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Votre avis sur Monty Python, le sens de la vie ?
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Quelques bonnes idées mais l'humour premier degré n'est absolument pas drôle. J'apprécie l'humour joué avec sérieux de la série des "Y a-t-il" tirés de "Police Squad" mais parmi les films des Monthy Python, celui-ci vaut à peine le coup d'oeil. C'est ridicule mais surtout loin d'être drôle, l'humour est prévisible, bien trop prévisible et peu recherché. C'est dommage car il y a de l'idée. J'ai vraiment lâché au passage du cadeau dans les tranchées. Trop mal joué, trop prévisible, trop mauvais.
Découvrir les Monty Python par leurs long-métrages m'aura conduit à les aimer. Désormais que je les connais un peu mieux, les voir simplement apparaître grimés et travestis, prenant un plaisir dingue à leur spectacle guignol, me tire déjà un sourire amusé et amical. Pourtant, j'ai à nouveau eu du mal avec la plupart des séquences de The Meaning of life, trop liées qu'elle sont à des sujets sociaux ou humains qu'elles ne regardent pas avec assez de froideur. J'aimais sans restriction les piques de Life of Brian envers la religion et les mouvements de foule, parce que ces piques étaient gratuitement mais gentiment immorales : c'est-à-dire qu'elles manifestaient un rejet évident de ce dont elles riaient sans pour autant en rire avec méchanceté, avec le zèle infantile de celui qui veut rallier son public à sa cause. De celui qui n'est immoral que de façon passagère, le temps de reconstruire une autre morale, celle des vues qu'il a déjà adoptées et qui lui conviennent le mieux. Tranquille et d'une vanité assumée, l'humour de Life of Brian cherchait simplement à faire rire, et y arrivait précisément parce qu'on imagine forcément l'agacement qu'il aura provoqué dans les sphères religieuses, mais aussi parce qu'il laissait supposer que les Monty Python n'en avait au fond rien à faire, qu'ils ne voulaient que s'amuser. Ici, la donne est différente ; le ton est certes toujours à l'humour, mais les Monty Python se sentent trop obligés de rappeler que la quête d'un sens à l'existence est vaine pour que je ne sente pas cela comme une inquiétude véritable. Une fois cette sensation sérieuse insinuée, il était trop tard pour que je voie le film comme l'ode à l'absurdité que l'humour des Pythons pourrait devenir, mais plutôt comme d'une amusette gentille et douillette pour des gens qui, au-delà de leur auto-dérision, sont toujours confrontés à ces doutes existentiels et tentent au final ici d'y faire face, même à l'aide d'un humour en apparence libre. Il fallait être bien plus cruel que cela, non pas avec les gens, mais avec leurs illusions, pour espérer me faire rire sur la durée.
Du pur Monty Python, c'est à dire à fond dans la déjante, décousu, sans queue ni tête (ou sans tambour ni trompette, comme aurait dit Sacha Guitry) mais riche visuellement. Interprété souverainement par toute l'équipe, le film est parfois difficile à suivre mais la mise en scène et la qualité du montage emportent l'adhésion du spectateur.
Le largage des amarres du vaisseau-immeuble des rebelles au tout début est un moment inouï.
Le largage des amarres du vaisseau-immeuble des rebelles au tout début est un moment inouï.
Ce film est juste merveilleux. Satirique, caricatural, osé, interprété à la perfection, innovant, inattendu, et tout simplement hilarant. L'incontestable originalité et la liberté de cette oeuvre font d'elle une oeuvre majeure du groupe britannique qui devient à mes yeux le meilleure groupe comique. Rien n'est négligé dans le film ; la mise en scène, le message des différentes scènes, la beauté des décors, les effets spéciaux, et malgré cet humour noir qui peut déprimer et décevoir comparé à l'humour des autres Monty Python, "le sens de la vie" n'en reste pas moins une réalisation audacieuse, drôle, subtile et intelligente. Heureusement que des films comme ça existent.
Cet immense patchwork n'est en fait qu'une extension cinématographique de leur célèbre série "Monty Python Flying Circus" puisqu'il s'agit d'une somme de culture qui parcourt l'étendue de l'existence humaine sous forme de différents sketches inégaux en qualité mais au délire visuel garanti. Les Monty poussent le bouchon vraiment très loin dans le mauvais goût et le nonsense britannique. Cette bande de guignols magnifiques font dans l'humour dévastateur, insolent et iconoclaste, avec un sens du dialogue toujours aussi absurde. C'est un film inracontable dans la mesure où il contient un peu de tout : bouffonnerie sanglante, cauchemar gastronomique, gags atroces, parabole métaphysique... bref du mauvais goût grandiose auquel les esprits sensibles devront s'abstenir. Les meilleures séquences peuvent être les plus trash (comme la transplantation d'organes ou la nourriture) comme les plus subtiles (la satire désopilante de la finance). Les adjectifs sont alors nombreux et contradictoires : Génial, vulgaire, débile, irrésistible, écoeurant, stupide, dérangeant... c'est selon l'humeur car "le Sens de la vie" est tout à la fois. En gros, on aime ou on n'aime pas.
Ultime film des Monty Python, ce Sens de la vie est leur plus abouti, politiquement incorrect et extravagant, mais aussi le plus sombre et cynique. Il n'y a qu'à regarder de jolies têtes blondes entonner en coeur "Every sperm is sacred" ou bien l'épisode littéralement gerbant du grand restaurant pour réaliser la subversion que peut contenir ce film-testament de la troupe d'humoristes la plus géniale qu'ai connue la Grande-Bretagne.
Il y a comme un hiatus entre ce que promet la chanson-titre (les vraies questions sur le sens de la vie) et ce qu'on voit dans le film (une suite de sketchs de valeur inégale sur les différents âges de la vie de l'homme). Alors,
spoiler:
Cleese enseignant le sexe façon garde-chiourme face à une classe de potaches morts d'ennui,
c'est certes génial. Mais spoiler: Palin habillé en femme liquidant le sujet en quelques phrases façon recettes de cuisine.
.. Franchement, non, ça le fait pas. Monty Python, qui sont quand même les Beatles de l'humour, avaient parfaitement les moyens de relever le défi d'un tel sujet. S'ils ne l'ont pas fait, c'est que le coeur n'y était plus. Ce film est en quelque sorte l'équivalent du Double Blanc des Beatles : fait de bric et de broc, et la magie s'est enfuie car plus rien ne cimente des personnalités trop différentes qui ont visiblement envie de voler chacune de ses propres ailes. Il est bien ironique que Monty Python ait été récompensé à Cannes trop tard, pour le moins réussi et le moins pythonesque de leurs films.
c'est certes génial. Mais spoiler: Palin habillé en femme liquidant le sujet en quelques phrases façon recettes de cuisine.
.. Franchement, non, ça le fait pas. Monty Python, qui sont quand même les Beatles de l'humour, avaient parfaitement les moyens de relever le défi d'un tel sujet. S'ils ne l'ont pas fait, c'est que le coeur n'y était plus. Ce film est en quelque sorte l'équivalent du Double Blanc des Beatles : fait de bric et de broc, et la magie s'est enfuie car plus rien ne cimente des personnalités trop différentes qui ont visiblement envie de voler chacune de ses propres ailes. Il est bien ironique que Monty Python ait été récompensé à Cannes trop tard, pour le moins réussi et le moins pythonesque de leurs films.
Enfin je découvre les Monty python, troupe anglaise géniale tant decrié par mes amis... géniale mmouais , ben pas tant que ça. Ce film découpé en une multitude de sketch n'est pas drole, allez à part le sketch du gros Monsieur dans le restaurant qui m'a bien fait rire, le reste fait sourire et ce ne sont pas les absurdités et l'humour typiquement britannique, entrecoupées de chansons aux textes apparement rigolot (mais qui ne sont meme pas sous titrées , dommage) , qui changeront la donne.
A ce titre , autant voir un bon Benny hill. Une deuxieme chance au Monty Python ? mmh pas sur.
A ce titre , autant voir un bon Benny hill. Une deuxieme chance au Monty Python ? mmh pas sur.
De la naissance à la mort, du sexe à la religion, de l’éducation à la guerre, tout y passe. La qualité des saynètes est toutefois trop inégale mais quelques passages sortent vraiment du lot et sont à hurler de rire : l’éducation sexuelle, le don d’organe, Monsieur Creosote sans oublier la chanson "every sperm is sacred". Il faut avoir certaines prédispositions pour apprécier «le Sens de la Vie» et être réceptif à l’humour absurde, corrosif, politiquement incorrect, sans limite et "so british" de la fameuse troupe des «Monty Python».
Le Sens De La Vie marque d'emblée par sa grande liberté de ton et son traitement décontracté de tous les aspects de l'existence (sexe, mort, religion...). En effet, jamais une œuvre aussi subversive et outrancière ne trouverait de financement aujourd'hui. C'est drôle, c'est méchant et c'est visionnaire sur bien des points. Néanmoins, il faut reconnaitre que le découpage en sketches indépendants entraine un rythme décousu et une qualité disparate. Malgré tout, l'immense qualité de certains gags (le don d'organe, galaxy song, monsieur Créosote...) fait que ce film reste longtemps en mémoire.
Enorme, ce film est une énorme farce de non sens dopée par une lucidité incroyable sur le monde, les hommes, la vie... Dernier film des Monty Pythons "ensemble" The Meaning of Life synthétise leur œuvre dans une dizaines de sketchs (parfois inégaux) mais dont la majeure partie ont réussi a me faire mourir de rire du début a la fin. Rien ne peut remplacer dans mon cœur cette diction, ce jeu incroyable, cette irrévérence et cet "art" du comique comme on ne l'a plus jamais revu depuis. Et que dire des chansons qui participent pleinement au SHOW : marrantes, intelligentes en plus d’être franchement écoutables ! Non, sincèrement c'est trop difficile de trouver a redire sur une expérience qui n'est pas aussi parfaite que l'inénarrable Monty Python and The Holy Grail mais qui comme toutes les autres œuvres de cette bande de malades mentaux entre directement dans mon panthéon des comédies cultes. ENORME ! ENORME ! ENORME !
Roub E.
Le sens de la vie étant un film à sketch on aura des réactions franchement inégales sur chacune des parties. Mais les Monty Python ont tellement de talent que certains passage font crever de rire. Avec leur sens de l absurde inimitable et des limites pas franchement définies ils m ont encore fait passer un moment inoubliable.
Ouch !!! Mais quelle claque bon sang !!! Leur film le plus abouti. Une envolée onirique proprement hallucinante dans un monde complètement fantasque. La mise en scène et les décors me rappellent un peu le travail de Nick Park, vraiment fabuleux avec un non sens permanent et de belles réflexions philosophiques sous-jacentes. Attention ça va parfois très loin dans le choquant et l'absurde...
Le sens de la vie est assurément le film le plus atypique de la trilogie Monthy Python. Il est moins comique, plus grinçant, plus philosophique et plus provoc' que Holy Grail ou La vie de Brian. Le film s'enchaîne comme une succession de sketches que je trouve inégaux. Quelques séquences sont bien drôles et valent le coup : (la mort, l'armée, la critique du catholicisme...) et surtout les pirates de la finance au début. Mais parfois les scènes sont un peu poussives ou tombent trop à mon avis dans le vulgaire ou le gore (le restaurant, le foie...). Je l'ai vu avec un ami qui ne connaissait pas les Monthy Python et c'est certainement pas le film de la bande par lequel commencer (La vie de Brian et Holy Grail s'y prêtent beaucoup mieux).
C'est dommage car des sketches sont bien trouvés et l'autodérision et l'humour British fonctionnent toujours aussi bien.
C'est dommage car des sketches sont bien trouvés et l'autodérision et l'humour British fonctionnent toujours aussi bien.
Après deux films « scénarisés » de bonne ("La Vie de Brian") et de très très bonne facture ("Sacré Graal"), les Monty Python reviennent à leurs premiers amours, le film à sketchs tout comme l’était leur première réalisation "La Première Folie des Monty Pythons". Mais ils ont tout de même essayé de faire mieux que ce premier film qui était plus que moyen en essayant de structurer leurs idées en chapitrant le film, ce qui est bien trouvé. Après tout le sujet du film étant le sens de la vie, quoi de plus normal que de découper cette dernière en plusieurs étapes. On assiste alors à un enchaînement de scènes plus ou moins cohérentes qui nous laissent toutes dans la bouche un arrière goût de non-sens. Mais n’est-ce pas là finalement le résumé de la Vie : une succession dans le temps de paradoxes, confusions et autres stupidités ? Sur ce coup là, on peut dire que le film traite parfaitement son sujet et que l’humour absurde de nos amis britishs en était le meilleur instrument. Finalement, la véritable réponse se trouve peut-être dans le sketch le plus simple du film (la partie 6-B) où Eric Idle, après un long plan-séquence le suivant, nous dit que la vie c’est juste faire ses choix soi-même en analysant les options. Pour ce qui est des sketchs en eux-mêmes, il est sûr que chacun y sera plus ou moins interpellé en fonction de sa vision des choses, mais force est de constater que, comme toujours, le comique (le cours d’éducation sexuel, l’enterrement du gars poursuivi par des femmes, la faucheuse) et les dialogues recherchés (la naissance, l’âge mur, la chanson du pianiste du resto) sont toujours présents. J’ai une petite préférence pour la partie 5 (« La Greffe d’organe ») car elle est parfaite en matière d’absurde en y intégrant du bon gore bien sympa ; mais la grande réussite de ce film est sans conteste la partie 1-B « Le Tiers-Monde » : véritable pamphlet sur l’obstination ubuesque de la religion sur certains thèmes traité en chanson style comédie musicale très bien réalisée et possédant des paroles formidables de dérision (« Every sperm is scacred… »). Un must. Et soyons franc : il vaut mieux avoir les tripes accrochées (et ne pas avoir mangé surtout !!) avant de visionner la partie 6 (« Le Troisième Âge ») tant ce sketch va loin dans le trash !
Ni mauvais, ni excellent, "Le Sens de la Vie" demeure une œuvre propre au Monty Python où, une fois encore, l’humour absurde vient illustrer un discours satirique sur un sujet qui finalement touche toute personne sur cette planète. A voir au moins une fois dans vie.
Ni mauvais, ni excellent, "Le Sens de la Vie" demeure une œuvre propre au Monty Python où, une fois encore, l’humour absurde vient illustrer un discours satirique sur un sujet qui finalement touche toute personne sur cette planète. A voir au moins une fois dans vie.
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