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3,5
Publiée le 19 mars 2020
Ce film d’animation m’a laissé perplexe. Il exploite deux axes. L’un d’eux m’a énormément plus, alors que j’ai détesté l’autre. On va commencer par le côté positif. L’histoire d’amour est très belle. J’ai trouvé que cette rencontre et tout ce qui en découle est émouvant. De plus, la bande originale est vraiment superbe. Cela ne peut qu’être un plus considérable. Sur ce point, j’ai vraiment apprécié ce que j’ai vu. Par contre, l’autre axe, qui malheureusement est le principal, va nous raconter la résistance autour du foyer. J’ai trouvé cela très brouillon. On ne sait jamais où on va et l’action est souvent confuse. C’est vraiment inintéressant. Malheureusement, ça vient plomber le film en lui rajoutant beaucoup de lourdeur. Il y aura des scènes avec les traits exagérés comme pour donner un aspect comique/ridicule mais je n’ai pas du tout accroché. J’aurais préféré rester sur le beau récit romantique. Il était très bien maitrisé. Le décalage entre d’un côté des moments émouvant sérieux et de l’autre un grand n’importe quoi, ne marche pas trop. On ne peut pas se rattraper avec les dessins qui pour une fois dans un film des Studio Ghibli ne sont pas ouffisime. On appréciera tout de même les références culturelles à la France (un peu de chauvinisme ne fait jamais de mal). LA COLLINE AUX COQUELICOTS est l’exemple type du film qui souffle le chaud et le froid. A vous de voir si vous êtes prêt à supporter beaucoup de lourdeur pour avoir un peu de beauté.
Seconde réalisation pour Goro Miyazaki après le satisfaisant "Contes de Terremer", un long-métrage des studios Ghibli qui s'éloigne de leur habituel univers fantasmagorique pour offrir un ensemble très réaliste. Avec en toile de fond l'amour impossible entre deux adolescents, une peinture touchante du Japon dans les années 60 et de sa transition entre traditionalisme ancestral et modernité technologique, un peu à l'instar de "Mon voisin Totoro". Un étalonnage des couleurs absolument magnifique, quelques passages d'une grande poésie. Une jolie sensation.
➖Avis bref : Après le raté « Les contes de Terremer » Gorõ Miyazak se frotte à une nouvelle adaptation qui est encore une nouvelle fois très propre et jolie visuellement, mais pas génial pour autant. Les personnages sont agréable à commencé par Umi, une jeune fille docile et aux petits soins des siens puis, Shun un jeune garçon intelligent et délégué de la rédaction. De là partira une histoire prévisible pour les secrets de famille, mais persévérante pour le quartier latin (Sororite masculine). Quartier très manuels si je puis dire. Tous les décors sont située dans le Japon des années 60 période qui se remarque pas forcément au cours de l’animé par contre. Le film réunit malgré tout diverses traditions, avec une belle collectivité et surtout de la modernité, recouvert de chant et musiques présentes pour bercer le métrage de bout en bout jusqu’à sa fin. Enfin bref, c’est propre est rien de plus.
Je vais vous résumer ce film en un mot : nul. Alors je m'explique, ce film est selon moi complètement bâclé, que ce soit au niveau du scénario, de l'action, des personnages... En résumé rien, ce film ne montre rien, ne nous fait rien ressentir. Il est complètement vide et donc ennuyant. Par où commencer... le scénario.. On pourrait dire qu'il n'y en a pas. Quand il y a des dialogues, ils ont juste aucun sens et n'apportent absolument rien à l'histoire. Ils sont complètement neutres. C'est très plat. Moi-même j'ai eu beaucoup de mal à comprendre de quoi ils parlent. Ensuite les personnages sont juste trop parfaits. Ils sont neutres, sans émotions, et parlent toujours très bien, ils n'ont juste pas de caractère, pas de personnalité et n'évoluent pas au cours de l'histoire. (ils ne sont pas humains) L'action : on s'attend à ce qu'il y ait une histoire, un élément perturbateur tout le long du film. Sauf que rien n'advient, le film se résume juste à spoiler: un pauvre bâtiment qui va être condamné. (Enfin c'est quoi ça?) Et bien sûr le bâtiment en question va être sauvé en 10 minutes de film.
Dernier point sur lequel je vais m'attarder, c'est le lien entre les deux personnages principaux. spoiler: Ils apprennent qu'ils sont frère et soeur ou du moins c'est ce qu'ils pensent et apparemment d'après ce que j'ai compris les deux personnages sont amoureux l'un de l'autre (chose qu'on ne voit absolument pas dans le film). Moi je demande juste où est-ce qu'elle est l'histoire d'amour? Et en plus les personnages après avoir fait cette découverte(qu'ils sont apparemment consanguins) n'en ont absolument rien à faire l'un de l'autre que ce soit en tant que frère et soeur ou en tant qu'êtres amoureux l'un de l'autre. Moi j'ai eu du mal à comprendre qu'une quelconque histoire d'amour "se développait" entre eux bien qu'il soit dur de parler de développement dans ce film. On ne ressent rien. Les personnages sont vides et pas du tout attachants. Enfin je déconseille fortement ce film, le seul point positif dedans, ce sont juste les décors qui sont très jolis et de belles musiques.
Dans les pas du père. Goro est le fils de Hayao et l’on sent de suite la filiation, tant dans les thèmes que dans l’esthétique. C’est l’histoire d’une jeune fille dont le père a disparu en mer. Portant sur ses épaules l’espoir de le revoir, elle s’oublie et ne vit que pour les autres. L’élément perturbateur est la rencontre avec le jeune Shun, étudiant beau gosse et poète. Il semble évident qu’il s’aiment. Oui mais leur passé commun pourrait bien empêcher leur amour de s’épanouir. Plusieurs histoires en une. Le thème du deuil et de la filiation sont bien présents mais on entrevoit également la naissance d’un Japon moderne dans lequel les traditions et les convenances sont amenées à s’effilocher ou peut-être plutôt à évoluer à l’image du rôle de l’héroïne dans sa famille ou du foyer pour étudiants, le « Quartier Latin », lieu de révolutions sociales. Tout ça fleure bon la nostalgie et le respect. Si l’esthétique rappelle très bien que nous somme en terres Ghibli, on notera tout de même une animation de moindre finesse que dans les films de papa. Les décors restent subliment, en particulier le Quartier Latin, véritable foire aux merveilles et aux trouvailles. En bref, on suit avec plaisir ce récit émouvant, drôle et reposant.
La colline aux Coquelicots est peut être le Ghibli que j'aime le moins pour l'instant étant donné que je n'en ai pas vu énormément et cela m'étonne un peu car le pitch de base m'intéressait, mais il reste un bon film très joli et poétique, les paysages et les dessins sont très travaillés et c'est un plaisir pour la rétine, quelques chansons tantôt biaisés tantôt touchantes, une histoire pas très captivante, des personnages attachants, une histoire d'amour sans grande prétention et tant mieux car elle n'est pas des plus intéressantes. Un moment sympathique mais pas un indispensable à voir du studio Ghibli. 13/20
Très poétique !! Mais plus calme et moins distrayant que d'autres du même genre. Il manque un petit quelque chose... Mais je ne regrette pas de l'avoir vu.
Jouons là carte sur table, La colline aux coquelicots, pour un Ghibli, n'est clairement pas à ranger dans la catégorie des oeuvres tels Chihiro, Mononoké ou encore le Château dans le ciel. Non pas que ce film soit mauvais non non, mais disons plutôt qu'il n'en a pas l'aura, nous avons affaire là à un film d'animation secondaire des studios emblématiques de Totoro. La colline aux coquelicots ("Kokuriko zaka kara" de son titre original) est un film d'animation Japonais sorti en 2011 et réalisé, non pas par le magicien Hayao Miyazaki cette fois mais par son fils, Goro Miyazaki (quand bien même le père a quand même contribué à l'écriture du scénario). Le film raconte l'histoire d'Umi Matsuzaki, jeune lycéenne de 16 vivant de le Yokohama des années 1960. Chaque matin avant d'aller en cours, Umi hisse les drapeaux en haut du mat sur la colline de sa demeure en espérant le retour de son père, grand capitaine dans la marine Japonaise parti en mer pour la guerre de Corée. Sans compter sur l'éloignement de sa mère parti travailler aux USA, Umi en tant qu'aînée doit continuer de veiller sur la maison tout en menant sa vie de lycéenne. Un quotidien scolaire qui se voit néanmoins bouleversé par l'arrivé du beau Shun Kazama pour qui Umi ne tarde pas à éprouver des sentiments amoureux. Au fur et à mesure les deux se rapprocheront mais de plus en plus leur relation se voit menacer par le retour à la surface d'un énigmatique secret concernant leur naissance. Voilà pour le pitch global du film. Et qu'en est il de ce film, eh bien comme je l'ai dis nous avons là un Ghibli secondaire...mais qui dis secondaire ne dis pas pour autant qu'il ne vaut pas le coup d'oeil et malgré sa non prétention dans son histoire romantique, la colline aux coquelicots n'en demeure pas moins une oeuvre de la japanimation tout à fait rafraîchissante avec une jolie touche de romance. l'histoire n'a rien de bien sorcier, nous assistons à une romance entre lycéens simplette, formule déjà hyper exploitée mais qui est traitée avec soins et vu qu'elle constitue le coeur même de l'intrigue, elle bénéficie d'un développement complet aux étapes et à l'évolution bien détaillée avec en plus un cadre contemporain réaliste qui rend l'ensemble très vrai. Contrairement à pas mal d'autres productions du studio, ici, point de fantastique quelconque, de grandes leçons écologiques ou même de trace de la signature type d'Hayao avec l'habituelle présence du thème de l'aviation. La colline aux coquelicots prône donc un réalisme absolu; ce qui n'est en rien dérangeant mais on regrattera un manque d'originalité, non aidé par un manque de rythme assez pénalisant d'un récit linéaire. On est jamais vraiment surpris malheureusement, on suit les personnages dans leur vie quotidienne et l'évolution de leur relation/sentiments mais l'ensemble est mince voir même vide, sans rien de bien spécial à proposer. On peu reprocher également, malgré un regain d'intérêt vers le milieu du film avec le véritable élément perturbateur: spoiler: le voile de mystère concernant l'ascendance de Shun dont ce dernier aurait le même père qu'Umi. Les deux ne savent plus comment se parler et n'arrivent plus à se voir, hésitants entre une relation frère/soeur et une relation petits amis (tout en sachant que le choix de l'une annulera la possibilité de la deuxième). C'est sensé être très triste comme révélation, on s'attend à voir les personnages s'effondrés en pleurant chacun côtés mais là c'est trop vite réglé, passé sous silence; on insiste pas assez sur les sentiments à ce moment qui est pourtant le moment crucial du film. Qui plus est l'ensemble qui cherche à être dramatique ne l'est du coup malheureusement pas. Niveau personnages, ils sont pourtant bien développés, leur background est bel et bien là, il nous intrigue mais je sais pas, ça bloque à un endroit....sans doute à cause de la sous intrigue de spoiler: la rénovation du bâtiment du quartier latin par l'association des clubs, une histoire "second plan" très typée school life/drama qui reste agréable à suivre (un bel exemple de travail d'équipe) mais ne captive pas en fin de compte. Les graphismes sont correcte mais loin d'être bluffants quand à la musique, elle ne marque pas; Satoshi Takebe n'a pas le talent de Joe Hisaichi. Ainsi donc pour conclure, la colline aux coquelicots est une jolie histoire d'amour, un drama made in Ghibli à l'écart des chefs d'oeuvres de Miyazaki qui constitue une oeuvre de la japanimation honnête mais qui ne restera pas dans les mémoires. Sachez le avant de vous lancer, dîtes vous bien que Goro Miyazaki n'a pas l'immense talent de son père mais s'en sort pas si mal que ça, la preuve, c'est jolie, poétique et divertissant. 13,5/20
La colline aux coquelicots c'est une petite romance d'adolescents qui découvrent l'amour. C'est joliment fait et il y a un petit suspense familial à la fin......
Une fois La Colline aux coquelicots terminée, j'ai, en partie, eu le même ressenti que pour Arietty, c'est-à-dire l'impression d'avoir visionné une oeuvre sympa, plutôt inventive, tendre et meilleur que la majorité des animations américaines récentes mais qu'il manquait tout de même ce petit quelque chose, cette magie que donnait l'immense Miyazaki à ses films, les rendant inoubliables et bouleversants. Mais si Goro n'est pas Hayao, il démontre tout de même qu'il a du talent et livre-là un long-métrage simple, beau et attachant.
Ici pas de fantastique mais un contexte réel et l'histoire d'une gamine sérieuse et timide fortement marquée par la mort de son père qui va voir sa vie changée lorsqu'elle fera la rencontre d'un autre élève, lui aussi marqué par la disparition de son père mais plutôt téméraire et agissant pour sauver le Quartier Latin de son lycée. Il prend son temps pour donner de la consistance à ses deux protagonistes (oubliant malheureusement parfois un peu trop les seconds rôles) puis à leur rencontre, les rendant assez vite intéressants et surtout attachants.
J'ai l'impression, du moins avec cet animé-là, que l'un des problèmes de Goro est d'essayer de se rapprocher un peu trop du style de son père et donc la comparaison devient inévitable et, malgré de très beaux moments, La Colline aux coquelicots manque de subtilité (à l'image de l'utilisation de la musique notamment) et de magie. Il ne sublime pas toujours ce qu'il met en scène et peine à vraiment donner une puissance et une forte dramaturgie à son récit.
C'est dommage sans être préjudiciable car l'ensemble ne manque pas de charme, d'attachements et d'un peu de poésies. Les dessins sont de qualités et participent à la réussite de l'ensemble. Les personnages et enjeux sont assez profonds et riches, tout en étant bien exploités, pour être tout le long intéressants malgré le rythme contemplatif de l'ensemble et Goro arrive tout de même à nous plonger, avec sensibilité et mélancolie, dans la vie de ces jeunes lycéens dans ce très beau cadre du Japon des années 1960.
Souffrant quelque peu des comparaisons avec son père, dont les styles sont plutôt similaires, Goro Miyazaki montre tout de même qu'il a du talent et retranscrit avec douceur et mélancolie une belle histoire qui ne manque pas de charme.
C’est très beau, aussi bien pour l’histoire que pour les dessins. L’immersion des personnages dans le décor est tellement réaliste qu’on se croirait nous-mêmes dans le Japon des années 1960. A noter de superbes musiques japonaises. Ça démarre un peu lentement mais cela vaut le coup de s’accrocher. Un dessin animé davantage destiné aux adultes qu’aux enfants par rapport à la complexité psychologique de l’histoire.
Un très beau film pour les studios Ghibli! Plein de fraîcheur et de poésie, on est transporté dans l'histoire par les personnages et le décor! Une très belle histoire d'amitié et d'amour qui pourrait être banale (à un détail près), les personnages sont simples et attachants, la musique envoûtante et les paysages magnifiques! Super!