Robot and Franck est la première réalisation sur grand écran de Jake Schreir, récompensée au festival de Sundance 2012 avec le prix Alfred P. Sloan, attribué chaque année à des films traitant de science-fiction et de technologie.
***
Le réalisateur parvient à traiter un sujet sensible, la maladie d’Alzheimer, avec humour, originalité, sensibilité. L’idée d’un robot conçu pour veiller sur les personnages âgées, ou malades, lui est venue en s’inspirant des mœurs du Japon. Son projet est, par conséquent, assez proche de la réalité. Le scénario singulier est bien ficelé, la prestation des acteurs intéressante. Frank Langella et James Marsden se donnent, par ailleurs, la réplique pour la troisième fois, après Superman Returns (2006) et The Box (2009). Le duo fonctionne. Les émotions engendrées par le thème dramatique proposé amènent à la réflexion, sur l’avenir, le progrès, les faiblesses de la condition humaine.
***
Certaines longueurs dans l’histoire peuvent déplaire. Elles en sont pourtant la force. Elle glisse doucement, sûrement. L’action, remplacée par l’observation, la compassion, les sentiments, ne fait pas défaut à l’ensemble.
***
Les particuliers du genre, mêlés à un réalisme étonnant, bouleversant, font du film une œuvre authentique, unique, loin des clichés habituels.
***