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kroston
5 abonnés
294 critiques
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4,5
Publiée le 18 janvier 2012
Dernier Ghibli et comme d'habitude un pur moment de bonheur. Parlons d'abord de l'animation et du graphisme plus simple que les contes de teremer mais plus axé sur le réalisme de l'époque traitée avec un trait fin et raffiné. L'histoire emprunt de nostalgie et de poésie passionne du début à la fin. Une trés belle histoire de vie racontée avec beaucoup de tendresse. Terminons enfin par la qualité de la musique qui contribue grandement à la puissance émotionnelle de l'oeuvre.. Une réussite.
superbe film,superbes paysages et graphisme des studio ghibli mais manque ce qu'il y a chez son pere:la poésie,les monstres et monde imaginaire.Mais à recommander quand meme!!!!!!!!!!!!!!
Umi est une jeune lycéenne qui vit dans une vieille bâtisse perchée au sommet d’une colline surplombant le port de Yokohama. Chaque matin, depuis que son père a disparu en mer, elle hisse face à la baie deux pavillons, comme un message lancé à l’horizon. Au lycée, quelqu’un a même écrit un article sur cet émouvant signal dans le journal du campus. C’est peut-être l’intrépide Shun, le séduisant jeune homme qu’Umi n’a pas manqué de remarquer... Attirés l’un par l’autre, les deux jeunes gens vont partager de plus en plus d’activités, de la sauvegarde du vieux foyer jusqu’à la rédaction du journal. Pourtant, leur relation va prendre un tour inattendu avec la découverte d’un secret qui entoure leur naissance et semble les lier… Dans un Japon des années 60, entre tradition et modernité, à l’aube d’une nouvelle ère, Umi et Shun vont se découvrir et partager une émouvante histoire d’amitié, d’amour et d’espoir. Le deuxième long métrage de Goro Miyazaki (fils de Hayao, scénariste et producteur du film) est une jolie histoire pleine de poésie et de tendresse avec des dessins superbes et une musique magnifique. On peut reprocher à Goro Miyazaki de parfois trop insister sur le contexte historique, pas inintéressant par ailleurs, mais qui a pour conséquence de parfois effacer l'histoire d'amour entre les deux héros. Goro Miyazaki cherche à se démarquer de son illustre père en faisant le choix d'une histoire réaliste mais l'influence du papa est très présente. De fait, on sent que Miyazaki fils se cherche encore, ce qu'il arrivera sûrement à faire avec le temps. Le film souffre de quelques baisses de rythme par moments mais ça fait tellement du bien de revoir un film d'animation à l'ancienne avec de vrais dessins (je n'ai rien contre l'image de synthèse, les Pixar sont des chefs d'œuvres) que l'on ne peut qu'apprécier les occasions de savourer un tel plaisir. Un très bon moment.
Après un début plutôt décevant, "Les comtes de Terremer", Goro Miyazaki réalise son deuxième opus, le 18ème long-métrage d'animation "Studio Ghibli". Le talent de Miyazaki père reste loin, d'ailleurs arriver à son niveau est très dur pour quiconque. Mais laissées de cotés les atmosphères "Fantasy" du film précédent le réalisateur trouve sans doutes un sujet plus adapté à sa sensibilité dans cette petite histoire de pertes et retrouvailles dans le Japon des années 60, un pays encore lié à ses propres traditions avant la définitive vague de modernisation. Le style graphique quoique très "Ghibli" reste immature, ma sa simplicité bien s'adapte à une mise en scène très sobre, sans grands intuitions mais sans grosses chutes non plus, qui semble (et peut être que ça soit fait exprès) un hommage au cinéma nippon de l'après-guerre. On peut objecter que tant "d'essentialisme" puisse finir pour rendre ce film pas trop différent des milliers de "Shojo Anime" de production télé, mais si on a rien contre certains exagérations typiques des "Mangas pour filles", on apprécie tout de même leur absence. Une conte délicat décrit avec finesse et si il n'y a pas le "coup de génie" il semble assez clair que son auteur est encore à la recherche de sa propre voie.
Un film très touchant, une direction artistique magnifique et une simplicité de réalisation et d'animation au service d'une histoire simple et sans grand rebondissement certes mais subtile et prenante. La musique accompagne bien l'ensemble sans être trop présente. De plus, un parti pris réaliste judicieux et bienvenu. Il apporte ce dont les productions Ghibli manquaient depuis un certain temps (depuis le Château ambulant, en fait) : un peu de fraîcheur. Contrairement à ce que j'ai pu lire de ci de là, la magie est belle et bien présente, mais à défaut de la rencontrer de façon littérale dans le fantastique, on la retrouve dans le côté intimiste du film, dans la découverte d'un univers, le Japon des années 60, et dans le souci du détail, omniprésent. Le voyage est bien au rendez-vous. A voir!
a été charmé par cette belle et simple histoire d'un amour de lycée dans le Japon des années 60. Tous les décors et arrières-plans sont magnifiques, et le dessin est typique du studio Ghibli : traits simples et précis à l'animation parfois un peu saccadée. Ici, le réalisateur s'est vraiment attaché à faire passer les nuances des personnages et de leurs sentiments dans un regard, une esquisse de sourire, une hésitation. Sur la forme, Goro Miyazaki est donc dans la droite lignée de son père Hayao, même si la mise en scène est très sage, voire un peu plate. Sur le fond, en revanche, il en prends le contrepied avec une histoire complètement réaliste et aux péripéties assez limitées et peu spectaculaires (seul le deus ex machina final est un peu gros). Certains s'en plaindront, d'autres apprécieront. Goro n'a pas le génie de son père, c'est vrai (Les contes de Terremer étaient particulièrement ratés); c'est donc un choix intelligent que d'avoir choisi d'explorer une autre voie, naturaliste. Grâce à cela, on nous épargne les poncifs aux effets faciles des films d'animations (cf Disney) : animaux compagnons, cascades burlesques, faux bon mots, discours moraleux. A tout cela s'ajoute la peinture précise d'une époque, d'un pays, de ses habitants et de leur vie quotidienne, particulièrement intéressante pour nous, Occidentaux.
Fortement recommandé (y compris aux adultes), sauf pour des enfants trop jeunes qui s'ennuieront face à cette histoire de grandes personnes qui ne leur est pas adressée.
Malgré une petite déception, tellement l'attente était grande, je suis sorti très satisfait de la salle de cinéma. L'animation est de très belle qualité, et le choix de Goro Miyazaki de n'introduire ni magie ni fantaisie est selon moi un pari franchement gagnant. Car avec des choses très terre-à-terre, il parvient malgré tout à nous faire rêver. En français, la qualité des doublages, notamment ceux des personnages principaux, est vraiment excellentes, et c'est franchement agréable, parce que malheureusement ce n'est pas toujours aussi bien. Le scénario est très beau, bien que sans trop de surprises, et la BO est magistrale ... Un grand film d'animation !
Contrairement à plusieurs autres blogueurs, je suis tombé sous le charme de la dernière production des studios Ghibli.
Le film n'est pas dirigé par le grand Hayao Miyazaki mais par son fils, Goro, dont tous s'échinent à dire qu'il est de moindre talent, sans lui avoir laisser le temps de démontrer le contraire.
La première qualité de La colline aux coquelicots est de proposer des images absolument sompteuses : des cieux superbes, des bateaux de toutes tailles magnifiques, des fleurs, des vitraux, une descente en vélo très joliment filmée. Le repère des étudiants, le Quartier Latin, est un endroit que le film dote d'une atmosphère très attachante, d'une aura qui entourait les objets appartenants à Porco Rosso, fait d'un tissage de rêve et de nostalgie.
Pour ceux qui comme moi aiment le Japon rural, le film est un enchantement : l'intérieur de la cuisine, les venelles fleuries, les rues en pente, la mer au loin. Ses paysages, sa maison, ses rues évoquent irrésistiblement le décor du trés beau film de Hirokazu Kore-Eda : Still walking.
La mise en scène regorge de tendresse, de justesse, de sensibilité, de nervosité. Le script n'est pas sans allusion à la politique, à l'histoire, et à la sociologie japonaise. La colline aux coquelicots est enfin traversé par une belle et noble nostalgie : celle des amours enfuis, des parents disparus, des temps écoulés, et peut-être aussi celle d'un cinéma des origines.
Que le film joue à fond la carte du mélodrame ne m'attriste pas, au contraire, je trouve que cela lui confère une certaine noblesse et une belle grandeur. D'autant que le scénario n'est pas aussi simpliste que certains veulent le faire croire.
En résumé, une veine purement réaliste pour les studios Ghibli, pleine de douceur et de justesse, ce qui constitue une très bonne surprise pour moi. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/
"La colline aux coquelicots" est une oeuvre apaisante. L'animation est très belle, certaines images sont magnifiques. Goro Miyazaki réalise de superbes paysages. L'ensemble manque un peu de subtilité, de poésie. Mais ces quelques défauts disparaîtront sans doute avec l'expérience. En attendant, j'ai beaucoup apprécié me laisser emporter par la beauté du film, dans tous les sens du terme.
Le pauvre Goro est bien loin du talent de son père... Le plus surprenant dès les premières images, c'est réellement le manque d'animation des personnages et pour un Ghibli franchement ça laisse à désirer. Moralité ce film regorge de bonnes idées, de poésie mais au final on s'ennuie et pourtant tous les ingrédients étaient réunis pour lui donner plus de rythme et de rebondissement. Sauf qu'il ne se passe rien ou si peux du coup on passe à côté du peu de surprises qui jalonnent le film... Dommage...
Dans l'état actuel des chose on ne risque pas de confondre Miyazaki père et fils. La première tentative du fils, basée sur un scenario piqué au père, n'est pas bien concluante. Les images ne sont pas laides mais n'atteignent jamais la poésie et la beauté des images d'Hayao. Le rythme se traîne, la fin est plus que prévisible et tout le film est nappé d'une musique et de chansons bien nulles.
[...] Et de toi à moi, ô ma douce, hisseras-tu encore le bleu de tes drapeaux sur la cime de nos cieux découverts ; malgré les sinistres hommes, ces brûleurs de rêve? [...]
Je resume :c est mignon. J' aurai aime etre surpris pas quelque chose,mais la bof ,quel interet ,certe on ne s ennuie pas ,mais au final j ai ressenti aucune emotion particuliere ,ceux qui etaient avec moi ont eu le meme constat.