Un film sur la traite des blanches, sur la prostitution, la drogue, la violence et les milieux interlopes. L'histoire étant vraie, on regardera cela un peu comme un documentaire moyennement joué mais crédible. Du coup, on se dit que les gouvernements qui interdisent la prostitution légale favorisent ce genre de crimes et de destins pour ces pauvres filles. Quelque-part, l'homme étant homme, nos gouvernements, avec leur petite morale du déni, sont complices des pourris de ce film.
Un film qui est sensé dénoncer la prostitution et en fait un banal fait divers, on peut parler d'un échec total. Autant les 15 premières minutes font froid dans le dos tellement cela pourrait arriver à n'importe qui, autant le reste.... PLV : vous avez surement mieux à faire.
très décevant. Je m'attendais à quelque chose de fort, de poignant étant donné que l'histoire se base sur des faits réels mais pas du tout. On ne s'attache pas une seconde à la victime m^me si elle ne joue pas si mal que ça. La faute au scénario qui brosse en speed une longue période de captivité sans développer des points importants. En effet, Jamie Chung passe de la victime à la secrétaire complice bien trop rapidement sans que l'on comprenne vraiment comment, elle ne semble pas avoir trop souffert de se donner pendant tout ce temps. Expliquer aussi le système de cette organisation de prostitution n'aurait pas fait de mal et aurait apporté un peu plus d'intérêt à l'ensemble. Dommage, au lieu de ça, on ne ressent rien quant au sort de l'héroïne.... Loupé....
Le flic corrompu, Bob Gault, aussi bienveillant en apparence que retors en réalité, est joué par Beau Bridges. Un personnage à même d’être terrifiant qui, hélas, n’est pas assez exploré, autant dans sa perversion que dans son implication officielle. L’autre visage du mal, c’est Vaughan, l’exécutant désabusé, rompu à l’horreur au point de n’en plus rien voir. L’équilibre de la tension doit beaucoup à la composition de Matt O’Leary. Un suspens malsain, dont la pertinence repose sur un argument massue: le film est inspiré d’une histoire vraie, celle de Chong Kim, avocate et écrivain. Victime d’un réseau de prostitution à 19 ans et très impliquée dans le combat contre les trafics d’être humain, elle est associée à l’écriture du scénario. Un argument à double tranchant. L’histoire évoquée par le film impliquant une organisation puissante et la mort de plusieurs membres des forces de l’ordre, beaucoup se sont étonné aux Etats Unis de trouver si peu d’écho d’une pareille affaire, même dans les archives de la police. Entre la difficulté de croire à des faits aussi effarants, et la méfiance engendrée par des affaires très médiatisées qui se sont avérée inventées, un tel débat est naturel et, quelque part, assez rassurant. Il est préférable de prendre du recul d’avec l’origine de cette histoire et de se consacrer au thriller en lui-même, à sa capacité à nous bousculer. Et de ce point de vue, entre suspens et malaise, c’est assez concluant.
Une histoire vraie, souvent très touchante, sur le calvaire de tant de filles (enfants?) dans le monde. Même si le côté réseau est finalement peu éclairci pour se concentrer sur cette fille, Eden va au bout de l'histoire : de l'enlèvement jusqu'à sa propre libération, dans un coup de téléphone au ton juste et à l'émotion débordante. Un bon petit film qui (si besoin était), aide à réfléchir.
Incompréhension totale du scenario. Il semblerait que ce film ait été la victime de multiples scénaristes où le but aurait été de laisser le + d’incompréhensions possibles chez le public. Je m’explique : spoiler: on commence une scène (par exemple celle des chats mais on ne revoit plus ces charmants animaux) ; on garde les affaires des filles dans des boites puis un jour on décide de les bruler quel est le but (pourquoi les garder autant de temps) ?
Les méchants disent à l’héroïne de ne jamais donner le prix au téléphone, elle le fait, on s’attends donc à un retour des choses mais non ; passage inutile donc !
Un client se fait arracher son sexe mais bon on ne sait pas ce qu’il devient (hôpital, remboursement, mort)…
Sinon le jeu d’acteur malgré mon incompréhension totale sur le but d’un réalisateur qui s’efforce de montrer le monde de la prostitution reste totale!
Je ne nie pas l'importance du message contenu dans «Eden». Jeter un oeil au système complexe impliquée dans le trafic humain, la fonction est noble dans ses efforts pour dépeindre les horreurs de la prostitution et le vide psychologique de ses victimes. Cependant, ce n'est pas une image très complète, le brossage par des points saillants de la présentation pour parvenir à un arc classique de conscience ponctué de violence. Il devrait y avoir plus !! avec une histoire aussi horrible que cela, et pourtant Megan Griffiths n'est pas intéressé par les détails cruciaux , privant le film de motivations nécessaires et durables de la réalité. "Eden" ne coupe pas assez profond pour déranger. Bien que basé sur une histoire vraie, les textures de l'expérience ont été baclées, laissant cette fonction vide . C'est un effort louable pour exposer un commerce criminel ignoble, mais sans le tissu conjonctif dramatique pour faciliter la compréhension, de même, les plus sombres pensées, «Eden», conclut avec indifférence au lieu de larmes. 2.5/5
C'est un film bien trop doucereux par rapport au calvaire de ces gamines livrées en pâture aux ordures de clients/violeurs qui les exploitent autant que les proxénètes. Le sujet, extrêmement grave, a été mal traité et laisse une amertume particulièrement désagréable, pour la femme que je suis en tous cas.
Un film moyen sur un sujet délicat qui est la captivité de mineurs vouées à se prostituées. Le sujet est mal maîtrisé et aurait pût être mieux exploité .
Dans la veine des histoires vraies et des films sur les réseaux de prostitution cette petite production a surtout tout du téléfilm M6 ou TF1... Emmené par Beau Bridges (frère de Jeff et fils de Loyd) et Jamie Chung (petite vedette déjà vu dans "Very Bad Trip 2" ou "Sucker Punch") on suit donc une ado de 17-18 ans qui se fait enlever puis plongé dans la prostitution par une organisation criminelle. Elle sera assez forte pour améliorer son sort avant de pouvoir s'enfuir... Evidemment cette histoire émeut dès la lecture du spitch, l'empathie offre un regard complaisant sur le film... Mais néanmoins ça reste un film du pauvre, autant dans les moyens que dans le talent des réalisateurs-scénaristes. En effet le film semble surtout un résumé express, le récit se déroule sur plusieurs années (environ 3) mais les évènements sont si condensés que ça pourrait seulement être quelques semaines. Le contexte géographique, de l'organisation mafieuse comme du système de gestion des prostituées... etc... tout reste dans le flou pour le spectateur. Le personnage principal (bonne interprétation de Jamie Chung) ne semble pas avoir si souffert d'offri son corps, ne semble en tous cas pas été si souvent offerte avant de trouver son "job" de "secrétaire". Au final c'est le sujet qui intéresse mais le traitement est trop bâclé pour être une oeuvre riche et foisonnante. Le résultat est tout le contraire, fade et sans consistance à défaut d'être réellement mauvais.