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    Crazy Horse
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    12 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 201 abonnés 7 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2021
    Après la Comédie Française (La Comédie-Française ou l'Amour joué - 1996) & l'Opéra Garnier (La Danse : Le Ballet de l'Opéra de Paris - 2009), le documentariste Frederick Wiseman s’intéresse à une troisième institution de la « Ville Lumière », à savoir le Crazy Horse, le célèbre cabaret parisien situé dans le très huppé 8ème arrondissement, avenue George-V.

    Fondé en 1951, le lieu mêle le strip-tease & l’érotisme de façon très sophistiquée, rien à voir avec un banal club de strip du quartier Pigalle. Pour cette immersion, le réalisateur a posé sa caméra au sein de l’institution courant 2009 et nous fait découvrir les coulisses de « Désirs », le nouveau spectacle qui sera inauguré en septembre de la même année.

    Une plongée fascinante dans un milieu que l’on pense à première vue réservé aux touristes japonais (à l’image du Moulin Rouge), alors qu’en réalité, il n’en est rien. Il suffit de franchir le pas de la porte pour y découvrir un univers feutré où l'art du nu est à son paroxysme. Les couleurs chatoyantes, les strass et les paillettes, les danses dévêtues (parfois, totalement nues) s’adonnent à des pas de danses non pas lascives mais qui invitent au voyage et à se laisser prendre au jeu.

    Comme à son habitude, Wiseman filme tout et nous entraîne dans les coulisses du cabaret. Des réunions avec Philippe Decouflé (le metteur en scène & chorégraphe) aux répétitions avec Ali Mahdavi (le directeur artistique), des essayages avec Fifi Chachnil (la costumière) en passant par les loges des artistes, jusqu’aux représentations publiques et même aux auditions. On y découvre tout ce petit monde qui fourmille en coulisse pour mener à bien chaque show. Aussi bien les barmans qui préparent les sauts à Champagne que les photographes venus immortaliser les clients d’un soir, aux danseurs de claquettes qui servent d’interlude entre chaque tableau.

    Non seulement l’institution finit par (presque) ne plus avoir de secret pour nous, mais le documentaire nous permet aussi d’apprécier la revue « Désirs » dans ses moindres détails, d’ailleurs, on aura une grande préférence pour le tableau « Rougir de désir », qui, à l’aide de capteurs sur la danseuse, crée derrière elle des nuées de lumières qui s’estompent au fur et à mesure de ses mouvements. On appréciera aussi le tableau « Chuchotements » où les filles s’effeuillent en ombres chinoises, sans oublier « Spoutnik » qui rappelle certaines Séries B Sci-Fi des années 50 & 60.

    Entre les soucis techniques et les chorégraphies à retravailler, on n’en perd pas une miette. Les Jeux d'ombres, de lumières, de miroirs et de surimpressions s’enchainent sans discontinue pendant 2h. Le film s’ouvrait sur un jeu d’ombres chinoises et se clôt merveilleusement bien de la même manière grâce aux talents de Philippe Beau, un performer & "ombromane" qui a été conseiller artistique sur la revue. A noter enfin, la présence de Philippe Katerine, qui a composé « Désir », la mélodie finale de la revue.

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    fasskinder
    fasskinder

    27 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 octobre 2011
    Avait-on vraiment besoin d'une pub pour les touristes russes à la recherche de folklore parisien ? ou alors c'est la mode, après "tournée" d'amalric ? le précedent docu sur les étoiles de l'opéra de paris était au moins intéressant, même si au film du film on s'ennuyait ferme.... ça manque d'originalité tout ça.
    Lucille T.
    Lucille T.

    38 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2011
    Pragmatique, adj : attitude d'une personne qui ne se soucie que d'efficacité.

    Et tenter au maximum de ne jamais avoir à se compliquer la vie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 octobre 2011
    Très longue pub de 2h20. Wiseman se contente de filmer des répétitions du Crazy Horse (au demeurant d'un intérêt artistique indéniable), les conversations de coulisses (pas toujours captivantes pour le néophyte) et des transitions touristiques sous forme de plans de Paris encore plus caricaturaux que l'introduction de "Minuit à Paris". Les fans du Crazy aimeront sans doute, ceux qui n'y connaissent rien n'en savent guère plus en sortant de la salle...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 546 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 juillet 2021
    Le Crazy Horse est un club parisien qui est présenté comme ayant la revue de nudité la plus sophistiquée du monde. La nudité au-dessus de la taille est une évidence au Crazy Horse. Les femmes sont décontractées et Wiseman aussi et il y a un peu de nudité mais ce n'est pas souligné. L'une des règles du Crazy Horse est que les femmes doivent être impossibles à distinguer les unes des autres. Elles doivent être de la même taille minces avec de longues jambes. Donc, bien sûr les femmes ont auditionné nues à partir de la taille. Mais l'attitude de la femme en charge de l'audition était amicale et joyeuse et certainement pas avilissante. Ce n'était pas un grand film ou un documentaire intéressant et je pense pas qu'il valait la peine d'être vu a moins que le sujet ne vous intéresse...
    1ou2mo
    1ou2mo

    8 abonnés 468 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 octobre 2011
    Un docu qui aurait pu se contenter de passer sur le petit écran.
    Louis G.
    Louis G.

    1 abonné 108 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2015
    Un poil (pardonnez l'expression) trop voyeuriste, c'est dommage...le film reste assez fascinant sur l'institution étrange qu'est le Crazy Horse.
    lasonocassee
    lasonocassee

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2011
    Un film à réserver à un public averti, à savoir aux adorateurs du célèbre cabaret Parisien. En effet le film brille par les scènes où sont directement filmés (de manière sublime) les numéros, en revanche on garde plus de réserve sur le propos du réalisateur qui semble-t'il voulait dresser un portrait de femmes qu'il peine clairement à tirer ! Côté image c'est juste magique, avec une explosion totale avec le numéro final joué par la sublime Psikko Tiko dans les cordes. Certains numéros importants tels que "La Crise" manquent à l'appel... Au final on aurait préféré un bon DVD comme celui de Laurent Bergers avec en bonus quelques commentaires de Découflé et Mahdavi. Mais on ne boude malgrétout pas son plaisir et on apprécie de retrouver des numéros comme Baby Buns et Que Calor sur grand écran... A voir
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 mai 2012
    Le plus beau cabaret du monde, l’œuvre d'un génie!!! Mais pas ce reportage, qui n'a pas su montrer se qu'est le Crazy Horse. Je l'ai trouvé trop voyeur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 octobre 2011
    Dénature complètement l'essence du Crazy Horse... il faudra m'expliquer le parti pris des gros plans !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 12 octobre 2011
    Le fameux Crazy Horse ne va pas bien: quelques années après la mort de son créateur, ses descendants reprennent les rénes. Mais les célèbres numéros ne changent pas, le cabaret veillit... Il est revendu à des "actionnaires belges". Avant que leur affaire ne tombe complètement à l'abandon, il font appel à Decoufflé pour en redorer le blason... C'est cela que filme Wiseman, et très bien. Bien sur, on échappe pas aux vues nocturnes cartes postales de Paris; mais c'est aussi ça le crazy horse. Que serait un documentaire sur le moulin rouge sans des vues de Pigalle? J'ai eu la chance d'assister à la projection du film suivie d'un débat avec Decoufflé et Wiseman, et l'on comprend mieux pourquoi "Crazy horse" à ce coté un peu bancal. Decoufflé confronté à des actionnaires ne voulant pas fermer le cabaret un seul jour pour les répétitions du nouveau spectacle, le matériel désuet, l'exiguité du lieu, lui étant habitué à la lumière et l'espace, les filles ne voulant pas se toucher (elles répétent gantées), j'en passe et des meilleures.... Wiseman ne sachant comment s'y prendre avec ses 200 heures de rushes: il a tourné pendant 10 semaines, à raison de 12 heures par jour. (Decoufflé ayant bosser durant 1 an pour monter le nouveau show). Reste ces images, forcément sublimes, de ces danseuses magnifiques, sublimées par ces ombres et couleurs chatoyantes...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 octobre 2011
    je fais partie d'un public averti, j'avais hâte de voir ce documentaire pour rêver pendant plus de 2h...ce fut une énorme déception. Le rêve du Crazy explose en mille morceaux dès les premières images. C'est mal filmé avec des plans d'un ennui terrible voire complètement inintéressants ou inappropriés. Mais le pire, oui le pire, c'est que ce documentaire rend le Crazy super cheap, dévoilant certains défauts de ces filles si adulées (et à juste titre) dû à des plans beaucoup trop serrés. La magie s'envole, c'est terriblement dommage...
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