargé de tuer Blanche-Neige, les nains (ils ne sont que 6...), la pomme empoisonnée. Mais Pablo Berger a choisi de transposer l'histoire dans l'Espagne d'avant la Guerre Civile, où les toréros remplaçaient les Rois dans le cœur du peuple, et de jouer à fond sur l'hispanité du cadre narratif, mélangeant images sulpiciennes et gueules qu'on croirait sorties des albums de Cartier-Bresson. Il y a un décalage entre la tonalité très positive des critiques des spectateurs sur Allociné qui rejoignent ainsi les critiques de presse (à la différence de " Tabou") et la note moyenne de ceux qui se contentent de cliquer ; cela s'explique par un lobbying actif des opposants à la corrida qui voient dans le film une exaltation de la tauromachie. Contresens complet me semble-t-il, la corrida offrant juste un arrière-plan théâtral à l'intrigue du conte et imposant des codes visuels subtilement distordus par Berger, comme cette novillada dans un village perdu avec des toréros nains.

    La suite sur les Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 janvier 2013
    Superbe film : qualité exceptionnelle de la prise de vues, de la musique. Scénario original. Émouvant.
    marseyopolis
    marseyopolis

    18 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2013
    fallait oser… très joli film, comediens impeccable, image superbe, et quelle bonne idée. Un petit bonheur. Meme un grand… allez…
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 mars 2013
    Assez impressionnant dans la manière radicale qu’il a de prendre en main et de réinventer une histoire archi-connue, ce film a un vrai charme, quelque chose d’envoutant, qui transporte le spectateur dans de drôles de recoins de son âme. La première belle surprise de l’année.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 janvier 2013
    Voilà qui me réconcilie avec le muet. Film sublime qui vous laisse une sensation de bien être: images lumineuses bien qu'en noir et blanc, magnifiques acteurs tant en beauté qu'en jeu (comme quoi ce n'est pas la peine de sur-jouer), le tout sur une BO incroyable.
    Merci pour ce moment magique...
    Caroline S
    Caroline S

    14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2013
    j'y suis allée sans savoir que le film était muet et noir et blanc, entraînée par une copine et j'ai vraiment été touchée par ce film, la musique était superbe ... D'ailleurs pour ce qui y verrait une apologie de la tauromachie, on y voit aucun taureau sacrifié, les taureaux gagnent même face à l'homme au début puis spoiler:
    un est gracié à la fin. Bref, puisque je ne pense pas que le réalisateur de dexter vante les mérites des meurtres, je pense juste que la corrida met du mouvement dans ce film qui évolue au rythme de l’Andalousie. Les larmes aux yeux pendant toute l'enfance de Carmen, un peu plus de rire un fois face à blancanieves et les 7 toreros. Seule la fin m'a un peu déçue...
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