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Un visiteur
4,5
Publiée le 16 novembre 2013
À défaut de conter une histoire dans un monde fictif tel "Arriety et le petit monde des chapardeurs" où "Ponyo sur la falaise", Goro Miyazaki nous offre ici un tabloïd mêlant réalisme et histoire, mais ne croyez pas pour autant que la magie n'est pas de mise, car c'est une magnifique rencontre entre frère et sœur (malgré eux) qui nous ait présentés dans un univers japonais digne de son époque. Et cette histoire d'amour vraiment originale nous est dépeint par des dessins absolument fidèles à l'esprit du studio, et une animation traditionnelle à vous exploser la rétine tellement le travail accompli ici est époustouflant., Vous l'aurez compris "La Colline aux Coquelicots" est encore une réussis pour le studio Ghibli. je n'aurais qu'une chose à dire Arigato Gozaimasu
Une histoire attachante, gentille dans le monde des gentils :-) Il est malgré ça très très bien réalisé, les dessins sont magnifiques et nous rentrons donc dans ce monde réelle du japon des années 60.
Goro Miyazaki avait déçu pas mal des fans des studios Ghibli avec les contes de Terremer et puis ensuite avec La colline aux coquelicots. Il faut dire que les fans espéraient retrouver l'esprit du père, Hayao Miyazaki, et ne l'avait pas retrouvé dans les films du fils. Mais bon, pour ma part, je suis vraiment pas fan du cinéma d'Hayao Miyazaki, et justement un des rares trucs que j'aime bien dans le film c'est que ça ressemble pas à un Miyazaki... enfin à un Hayao Miyazaki, bref, vous me suivez. Car c'est un film sans magie, mais ancré dans une époque réelle, avec un aspect très réaliste à tout ce qu'il se passe. Et c'est dommage que le reste ne suive pas, car j'ai aimé ce côté vraiment très réel, on en voit peu des dessins animés japonais comme ça en fait. Mais le scénario est vraiment très plat, on suit deux intrigues qui sont sans intérêt toutes les 2, la relation entre les 2 personnages qui ne sont pas attachants, et un vieux bâtiment qu'on veut sauver de la démolition. Ca tourne à plat, également côté mise en scène, et du coup ça déçoit.
La Colline aux Coquelicots Goro Miyazaki fait de lui, un réalisateur à part entière chez les studios Ghibli.
Malgré une histoire attachante et des dessins magnifiques,on ne sait pas vraiment quel est le but final de ce film. En effet, l'histoire est séparé en 2 trames différentes, qui assemblé, ne se réunisse pas et ne donne finalement pas une histoire complète. De plus,le coté tradition,ou toute la famille vie dans la même maison,que la jeune fille s'occupe de faire à manger est tellement un stéréotype que sa en devient lourd.
Un très beau film, très délicat, très poétique et plutôt inattendu, on aborde le thème de l'affection/amour de façon originale. Je regrette la fin un peu évasive et quelques longueurs ici et là. Mais l'animation est à couper le souffle, comme dans toutes les productions Ghibli.
Umi est une jeune lycéenne qui a perdu son père marin, tous les jours elle accroche des drapeaux au mât de sa maison. Elle rencontre Shun et ils vont ensemble travailler pour le lycée tout en découvrant un secret qui les lie. Très bon manga qui nous entraîne à travers un Japon en plein changement ! J'ai beaucoup aimé l'histoire :)
Alors que Hayao Miyazaki se fait de plus en plus rare, les Studios Ghibli continuent de nous livrer presque un film par an. Ainsi, après le sympathique Arrietty du nouveau venu Hiromasa Yonebayashi, c'est au tour du fils mal-aimé Gorō Miyazaki de revenir avec un film extrêmement différent de ce qui est alors proposé depuis des années. Adaptation d'un shōjo des années 80, La Colline aux Coquelicots est une romance adolescente sans aucun élément fantastique... En effet, alors que Les Contes de Terremer était très inégal et finalement peu impressionnant, Gorō décide de présenter une histoire cette fois-ci intensément humaine où deux jeunes lycéens attirés l'un envers l'autre vont tout faire pour sauver leur foyer menacé de destruction et vont par la même occasion découvrir un lourd secret les concernant tous les deux. L'histoire se résume donc à ça : le nettoyage d'une bâtisse scolaire par ses fervents étudiants et la romance ambiguë entre deux adolescents. Avec une telle intrigue, difficile d'épater la galerie, surtout venant des Studios Ghibli qui commencent de plus en plus à oublier un détail qui faisait alors leur renommée : la magie. Ce n'est donc pas avec La Colline aux Coquelicots que Miyazaki fils va briller ni même égaler son illustre paternel, son deuxième film ne proposant finalement rien de vraiment palpitant. Outre une mise en scène d'une sobriété extrême, on n'arrive pas vraiment à s'attacher aux personnages, en particulier les secondaires (alors qu'il y avait matière à, comme par exemple le lycéen Shirô ou encore le chef philosophe). De plus, on pourra aussi blâmer Hayao pour avoir co-écrit une romance aussi pauvre qui, bien qu'elle soit agréable, ne parvient jamais à nous émouvoir. Aucun brin de folie ni même aucune séquence mémorable ne sera gravé dans notre tête et on sortira de la séance un brin neutre, comme si l'on avait assisté à une petite histoire sympathique mais sans plus. Ainsi, sans être un ratage, La Colline aux Coquelicots est juste un film mineur et par conséquent une déception pour le studio au totoro qui ne propose plus rien de vraiment éblouissant depuis quelques années.
Sans faire partie des oeuvres majeures du studio Ghibli, ce long-métrage que l'on doit à Goro Miyizaki (qui est le fils du célèbre Hayao Miyazaki) se visionne tout de même agréablement grâce notamment à la présence d'une animation bien réussi, à des personnages qui sont bien attachants ou encore à une jolie BO concocté par Satoshi Takebe. Reste une histoire que j'ai trouvé assez quelconque, malgré il est vrai quelques passages assez émouvants.
Vraiment appréciable, ce second long métrage de Miyazaki fils est beaucoup plus intéressant et mieux réalisé que le premier. L'histoire est intéressante et bien menée, les dessins sont superbes, on sent que Goro se cherche peut être encore mais il est bel et bien sur les traces de son père !
Très beau dessin animé qui se laisse voir et revoir avec plaisir. Les dessins sont tout simplement magnifiques, l'histoire est touchante, les personnages bien campés. Par rapport à son père, Goro Miyazaki ancre plus ses récits dans le réel, d'où sans doute la déception de ceux qui s'attendent à retrouver la touche fantastique du maître (ici, pas de cochon pilote ou de grand-mère sorcière). Il n'en reste pas moins un très beau film faisant largement honneur au studio Ghibli.
Certes l image est très belle, le dessin soigné, de très beaux décors ... Mais on reste uniquement dans la contemplation car le récit lui peine à se lancer et on a tendance du coup à s ennuyer.
Goro, fils du maître de l'animation Hayao Miyazaki, a choisi d'adapter pour son deuxième film le manga « shojo » (destiné à un public féminin) La Colline aux Coquelicots sorti en 1980. Umi est une jeune lycéenne et s'occupe de tout à la maison depuis le départ de sa mère. Elle va croiser à l'école Shun, un jeune homme plein de fougue qui lutte avec ses camarades contre la destruction du quartier latin, le lieu où ils étudient. Une complicité entre les deux adolescents va alors commencer à naître. Baignée d'une lumière splendide et de paysages admirables, La Colline aux Coquelicots charme dés les premières secondes. On sent fortement l'inspiration paternelle dans le mélange de ces couleurs éclatantes. Mais malgré la beauté des images, le récit peine à débuter et souffre de multiples lenteurs qui viennent perturber la fluidité de l'ensemble. Une nouvelle fois, on retrouve ce goût pour la nostalgie qui a fait le succès des plus grands chefs d'œuvre d'Hayao. La volonté de rétablir cette vieille bâtisse où le savoir et les connaissances ont pu s'étendre est une bonne idée. De même, le décor (le Yokohama des années 1960) ne trahit pas ce thème mélancolique, où la campagne traditionnelle est l'un des acteurs principaux de ce drame. Mais si nous n'avons rien à reprocher à l'environnement, ce n'est pas le cas des personnages. Ces derniers sont trop fixes et statiques, et leurs mouvements ne sont pas assez expressifs. C'est d'autant plus dommage car l'héroïne pouvait hériter d'un réel charisme qui lui aurait donné plus d'épaisseur. L'ensemble réussit néanmoins à nous émouvoir grâce à sa poésie et sa pudeur. Car un peu de tendresse dans un monde de brutes n'a jamais fait de mal.
Réalisé par le fils de Hayao Miyazaki, ce nouveau film des studio Ghibli propose une approche différente. Pas de magie, de sorcière, de merveilleux, ici on se retrouve dans le Japon des années 60 et l'histoire se veut réaliste. Une histoire simple d’amitié, d'amour entre deux lycéens qui va être mise à mal par le passé qui les lie. Un scénario donc gentillet qui du temps à s'installer et qui fait du sur-place pendant un long moment ce qui constitue le principal défaut le film, son rythme est assez lent. Tous les personnages sont attachants mais trop "tous beaux tous gentils" ce qui accentue le côté figé et un peu trop lisse du film. Quelques moments un peu plus efficaces parsèment l'histoire, notamment les événements parallèles du quartier latin qui apportent un certain charme et alimentent le message sur la tradition et l'évolution de la société du Japon de cette époque. Un Ghibli pas vraiment majeur mais qui comporte suffisamment de charme pour mériter le coup d’œil. Mais pour les non connaisseurs de l’œuvre du studio, tournez vous plutôt vers les précédents films du père Miyazaki.
Un film réussi du fils du maître. Son premier l'était aussi avec moins de profondeur. Je conçois malgré tout un manque de prise de risque dans le scénario malgré le fait qu'il soit tout à fait excellent. On pourra regretter cette fantasy inhérente au père mais la patte du fils est là et les dessins des animateurs de Ghibli toujours aussi dans le détail, dans la couleur, c'est vraiment beau.