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    Blancanieves
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    selenie
    selenie

    6 342 abonnés 6 207 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2013
    Après "The Artist" voici un autre film muet en Noir et Blanc... Après les critiques dythirambiques dans les médias pros on ne peut qu'être assez déçu malgré toutes les qualités certaines de cette oeuvre. Le réalisateur offre là son second film après "Torremolinos" (2005). A la différence de Hazanavicius sur "The Artist" Pablo Berger ne tente pas vraiment de moderniser le Noir et Blanc, il assume le grain d'image en tournant en Super 16 afin de se rapprocher au plus près du grain des années 20. Placé le conte de Blanche-Neige dans le mileu de la tauromachie des années 20-30 est en soi une vraie originalité, l'exotisme apporte un regard nouveau ; cependant on remarque que le rapport avec le conte reste très très libre. Le film est magnifique, le Noir et Blanc a toujours un attrait aussi sublime et envoûtant néanmoins plusieurs choses font que ce film ne devrait pas mériter des opinions aussi enjouées... Au début, le second mariage arrive bien vite si on compare à l'enfant qui est toujours bébé dans les couloirs de la maternité. Lors du trépas de la grand-mère le surjeu de l'actrice est assez grotesque. Parfois très réaliste, parfois plus dans le conte le film trouve rarement le juste milieu passant d'un genre à l'autre. Mais le plus gênant, d'autant plus pour un film muet, reste la musique souvent inadéquate notamment et, surtout, lors des passages les plus dramatiques. Sinon le film est magnifique dans sa forme, un peu de freaks, de poésie, d'humour noir, et ce mélange tauromachie/flamenco qui ajoute un sel non déplaisant. En résumé ce film est loin d'être le chef d'oeuvre que veulent bien nous faire croire les professionnels de la presse, mais il ne faut pas non plus rester hermétique à un film qui sort des sentiers battus, qui ne manque ni d'audace ni de charme. Notons d'ailleurs la perfection, la sublime tristesse du tout dernier plan.
    AMCHI
    AMCHI

    5 914 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2014
    Récemment le cinéma français à fait un buzz mondialement avec un très beau film muet The Artist et voici que vient d'Espagne un autre film muet qui mêle tauromachie et le conte de Blanche-Neige. Blancanieves contrairement à The Artist n'est pas un véritable muet mais plutôt un film sans paroles accompagné d'une belle musique, les 15 premières minutes sont certainement les plus belles de Blancanieves puis la partie sur l'enfance de notre petite Blanche-Neige Espagnole est émouvant surtout ses retrouvailles avec son père (hou la vilaine belle-mère aux dents proéminents) et enfin arrivé à la moitié du film on retrouve notre Blancanieves en jeune adulte et séduisante jeune fille (mais pas forcément jouée par une actrice au jeu exceptionnel) mais cette partie n'est pas la plus entraînante mises à part les dernières minutes. En fait j'imaginais Blancanieves beaucoup plus fou voire décalé, Blancanieves est finalement assez classique et même un peu sage mais avec The Arstist Blancanieves est la preuve qu'avec le talent on peut parfaitement faire de beaux films muets de nos jours.
    ffred
    ffred

    1 728 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 janvier 2013
    Le problème avec ce film espagnol est qu'il vient beaucoup trop tard après The Artist. Il reprend la même forme (hasard ou copiage ?) : noir et blanc, muet, que de la musique et image carrée. Il y a donc un effet de surprise en moins. Par contre, l'idée de retranscrire le conte de Blanche-Neige en Espagne au début du XXè siècle et dans le milieu de la tauromachie est plutôt originale....
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-blancanieves-114677569.html
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    766 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2014
    Dotés d’une superbe photographie et d’une excellente prestation des comédiens, ce film muet espagnol qui a été tourné en noir et blanc se trouve être une bien agréable surprise. L’intrigue qui s’avère surtout intéressante dans sa seconde partie est celle d’une fille de toréro qui, martyrisée par sa marâtre, se voit recueillie par une troupe de nains qui se trouve être des matadors ambulants. Evidemment et vu son titre, "Blancanieves" puise son inspiration du côté de "Blanche-Neige" ou encore du fameux "Freaks" de Tod Browning. Outre la bonne tenue de son casting et son joli atout visuel, on notera aussi une mise en scène qui ne manque pas d’élégance et qui fait d’ailleurs énormément penser à celle de "The Artist". Une très belle réussite qui a par ailleurs remporté pas moins de dix goyas en Espagne en 2013.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2014
    Pablo Berger a fait preuve d'audace en transposant le conte de Blanche-Neige dans l'Espagne des années 20. Le risque était immense, mais il a payé. Le film éblouit surtout par sa puissance formelle, avec un noir et blanc qui nuance ses personnages tout en contenant une grande force dramatique. Et que dire du travail hallucinant sur l'association entre le montage et la musique (et si cette dernière est sublime, elle est utilisée de façon un peu trop appuyée), avec des variations entre une lenteur qui sert le suspense, et des accélérations soudaines, où présent et flashs-back se mêlent, qui sont tout simplement magistrales. Berger a également réussi à rester fidèle au conte original tout en se l'appropriant. On retrouve donc la reine, Blanche-Neige, le prince charmant, les nains, et d'autres épisodes bien connus, jusqu'à un dernier plan inoubliable, ambigu, et d'une beauté glaçante. On regrettera toutefois quelques séquences un peu trop explicatives qui atténuent la force ambiante. Globalement, le film est empreint d'une certaine magie, et propose une noirceur et une sensibilité nouvelles au conte.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2013
    La transposition du conte à l'univers des toreros est tout à fait brillante et intelligente. Les acteurs sont exceptionnels. La stylisation parfois excessive gâche un peu le spectacle.
    Appeal
    Appeal

    162 abonnés 569 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2013
    Peut-être que ce que je vais dire passera pour du gros préjugé, voir même un peu raciste, mais qu'importe. Pour moi Blanca Nieves, c'est un film espagnol ; je ne parle pas de sa nationalité, il l'est, mais de son style. Style qui comprend des qualités et surtout... des défauts.

    Alors il me faut relativiser tout de suite, car je lui attribut tout de même un 7/10. Ce film a un premier atout incroyable, qui est le véritable intérêt du film : pour dire généralement, sa forme, et plus spécifiquement, la photographie, la lumière, la mise en scène, tout cela est fabuleux. C'est un film réellement beau et soigné, les plans sont assez ingénieux, le montage est très travaillé. D'ailleurs peut-être qu'on pourra lui reprocher un petit quelque chose de trop académique. Certains montages sont trop récurrents, trop bien exécutés; certains plans sont beaux mais pas assez naturels, "la caméra se voit trop", on sent trop la volonté du réalisateur de montrer son jolie plan plutôt qu'il soit dans le mouvement des protagonistes. Malgré tout, l'intention est fortement louable, d'autant que l'hommage aux films muets noir et blanc est réussi. Réussi car Pablo Berger a évité l'erreur classique : vouloir faire un film muet noir et blanc à l'ancienne, ce qui ne présente aucun intérêt. Non, Pablo Berger fait un film qui prend le meilleur de l'ancien temps avec aussi des techniques modernes, notamment sur les plans, et c'est tant mieux.

    Alors pourquoi je suis sceptique, c'est que j'ai trouvé ce film très naïf. Ce fût ma première réaction à la sortie de la salle : c'est très espagnol, très social espagnol, très niais en sommes. C'est après réflexion que je me modère un peu, parce que j'ai tout simplement oublié que le film s’appelait Blance Neige, qu'il tire donc plus ou moins son influence des contes. Malgré tout, ce côté naïf chez les personnages m'a un peu gavé, le manichéisme est en fête, les clichés de fond et de formes sont de sorties, et l'émotion en prend un sérieux coup. Il y avait matière a faire quelque chose de très mélancolique, mais c'est tellement basique qu'on en perd tout charme possible. Pour préciser cependant, le film est en deux parties, et la première est vraiment un ramassis de clichés. Je suppose que Pablo Berger est allé chercher son script sur viedemerde.com tellement la vie de Carmencita est invraisemblable. Cette premiere partie est parfois touchante, mais longue et moins intéressante que la seconde. C'est dans la seconde qu'on s'amuse plus, avec les références à Blanche Neige, mais aussi parce que le rythme s'accélère et qu'il y a une plus grande variété dans les émotions.

    Ce que j'aimerai tout de même souligner, et qui me permet de rajouter 1 point à BlancaNieves, c'est le second sujet, tout aussi primordial, abordé dans ce film : la corrida. Impossible d'aborder ce sujet sans avoir déjà une opinion, donc je vous expose clairement la mienne : j'y suis favorable, et j'ai toujours trouvé que c'était une pratique culturelle fabuleuse. Outre le fait que Pablo Berger le met très bien en scène, notamment l'introduction qui est assez magnifique, je trouve surtout qu'il lui rend hommage d'une bien belle façon. On saisit, et cela sans parole, toute l'intensité du moment, mais aussi le duel très respectable entre le toreador et le taureau, surtout le respect que le toréador a pour la bête, de même que le public. Cela devrait suffir, a mon sens, a expier tout commentaire des "anti" au sujet de la barbarie de ce spectacle, qui est en réalité une magnifique forme de respect à l'animal. Malgré tout, Pablo Berger n'est pas con : en affirmant clairement son amour pour la corrida, en plaçant son action a Seville capitale mondiale de ce spectacle, et en glorifiant les toréadors en les montrant fort sympathiques, le réalisateur espagnol à aussi clairement purger son film de tout l'aspect violent, pour ne garder que ce que tout le monde pourra trouver de beau. Tres fort par les temps qui cours, où ce genres de pratiques ne sont pas bien vues.

    Je finis rapidement sur les acteurs, pas grand chose à dire car ils sont tous très sincères dans leur jeu, c'est d'ailleurs pour le coup le véritable avantage des films espagnols : s'ils sont naïfs, les acteurs ont toujours de belles expressions qui viennent du coeur. Un film simple mais beau en somme, chacun y tirera quelque chose, sur l'enfance, le rapport féminité masculinité, sur les traditions espagnols, sur les taureaux etc. A voir en étant au moins sensible à la beauté des images.
    http://sens.sc/T7ic9K
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2013
    Magnifique , tres original , j'aurait aimer voir une
    autre fin spoiler:
    spoiler:
    , mais c'est du grand art.
    tifdel13
    tifdel13

    89 abonnés 491 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2013
    Relecture muette en noir et blanc du conte des frères Grimm, le poétique "Blancanieves" de Pablo Berger plonge Blanche-Neige dans le monde de la tauromachie à l’époque de l’Espagne pré-franquiste. Troisième apparition de la princesse sur les écrans en moins d’un an, mais toujours le même débat : que faire de l’image d’Épinal de la pomme et des sept nains?

    Venez lire ma critique de BLANCANIEVES en avant-première sur mon blog CHRONIQUES D'UNE CINEPHILE : http://chroniquescinephile.blogspot.fr/2013/01/la-critique-de-blancanieves-en-avant.html
    Sasuke R.
    Sasuke R.

    52 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2013
    Le cinéma muet espagnol ne possède pas un patrimoine des plus immenses. C’est pourquoi la venue de Blancanieves, un peu moins de 90 ans après l’arrivée du parlant, a de quoi intriguer. L’histoire, c’est celle de la petite Carmen, fille de toréro paralysé, confiée à une belle-mère des plus détestables. Après une enfance tumultueuse, Carmen et devenue une très jolie femme. Prise en chasse par le majordome de la maîtresse de maison, elle manque de peu la noyade, sauvée par une troupe de nains saltimbanques. Ces derniers la recueillent et la guident inconsciemment vers son passé – qu’elle a désormais oublié, remplacé par le nom de Blancanieves… Quand l’on peut voir un peu partout Blancanieves comparé à The Artist – deux films qui n’ont pas plus à voir que deux longs métrages parlants de genres différents avec une nationalité différente –, il y a de quoi s’offusquer. Ceux qui ne savent rien du cinéma en ses premières années pourront toujours s’émerveiller à la vision de ce qu’ils considèrent comme inédit : l’audace du réalisateur consistant à ressusciter une époque déchue ne doit en rien constituer une assurance de qualité. Et pour sûr, le long-métrage de Pablo Berger n’a vraiment rien de bien extraordinaire. Si l’on devait attribuer une seule et unique qualité à Blancanieves, cela serait probablement la singularité de son aspect « adaptation » – puisque sous ses airs caliente, le film est aussi un dépoussiérage du mythe de Blanche-Neige et les 7 nains, pour la troisième fois en très peu de temps. Aussi, le charme de la joyeuse bande itinérante de nains parvient sans mal à retranscrire l’univers des années 20… La retranscription du conte se mêlant alors plutôt bien à l’Espagne des toréros, l’enjeu de Blancanieves en ressort plutôt réussi. Scénario convaincant, donc. Par ailleurs, les interprétations de comédiens sont en tous points satisfaisantes, du premier rôle au plus petit. De Macarena Garcia (belle découverte) aux sept nains en passant par l’excellente Maribel Verdu (Tetro, Le Labyrinthe de Pan). Si Singin’ in the Rain abordait avec humour la maladresse des acteurs de muet à s’adapter au parlant, Blancanieves démontre que l’inverse demeure bien plus aisé. De plus, Pablo Berger ne tombe à aucun moment dans le piège de l’anachronisme involontaire. Cependant, il est certain que Blancanieves à tend à jouer de sa singularité – au 21ème siècle, j’entends – pour délaisser les simples mais indispensables bases de la mise en scène. Si quelques scènes impressionnent par la tension qu’elles dégagent, le film dans son ensemble s’avère trop peu passionnant pour côtoyer l’excellence de bout en bout. Il s’en dégage ainsi certaines longueurs quelque peu décevantes. D’autant plus que les quelques trouvailles esthétiques que l’on attribuera au long-métrage finissent par lasser, faute d’être régulièrement exploitées. En résulte un style visuel plutôt intéressant, qui repose tout de fois trop sur la beauté naturelle du noir et blanc granuleux. En conclusion, Blancanieves – s’il confirme la tendance des films de patrimoine à revenir plus nombreux dans les salles – n’a rien d’une très grande surprise en ce qu’il n’a finalement pas grand-chose d’extraordinaire si ce n’est sa carrure de film muet. Le long-métrage s’avère toutefois plutôt bon, merveilleusement mis en musique par Alfonso de Vilallonga dans une bande-originale qui donne envie de taper du pied, au rythme des pas de danse.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    31 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2013
    Le cinéma muet espagnol ne possède pas un patrimoine des plus immenses. C’est pourquoi la venue de Blancanieves, un peu moins de 90 ans après l’arrivée du parlant, a de quoi intriguer. L’histoire, c’est celle de la petite Carmen, fille de toréro paralysé, confiée à une belle-mère des plus détestables. Après une enfance tumultueuse, Carmen et devenue une très jolie femme. Prise en chasse par le majordome de la maîtresse de maison, elle manque de peu la noyade, sauvée par une troupe de nains saltimbanques. Ces derniers la recueillent et la guident inconsciemment vers son passé – qu’elle a désormais oublié, remplacé par le nom de Blancanieves… Quand l’on peut voir un peu partout Blancanieves comparé à The Artist – deux films qui n’ont pas plus à voir que deux longs métrages parlants de genres différents avec une nationalité différente –, il y a de quoi s’offusquer. Ceux qui ne savent rien du cinéma en ses premières années pourront toujours s’émerveiller à la vision de ce qu’ils considèrent comme inédit : l’audace du réalisateur consistant à ressusciter une époque déchue ne doit en rien constituer une assurance de qualité. Et pour sûr, le long-métrage de Pablo Berger n’a vraiment rien de bien extraordinaire. Si l’on devait attribuer une seule et unique qualité à Blancanieves, cela serait probablement la singularité de son aspect « adaptation » – puisque sous ses airs caliente, le film est aussi un dépoussiérage du mythe de Blanche-Neige et les 7 nains, pour la troisième fois en très peu de temps. Aussi, le charme de la joyeuse bande itinérante de nains parvient sans mal à retranscrire l’univers des années 20… La retranscription du conte se mêlant alors plutôt bien à l’Espagne des toréros, l’enjeu de Blancanieves en ressort plutôt réussi. Scénario convaincant, donc. Par ailleurs, les interprétations de comédiens sont en tous points satisfaisantes, du premier rôle au plus petit. De Macarena Garcia (belle découverte) aux sept nains en passant par l’excellente Maribel Verdu (Tetro, Le Labyrinthe de Pan). Si Singin’ in the Rain abordait avec humour la maladresse des acteurs de muet à s’adapter au parlant, Blancanieves démontre que l’inverse demeure bien plus aisé. De plus, Pablo Berger ne tombe à aucun moment dans le piège de l’anachronisme involontaire. Cependant, il est certain que Blancanieves à tend à jouer de sa singularité – au 21ème siècle, j’entends – pour délaisser les simples mais indispensables bases de la mise en scène. Si quelques scènes impressionnent par la tension qu’elles dégagent, le film dans son ensemble s’avère trop peu passionnant pour côtoyer l’excellence de bout en bout. Il s’en dégage ainsi certaines longueurs quelque peu décevantes. D’autant plus que les quelques trouvailles esthétiques que l’on attribuera au long-métrage finissent par lasser, faute d’être régulièrement exploitées. En résulte un style visuel plutôt intéressant, qui repose tout de fois trop sur la beauté naturelle du noir et blanc granuleux. En conclusion, Blancanieves – s’il confirme la tendance des films de patrimoine à revenir plus nombreux dans les salles – n’a rien d’une très grande surprise en ce qu’il n’a finalement pas grand-chose d’extraordinaire si ce n’est sa carrure de film muet. Le long-métrage s’avère toutefois plutôt bon, merveilleusement mis en musique par Alfonso de Vilallonga dans une bande-originale qui donne envie de taper du pied, au rythme des pas de danse.
    ElBlasio
    ElBlasio

    34 abonnés 324 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 février 2013
    L'idée de transposer le comte de Blanche-Neige dans le monde de la Tauromachie des années 20 est originale, et le film est parsemé de magnifiques fulgurances. Mais contrairement à The Artist, je ne suis pas convaincu par la pertinence du dispositif (muet, noir-blanc). Bien qu'il permette parfois des images somptueuses et impressionistes, je suis persuadé que cette impression aurait pu être retransmise en couleur et avec le son. En plus, je ne sais pas si c'est la projection numérique, mais j'avais souvent l'impression d'avoir à faire à un filtre "noir-blanc" etalonné avec Adobe Premiere sur un film filmé en numérique. Ca m'empêchait d'adhérer à fond à ce que je voyais.
    JoRod
    JoRod

    63 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2013
    A travers un scénario assez simple mais très bien écrit, Pablo Berger arrive à nous faire vivre diverses émotions dans ce conte désenchanté. L’œuvre en noir & blanc est d’une beauté remarquable. A l’instar de The Artist, Blancanieves signe le retour au premier plan du film muet mais montre qu’il n’a rien à envier à l’œuvre de Hazanavicius. Un conte émouvant, libre et personnel sous un air de flamenco saisissant. Une libre, mais néanmoins réussie, adaptation de Blanche-Neige.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 779 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2015
    Il s'agit d'un conte, que dis-je les contes de Grimm, revisités en N&B de façon originale. Pas de bande son, mais on le note à peine, tant il s'agit d'une ambiance poétique et irréelle!
    Blanche-neige en fille de toréador, voilà qui n'est pas banal,et avant tout très espagnol, l'ambiance corrida peut ne pas plaire à tous.
    Les acteurs sont bien réels, jouant avec grâce la belle jeune fille brimée, la marâtre au sourire carnassier ou les 7 nains intrépides ( dont l'un pourrait bien s'appeler Judas...).
    Un objet de cinéma atypique et créatif, inclassable comme Persopolis de M. Satrapi

    DVD - décembre 15
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 mars 2013
    Assez impressionnant dans la manière radicale qu’il a de prendre en main et de réinventer une histoire archi-connue, ce film a un vrai charme, quelque chose d’envoutant, qui transporte le spectateur dans de drôles de recoins de son âme. La première belle surprise de l’année.
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