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Myene
19 abonnés
373 critiques
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2,5
Publiée le 29 août 2013
Hélas, hélas une fois encore un film ayant pour thème la peinture qui donne dans le "boursouflé" idéologico esthétisant Restes de belles images et un grand regret car je le revendique:j'aime la peinture et j'aime le cinéma !!!
Quelle bonne idée que de faire un film avec tous les personnages de la peinture de Bruegel. Les costumes, la vie de l'époque sont bien rendus. Cependant, très peu de dialogues, et il faut connaître parfaitement l'histoire du Christ pour comprendre toutes les scènes, et savoir que les Flandres étaient occupées par le Espagnols au temps de Bruegel. Ce n'est pas donné à tout le monde. La reconstitution du moulin est magistrale, digne du Piranese.
Film des plus soporifiques dont seul le visuel attrayant (la plupart des scènes ressemblent justement à des oeuvres peintes) maintient le spectateur dans un état d'éveil somme toutr relatif.
Voilà le film-prototype de la prétention artistique vaine et ennuyeuse. Donner vie aux tableaux de Bruegel tout en dissertant sur la religion, l'art, la vie etc. Et le spectateur de s'endormir discrètement devant ce cours magistral soporifique. Tout d'abord rien n'est replacé dans son contexte, ou alors de façon lapidaire. Ensuite, l’alignement des scènes n'a ni queue ni tête. Des plans séquences, des plans fixes où des personnages s'agitent en arrière plan, où l'artiste anone ses lignes de dialogues incompréhensibles. Théoriser en image, vouloir mouvoir des chef-d'oeuvres de la Renaissance flamande et discourir n'a strictement aucun intérêt. Lech Majewski aurait du se contenter de coucher son projet par écrit.
Ce film est strictement réservé à des passionnés très pointus en peinture, car il ne prend pas la peine de se mettre au niveau d'amateurs possédant quelques connaissances dans le domaine, autrement dit, la majorité des gens... N'y allez pas pour suivre une histoire (il n'y en a pas), pour le jeu des comédiens (ridicule), ni même pour la technique (les fonds verts sont lamentables et font parfois même disparaître le nez des comédiens tant ils sont grossiers)... Que reste t-il alors? Des images d'une toile de Bruegel pendant plus d'1h30 et si vous n'êtes pas préparés à ça, ça peut devenir très très très long...
Evidemment c'est terriblement lent et parfois difficile à suivre mais au final c'est une oeuvre si personnelle, tellement originale qu'on se laisse prendre au charme envoûtant de cet exercice.
Film intéressant, montrant l'environnement de ce peintre, à l'époque de la colonisation et du despotisme espagnol en Hollande, en décortiquant ce qu'il en peint. Le film n'est pas trop mal fait, mais manque de dynamique & de quelques explications complémentaires.
Quelle ambition titanesque pour ce film ! Et pleinement relevée ! Désormais je suis fan de Bruegel, on n'a jamais aussi bien expliqué un tableau. D'ailleurs, on devrait faire un film du même genre pour chaque chef-d'oeuvre de la peinture, on connaîtrait mieux tous ces classiques que la médiocrité quotidienne nous cache. Hein, Lech Majewski, j'espère que tu vas faire des suites ! Du genre "Bruegel 2 : La Tour de Babel" ! Mais cette fois prends pas Charlotte Rampling et ses yeux carrés, stp. Elle m'insupporte.
Certes, son nom c'est Bruegel, Pieter Bruegel... ce n'est pas Bond (James !) mais c'est quand même plutôt bon !!!
Une approche vraiment intéressante, d'excellents acteurs et une maîtrise extrême de la reconstitution, chapeau ! Bon OK, c'est un peu statique, mais quelle découverte de cette Flandre début du XVIème... A voir quand même, donc !
Si on le connaît surtout pour avoir été le scénariste du biopic consacré au peintre néo-expressionniste Jean-Michel Basquiat, Lech Majewski est le réalisateur de onze films. « Bruegel, le moulin et la croix » est sans doute celui ayant connu la plus grande couverture médiatique. Ceci s’explique facilement : audacieux et fascinant pari que de construire un scénario à partir d’un tableau (« Le Portement de croix », 1564) et ainsi donner vie aux différents personnages présents, tout en rendant hommage à son auteur : Pieter Brueghel l’Ancien, considéré comme l’une des quatre grandes figures de la peinture flamande. L’auteur a la bonne idée de nous plonger littéralement dans le tableau, expérience d’autant plus enrichissante que visuellement, le spectacle est superbe. L’amour de Majewski pour le peintre de la Renaissance transpire à chaque scène, nous offrant quelques belles séquences. La tâche n’était pas aisée, mais c’est aussi toute une époque qui prend vie devant nous. Une époque de pauvreté, mais surtout de douleur, à l’image de scènes d’une violence quasi-insoutenable lorsque les soldats espagnols agressent des villageois sans défense. On apprécie aussi de voir Bruegel incarné par l’excellent Rutger Hauer, devenu rare dans le cinéma autre que la série B, intervenir directement dans le récit. Il influence directement le cours de l’action et des évènements, en croisant des figures notables de l’époque, telles que le collectionneur d’art Nicholas Jonghelinck (Michael York, l’inoubliable acteur de « Cabaret », un peu perdu de vue depuis quelques années) en tête. Malgré ses qualités esthétiques et d’autres bonnes idées narratives, le film ne convainc pas pour autant. Majewski a beau maîtriser l’oeuvre du peintre et son temps, il semble moins à l’aise quand il s’agit de manier le langage cinématographique. Car si l’on excepte sa façon de filmer le moulin du titre, faisant de celui-ci une structure aussi belle que crépusculaire (certains plans sont saisissants), les enjeux narratifs manquent de portée et le rythme végétatif provoque des baisses constantes d’attention. Le manque de liant entre les différentes scènes et l’impossibilité de Majewski à leur insuffler un quelconque souffle s’avèrent fatales, la quasi-absence de dialogues asseyant un peu plus le mutisme d’une oeuvre figée dans l’ennui et la lourdeur. Copier l’art pictural jusque dans le refus du mot nécessitait un talent contemplatif qu’on ne fait qu’entre-apercevoir, au grand désespoir d’une émotion qui ne surgit que rarement. Les amateurs de cinéma contemplatif devraient apprécier, les autres passeront hélas sans regret leur chemin.
Sur une idée de départ formidable, replacer les personnages de la toile dans un contexte socio-politique, le film reste toutefois un peu abscons par moment. Mais on gardera longtemps en mémoire cette sensation d'avoir vécu un moment unique, celui d'être placé quelques instants au coeur du sujet si cher à ce maître flamand incontesté. Pour un public très averti, c'est un vrai régal !
Etant donné mon amour du cinéma et mon respect pour le travail des réalisateurs, acteurs et techniciens, il m'arrive une fois tous les cinq ans de sortir avant la fin d'un film. Eh bien Bruegel m'a donné l'occasion de "dépenser" ma sortie anticipée. Ce film est tout bonnement insupportable à tous égards. Il se veut visuellement beau, il est juste prétentieux ; il se veut pédagogique, il est juste stupide. Outre les effets spéciaux nullissimes, on a droit à la vie au temps de Bruegel, avec un premier degré atterrant. Lech Majeswski s'imagine sans doute faire oeuvre de contemplation , il fait juste une grosse pustule.
Entre choc esthétique, expérience cinématographique et vide scénaristique il est bien difficile de porter une émotion directe et continue sur cette œuvre emprise d’un mal trop courant, le choix de genre. S’ajoute à cela une prise de risque (saluée) que seule quelques courageux et hors novices pourront apprécier. En effet, on assiste alors à une immersion quasi 3D du tableau de Bruegel, le choc esthétique est bien là et presque de chaque plan, mais il ne peut être isolé d’une intrigue sous vide. C’est donc une œuvre malade mais intéressante qui nous est offerte, tant ce don est laissé en roue libre et confronté à la vision de chacun. Certains crieront au génie d’une forme nouvelle d’image et de mise en scène, d’autres s’offusqueront d’une telle purge hors codes classiques du 7ème art. On retiendra la prise de risque et la beauté de l’ensemble, hélas à très grand défaut d’un scénario et d’une solide mise en scène cinématographique. http://requiemovies.over-blog.com/
C'est certain, l'idée est originale, l'expérience s'avère étrange. Incompréhensible. Personnellement je n'ai pas aimé ; je pense que cette réalisation n'a pas sa place dans une salle de cinéma. Peut-être dans une expo sur Bruegel ? et encore, 1h30, ça sera toujours trop long.
Le premier sentiment en sortant de la salle c'est le dégoût ,puis vient l'incompréhension.En effet on se demande comment on peut produire encore de nos jours une telle chose.En gros pas d'histoire ,ou si peut ou elle est bien cachée, absence total de jeu des acteurs si là aussi on peut parler d'acteurs.A cela, vous un scénario inexistant ,et de longs très longs plans.Alors oui l'idée était de nous montrer un tableau mais pourquoi ces allusions christiques et ces crucifixions inutiles.Ah j'oubliais vous ne serez pas derangé par les dialogues sur 01 h 30 de film cela doit durer maxi 10 minutes.De là vous commencerez une sieste réparatrice au chaud et dans le noir mais tout de même 10 euros pour voir ça on se moque du spectateur.Pour moi carte illimitée alors....