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framboise32
163 abonnés
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3,5
Publiée le 23 septembre 2012
L’idée du film est sympa. Le scénario est simple, le robot est un faire valoir à l’histoire qui n’est en fait que celui d’un vieil homme atteint d’ Alzheimer. Le duo est improbable : un homme et son robot. L’acteur Frank Magella, vu souvent dans les seconds rôles, joue ce retraité qui perd peu à peu la mémoire. L’acteur joue en finesse ce père, ce vieux con, qui est passé à côté de ses enfants. L’acteur a lui seul fait la réussite de ce film
Touchante, fine et drôle, Robot and Frank est une jolie comédie à découvrir
Un jolie coup de coeur. Franck Langella interprète ce vieux gentleman cambrioleur avec tant d'humanité et fragilité qu'on s'attache à lui. Accompagné d'un robot, très (trop ?) kitch, le film part dans un vaste plan de braquage. Mais le sujet est tout autre. Sans pouvoir réellement en dire plus, par peur de gâcher la surprise, je peux juste dire que l'histoire touche par son humanité, sa fraîcheur la particularité de ne jamais tombé dans le mélo facile.
Les vieux sont à la mode. Souvent "grâce" à leur antinomie constante du jeunisme ambiant. C'est un peu pour ça (mais pas seulement) que le héros de Robot and Frank est un retraité fantasque et un peu old school. A l'image du film lui-même, un choix plus insolent qu'il n'y paraît pour ouvrir cette cinquième édition d'un festival consacré à un des genres les plus djeun's du cinéma...
On a du mal à croire que Robot and Frank soit le premier long-métrage de Jack Shreier. En premier lieu parce que la mise en scène du jeune réalisateur fait preuve d'une très grande maîtrise. Ne cédant jamais aux tics tape-à-l'œil dit "du premier film", Schreier refuse de pomper dans les dernières décennies de science-fiction et puise plutôt dans le classicisme des policiers des années 40-50. Une époque où Bradbury signait ses grandes œuvres. On retrouve bien ici l'inspiration du romancier culte, dans cette volonté affichée de ne pas faire de la S-F gratuite mais d'utiliser le genre comme le discret catalyseur d'une fable à hauteur d'homme. La technique se colle sur les pas de Frank et adopte sa discrétion et son regard suranné mais rapidement revivifié.
Et pour une œuvre de débutant, Schreier dispose d'un casting charismatique (Liv Tyler, James Marsden, Susan Sarandon, Jeremy Sisto) au sommet duquel trône un Frank Langella fantastique. Immergé dans son rôle éponyme (un hasard ?), l'acteur sexagénaire porte le film sur des épaules solides et compose un personnage espiègle, original (son passé de cambrioleur) et incroyablement attachant. A l'image de la relation qu'il tisse avec son robot, fil rouge réjouissant qui permet de poser simplement les questions avant-gardistes que posent souvent la S-F trop frontalement. Au sommet desquelles une interrogation complexe mais traitée ici avec douceur : l'humanité est-elle innée ou délivrée par ceux qui vous voient comme tel ? Les adjectifs qui parcourent cet article n'ont pas été choisi au hasard : Robot and Frank est un film d'une grande sensibilité qui traite l'humour et le drame avec la même retenue. Et si la fin peut paraître amère, elle parle finalement du deuil en inversant les rôles et délivre une jolie morale sur l'humanité au sens propre. Rafraîchissant et inattendu.
Un film simple et touchant qui nous livre une jolie réflexion sur la vieillesse, la solitude et les moyens issues de la technologie robotique pour y pallier. Le casting emmené par Frank Langella et Susan Sarandon est juste, le scénario original et d'actualité. Le film manque parfois de rythme mais demeure un très honnête film d'anticipation fin et divertissant. A voir.
Avec un sujet pareil (un vieil homme atteint d'Alzheimer reçoit l'assistance d'un robot pour l'aider quotidiennement), le scénario aurait pu rapidement tomber dans le pathos et s'interroger de manière lourdingue sur l'utilité ou non de robots de plus en plus modernes capables de remplacer des humains. Certes il est un peu question de ça mais c'est avant tout une belle histoire d'amitié traitée avec humour, Frank (Frank Langella, irrésistible en vieux bougon et ancien cambrioleur) finissant par trouver en la personne du robot un compagnon à qui il apprend les ficelles de son métier et avec qui il organise des casses sous la condition qu'il suive tel ou tel régime. Beaucoup d'humour et un brin de mélancolie pour ce film qui souffre tout de même de longueurs mais qui traite son sujet avec légèreté et ça fait du bien.
Un excellent film futuriste. Frank Langella est un très grand acteur. Susan Sarandon est une bonne actrice avec une belle carrière derrière elle. Liv Tyler a été révélé par l'Incroyable Hulk et Le Seigneur des Anneaux. James Mardsen a été révélé par le rôle de Cyclope dans X-Men.
Un film assez attachant mais possédant un rythme un peu lent le rendant long pour ces 1h30. Le film est assez intelligent traitant beaucoup de sujets comme la famille, la robotique, la solitude, l’amitié, la mémoire, le vol, … Le contre coup, c’est que ses sujets sont trop survolés et aucun n’est réellement approfondit. Le film a des ressemblances avec Gran Torino ou La Haut, mais à la différence de ces 2 il apparaît plus amateur, moins travaillé et avec une fin assez simple et classique. Le scénario est intéressant mais le traitement est trop gentillet, dommage.
Une histoire sympathique et quelque peu attendrissante. Frank, retraité, s’ennuie et souffre de troubles de la mémoire. D’où l’arrivée de ce robot aide à domicile offert par son fils. Au départ perçu comme un parasite envahissant, Frank liera une amitié particulière avec ce robot. Frank étant un ancien voleur, il lui apprendra l’art du cambriolage. Au cœur d’un univers futuriste sobre et convainquant, où la lecture papier a presque disparue, Frank fera tout pour séduire la bibliothécaire tout en protégeant son nouvel ami. Avec un jeu de gentils et de méchants, sur un fond de liens familiaux plus ou moins compliqués, l’arrivée du robot apportera beaucoup de conséquences pour un résultat sympa mais simple.
Film désuet trop conventionnel pour que l'on puisse réellement se passionner, trop médiocre par manque d'épaisseur des personnages réduits, hormis le sympathique robot, à des silhouettes déshumanisées.
L'immense acteur de théâtre qu'est Frank Langella nous livre ici une superbe prestation pleine de sensibilité et de tendresse en incarnant ce vieil homme à la mémoire chancelante qui ne comprends plus ce monde qui file bien trop vite pour lui, et qui redécouvre un sens à sa vie en présence du plus improbable compagnon qu'il puisse être donné, un robot. Mention spéciale à la radieuse Susan Sarandon qui se fait bien trop rare sur nos écrans ces dernières années.
Un premier film amusant doté d'une histoire malicieuse . Ou la rencontre entre un homme atteint d'Alzheimer et un robot aux attributions multiples. Ce qui est bien ici c'est que vieillesse ne rime pas avec sagesse, et Frank Langella semble utiliser son robot uniquement pour les mauvais coups, comme avec un vieux complice. Doté d'un humour un brin misanthrope, d'une réflexion sur la mémoire, avec un Frank Langella au regard malicieux, le robot lui, est un peu kitch. Un film sympathique que quelques défauts de mise en scène n'altèrent pas. Avec en prime Susan Sarandon