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AMCHI
5 780 abonnés
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1,0
Publiée le 8 mai 2013
Je connaissais bien sur David Hemmings en tant qu'acteur mais je n'avais encore vu aucune de ses réalisations, voilà qui est chose faite en voyant Le Survivant d'un monde parallèle. Adapté d'un roman de James Herbert (auteur de la terrifiante trilogie des Rats) David Hemmings par une mise en scène soignée et sachant installée un certain climat d'étrangeté raconte cette histoire fantastique qui ne m'a pas réellement accrochée. L'intrigue n'est jamais prenante, elle s'installe difficilement ; Le Survivant d'un monde parallèle est un film fantastique dont le mystère nous laisse complétement indifférent.
C'est un film qui a extrêmement mal vieilli, avec une ambiance mollassonne, peu de dialogues, une musique omniprésente pour pas grand chose et seul le twist final donne un petit intérêt au film.
Une série B des plus correcte , amiance année 1990 , musique de film des années 80 , pas beaucoup d'effets spéciaux mais il y a des films de ciné qui sont beaucoup plus mauvais que celà , trés correcte
Gros coup de vieux pour ce film fantastique qui a perdu de sa superbe. L'idée est bonne, la fin sympa, mais le développement plutôt aléatoire et mou. Cela n'apporte pas grand chose si ce n'est voir l'immense Joseph Cotten dans un de ces tout dernier rôle.
Réalisé par David Hemmings, l'acteur-culte de "Blow Up" et des "Frissons de l'Angoisse", ce film est interprété par Robert Powell (mondialement connu pour avoir joué le rôle-titre de la terriblement ratée et kitschouille mini-série "Jésus de Nazareth" de Zefirelli, qui accumule tous les poncifs cul-béni du genre) et est adapté d'un roman du Britannique James Herbert, qui n'a jamais eu de bol avec ses adaptations. "Le Survivant d'un Monde Parallèle" ("Le Survivant" pour le titre du roman, qui est excellentissime, contrairement au film) raconte l'histoire de Keller, un pilote d'avion de ligne qui se retrouve être le seul survivant, indemne qui plus est, d'un terrible crash aérien. Perturbé par la culpabilité d'avoir survécu à un crash dont il se sent responsable (il pilotait) alors que les conclusions de l'enquête n'ont pas encore été données, il est contacté par une jeune femme se disant médium, qui lui annonce que depuis le crash, d'étranges évènements se passent non loin des lieux de l'accident, et qui lui annonce qu'il a son rôle à jouer dans tout ça, les esprits voulant se mettre en relation avec lui... Franchement, ce film, qui n'a pas obtenu beaucoup de succès à sa sortie, je voulais absolument le voir, pendant des années, à chaque relecture du roman de Herbert (auteur parfois décrié, surtout au début de sa carrière - il est malheureusement décédé il y à une dizaine d'années -, il a signé quelques excellents romans comme sa trilogie des "Rats", ou bien son chef d'oeuvre, "Fog", qui n'a rien à voir avec le film du même nom qui sera fait quelques années après la sortie du roman, au passage, ce n'est pas du tout une adaptation du roman d'Herbert, qui parle d'une nappe de brouillard jaunâtre, expérimentation scientifico-militaire, qui rend fou criminel toute personne l'ayant respiré et se propage sur l'Angleterre). J'ai enfin pu le voir, et ma déception est à la hauteur des attentes. Je donne la moyenne parce que ce n'est pas totalement à jeter, mais bon, quand même, je m'attendais à mieux que ça. A noter que le DVD/BR propose une version longue (95 minutes, soit 12 minutes de plus que la version apparemment sortie en salles).
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2,5
Publiée le 15 avril 2016
Interprète inoubliable du "Jesus of Nazareth" de Zeffirelli, l'hallucinant Robert Powell trouve dans ce film fantastique un autre rôle à la mesure de son grand talent! Autant le roman de James Herbert est sombre, terrifiant, horrible, autant le mètrage qui s'en inspire est limpide, clair! L'horreur a virè à la poèsie! Bien que dirigè par un acteur britannique (David Hemmings, le fabuleux acteur du "Blow-up" d'Antonioni), "The Survivor" cumule les composantes d'un honorable film fantastique australien avec son intrigue alambiquèe, sa rigueur du dècoupage, sa maîtrise technique (le spectaculaire crash du boeing 747), son utilisation intelligente de l'espace (Hemmings semble avoir beaucoup appris en tournant avec Antonioni) ou son soundtrack soignè! Le parfait produit du film bien fait et bien interprètè par Powell et la charmante Jenny Agutter! Aujourd'hui, "The Survivor" n'a malheureusement plus le même impact qu'à sa sortie en 1981! il n'en demeure pas moins surprenant dans ses meilleurs moments et dans son final...
Le normal sort parfois du monstrueux sinon de l'anormal, et avec un script au coté réaliste légérement SF on peut se passionner pour un film renouvelant les généralités et contenant également de beaux plans nocturnes de capitales. Avec Jenny Agutter.
Bâtir une histoire fantastique autour d’un accident industriel est une belle idée. Le moment où la raison vacille devant l’horreur et l’imprévisible… où elle s’égare dans ce qui aurait pu être autre. Il y a des moments où le film se perd dans des effets d’épouvante facile, un surnaturel à bon marché. La final le remet d’aplomb. On peut classer le fantastique et l’anticipation australiens des années 80 dans le cinéma de série B mais il est tout de même diablement intéressant, et toujours en plein dans les problématiques contemporaines.
Un film estimable mais qui aurait pu être encore meiux. La mise en scène de David Hemming est fort originale et quelques scènes sont très réussies visullement. De plus, la mise en scène est assez envoutante. Mais malheureusement, le scénario ne tient pas la route. Alors que l'idée de départ était remarquable, les failles deviennent nombreuses et malgré une bonne fin, ce film n'arrive pas à convaincre totalement. Dommage.
L'idée principale est intrigante mais l'écriture du scénario est inconsistante. Cette histoire d'esprits qui prennent la forme de ce "survivant" pour matérialiser leur vengeance pourrait faire l'objet d'un excellent remake... Et là il y aurait besoin. Le film dans sa forme actuelle étire le temps pour arriver à 1h30 de métrage avec des scènes absolument inutiles et quelques fois incompréhensibles. Donc il faut retenir, à mon avis, l'excellente ambiance du film dans son ensemble qui reste un témoignage de son époque.
Dans ce film fantastique australien peu connu: la photographie est superbe, le rythme est lent, les dialogues peu nombreux, l'intrigue alambiquée, le jeu des acteurs sobre, les effets spéciaux limités, la musique grandiloquente. Avec un deuxième visionnage, on arrive à comprendre certains faits restés obscurs au premier et on peut interpréter ce film comme une élégante parabole concernant les âmes perdues qui errent après la mort en attente d'un événement qui fait que "les choses rentrent dans l'ordre". Bien qu'il ne manque pas de défauts, il est difficile de dénier à ce film étrange une capacité d'envoûtement qui le rend attrayant dans sa réalisation malgré ses faiblesses scénaristiques.