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Acidus
716 abonnés
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3,0
Publiée le 11 janvier 2012
Cinq ans après le trés bon "Les contes de Terremer", Goro Miyazaki, le fils du célèbre réalisateur Hayao Miyazaki, remet le couvert avec sa nouvelle oeuvre animée produite par le légendaire Studio Ghibli. Et je dois avouer ma déception. "La Colline aux Coquelicots" ne va pas au-delà du "gentillet" ou du "sympathique". L'histoire, tout en étant classique, n'est pas désagréable et aurait mérité une âme un peu plus présente. Et oui!!!! C'est ce qui fait le plus défaut au film. On passse certes un bon moment mais ça s'arrête là ! Où est le film d'animation qui fait tant réver? Dans lequel l'émotion suinte à chaque scènes (ou presque) nous transportant dans un monde à part? Dont on ressort tout tremblant en constatant que notre monde est morne et triste? Bref, un faux pas pour le Studio Ghibli amsi le film reste plaisant à visionner.
La Colline aux Coquelicots est un film des studios Ghibli très différent de ce à quoi on nous a habitué mais il reste efficace grâce à ses musiques entrainantes et ses images superbes. Ces dernières sont vraiment magnifique, seul les personnages manquent un peu de charisme et le scénario est très plat. Un film à voir mais ne vous attendez pas à un grand film de Ghibli, il reste plutôt simple mais on passe toute de même un très bon moment.
PS : Il manque la magie fantastique de Miyazaki qui nous fait rêver à ce film.
Très rafraichissent comme aux habitudes de tout ce qui sort des studios Ghibli. Aucune longueur, superbe BO, beaucoup d'émotions, un bon moment de cinéma ! A voir pour bien commencer l'année.
Un Ghibli mineur, après l'excellent "Arrietty le petit monde des chapardeurs", qui nous montre que même les grands sont capables de faux-pas. Relativisons tout de même car le film demeure distrayant, avec une grande sensibilité et une grande pudeur comme toujours. Dommage que tout ce qui fait le charme scénaristique de "Le Voyage de Chihiro", "Princesse Mononoké", "Le Château Ambulant"... à savoir l'aspect philosophique lié à la nature et tout l'aspect spirituel est totalement absent. Reste une certaine poésie et les images gentiment naïves qui font la patte du studio. [Critique complète à lire sur Critique-film.fr]
Une très bonne surprise ! Goro fils de Hayao Miyazaki serait-il au niveau de son père pour sa 2ème réalisation ? (En fait, le papa a participé quand même un peu puisqu'il apparait au générique) Réponse = Il est vraiment sur la bonne voie. Des dessins vivants, colorés, un savoir-faire inné, pas de doute là dessus, une histoire d'amour (ou d'amitié),.. tous les ingrédients réunis pour un bon manga animé. Certes, il manque quelque chose car le scénario est parfois un peu plat. Mais il a encore le temps de progresser... Laissons lui sa chance !!
Certes, Goro Miyazaki n'a pas le talent de son père, certes, La Colline aux coquelicots n'a pas la splendeur visuelle des autres Ghibli, certes, les transitions sont souvent mal assurées et la mise en scène peu précise, certes, c'est un film plutôt naïf... Mais La Colline aux coquelicots est tout de même un film plein de grâce, et ses personnages sont si attachants, la musique si berçante qu'on ne peut le regarder avec animosité. On suit, tranquillement, durant une longue première partie, la vie d'Umi, jeune japonaise au service des autres, et qui porte le souvenir de son père mort durant la Guerre de Corée. Et puis, lentement, une histoire se met en place, le récit se fait plus intrigant. Mais la bonne humeur et les bons sentiments restent constants, et La Colline aux coquelicots mérite amplement de trouver sa place parmi les prodiges des studio Ghibli.
Un film tres simple et intimiste, qui ne parlera sans doute pas aux personnes impermeables a la culture nippone, mais qui ne peut que ravir ceux qui y sont sensibles. Goro et Hayao Miyazaki parviennent a nous faire rever avec simplicite et authenticite, pas question de verser ici dans le melodrame surexpose, mais avec une gallerie de personnages hauts en couleurs et des dialogues naturels, on se laisse emporter avec bonheur dans cet univers. Bref, une petite perle qui aura su me surprendre tres agreablement, et qui promet aux studios Ghibli un avenir radieux.
Sympathique, mais je préfère le boulot du père, plus de féeries. Mais c'est quand même du bon boulot il faut le reconnaître. (j'adore le foyer étudiant)
Avec un thème moins axé sur la nature mais plus sur les relations humaines, ce nouveau Ghibli se présente plus comme une comédie romantique et pourra dérouter les habitués du studio. On sent bien ici que ce n'est plus Miyazaki père qui réalise mais bien le fils qui apporte sa propre patte. Le résultat est une vraie réussite qui, sans être au niveau des plus grandes œuvres Ghibli, reste une valeur sûr qui laisse présager du très grand pour l'avenir.
"La colline aux coquelicots" est le second film de Goro Miyazaki, le fils du créateur des studios Ghibli et le génial réalisateur de "Mon voisin Totoro", "Le voyage de Chihiro" ou "Princesse Mononoké". Ce long métrage d'animation, si l'on en croit les gazettes, s'est fabriqué dans la douleur. Les rapports père/fils n'étant pas au beau fixe, le père reprochant à son rejeton de n'être qu'un réalisateur sans âme, pas mature. Malgré cette confection empreinte de méfiance, amenant Miyazaki père à envisager le prise des rênes de la réalisation, le film a finalement pu sortir au Japon, signé par le fils et y a remporté un joli succès. Adapté d'un shojo (manga pour jeune fille) publié en 1980, "la colline aux coquelicots" nous transporte en 1963 pour nous faire rencontrer Umi, charmante jeune fille, bonne élève et ado modèle, gérant de conserve étude et maison suite à la mort de son père à la guerre de Corée et au départ de sa mère aux Etats-Unis afin d'y terminer des études de médecine. Au lycée, elle rencontrera Shun, jeune homme militant contre la destruction d'un foyer culturel jugé trop vétuste par une administration obsédé de modernité. Leur relation, au départ amicale, se transformera en amour naissant jusqu'à être contrariée par la révélation d'un secret de famille trop mal gardé. Vous l'aurez compris nous sommes ici très loin de l'univers fantasmagorique de Miyazaki père, bien que celui-ci ait signé le scénario, qui est, il faut bien le dire, ce qui a de plus faible dans ce film. L'histoire est assez mièvre, une véritable bluette aux rebondissements minimes et attendus. Sur une toile de fond historique pas vraiment exploitée, le Japon renaissant après la défaite et préparant activement les J.O. de Tokyo, nous suivons sans grande passion le cheminement des deux adolescents. Par contre, j'ai admiré les décors absolument magnifiques dans lesquels Goro Miyazaki fait évoluer ses personnages, chefs-d'oeuvre de précision et de poésie et donnant au film une signature digne des meilleurs films de son père. La bande son, soignée, joli mélange de chansons japonaises des années 60 et de piano romantique accompagne agréablement l'ensemble. La fin sur le blog http://sansconnivence.blogspot.com/2012/01/la-colline-aux-coquelicots-de-goro.html
Personnellement, pour un film du studio Ghibli, j'ai trouvé ça décevant. Ce que j'aimais le plus n'était pas présent, ça manquait de magie, de monstres, de choses loufoques. Certes, l'histoire est mignonne, c'est beaucoup plus réaliste que d'habitude mais ça manquait de rebondissement, j'ai attendu trop longtemps des rebondissements. C'est dommage... Mais ça reste très beau. (Par contre, les chansons par les lycéens, je n'ai pas du tout apprécié !)
A chaque dessin animé des studios Ghibli on se dit qu'ils ne feront jamais mieux, et bien chaque année je suis agréablement surprise. Goro miyazaki à de quoi être fier, il suit les traces de son remarquable père, Hayao, et il signe ici une œuvre touchante, peut être pour ma part l'un des plus émouvants dessins animés réalisés par Ghibli, une belle histoire sentimentale captivante ayant lieu dans les années 60. En prime, toujours une bande son impeccable, je suis donc sous le charme et j'attendrais avec impatience la sortie DVD.