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selenie
6 213 abonnés
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3,0
Publiée le 19 juillet 2013
L'actrice (vue dans "Scènes de crime" en 2000 ou dans "Nos jours heureux" en 2006) Idit Cebula signe là sons econd long métrage après "Deux vies plus une" (2007) et retrouve par la même occasion son actrice Emmanuelle Devos... A priori l'idée de ce film est venue après avoir vécue des "funérailles rocambolesques"... Certe sans doute mais l'histoire n'a rien d'exeptionnelle pour être qualifiée d'histoire vraie, terme qui devient aussi répétitif que facile. On se retrouve surtout dans une énième comédie douce-amère qui reprend deux thèmes archi-usés avec le deuil et la famille juive ; que ce soit l'un ou l'autre paramètre on trouvera largement lieux. L'humour reste suranné et gentillet, humour peut-être comique jamais. Le travail du deuil reste intéressant vis à vis des trois enfants et de ce qui semble être un détachement à des réactions psychologiques refoulés. Malheureusement la réalisatrice ne fait jamais un choix clair, (comédie mais quelle genre ?!), ce qui se ressent irrémédiablement sur le rythme, à la fois attentiste et nombriliste. Parfois on pense à Woody Allen, parfois pas assez, mais trop souvent on pense plutôt à Danièle Thompson mais avec des dialogues encore moins savoureux, plus basiques. Les acteurs eux, sont épatants de conviction mais le récit manque de toute façon d'ampleur, soit il fallait faire rire soit il fallait appuyer la problématique du deuil. Un film bancal donc mais non dénué d'un certain charme.
...voici le deuxième film de la réalisatrice Idit Cebula après Deux vies plus une (2007), qui n'est pas resté dans les mémoires. Celui-ci devrait suivre le même chemin. Sur le papier, on aurait pu s'attendre à une comédie nostalgique, grinçante ou douce-amère sur la famille, le deuil et la difficulté (ou pas) de perdre une mère. On restera donc sur notre faim... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-rue-mandar-114925287.html
On ne répétera jamais assez combien il faut se méfier des bandes-annonce. C'est ainsi que, malgré notre expérience, nous nous sommes encore fait avoir avec "Rue Madar", dont la bande-annonce laissait envisager un film sur une famille française d'origine juive, avec beaucoup d'émotion et gentiment déjanté, juste ce qu'il faut pour un tel sujet. Patatras : l'émotion n'intervient qu'à de trop rares moments et le film n'arrive pas à se situer où il faut sur la crête du "déjantement". Certes, on sait que le juste milieu est difficile à trouver dans ce domaine entre trop déjanté et pas assez, mais ici, on en est en général très loin de ce juste milieu, toujours du côté déjanté outrancier, le summum étant atteint par le rôle tenu par Emmanuelle Devos. Le rôle seulement ou le rôle plus Emmanuelle Devos ? En tout cas, chaque fois qu'intervient cette psy complètement névrosée, caricaturale au delà du supportable, on touche le fond. Il parait que le scénario du film est très largement inspiré d'un épisode de la vie de la réalisatrice : on a du mal à le croire ou alors l'histoire a été largement dopée façon Armstrong. Peut-être une relation plus proche de ce qui s'est réellement passé, moins outrancière dans ses excès, aurait donné un excellent résultat, d'autant plus que les qualités d'Idit Cebula concernant la mise en scène sont assez évidentes.
Voilà un film français qu'on aurait aimé pouvoir aimer. Sur un scénario de deux lignes et malgré toute la bonne volonté d'une distribution souvent mieux employée et mieux dirigée ailleurs (Berry ou Devos sont ici totalement abandonnés par la réalisatrice), Idit Cebula superpose tous les poncifs de la famille juive et de la psychanalyse pour essayer de faire rire de façon intelligente, à la mode allenienne. Le résultat est un salmigondis d'histoires singulières sans véritable cohésion (on dit alors qu'il s'agit d'un film "choral"!). L'ennui gagne vite le spectateur qui voit arriver la fin du film alors qu'il désespère encore de le voir commencer!
Je sors extrêmement déçue de ce film car la bande annonce était prometteuse et les acteurs bons. On s'ennuie d'un bout a l'autre avec une histoire de succession plus que banale. Chacun passe par là dans la vraie vie et n'a pas besoin d'une redite sans humour au cinéma. La toile de fond "juive" n'apporte rien en plus....
Il est des films qui ne brillent pas par leur originalité, « Rue Mandar » est de ceux-là avec son histoire de famille réunie par le décès d’un proche déjà de multiples fois traitée sur grand écran; et ce n’est pas la coloration hébraïque de la situation qui apporte quelque chose à cette impression de déjà-vu. L’intrigue est mollassonne et on suit du coup les petites péripéties de ces personnages perdus entre deuil et règlement de compte sur des problèmes inhérents aux familles d’un œil ennuyé. On n’est d’autant moins en empathie avec ces personnages qu’ils sont, en ce qui concerne les deux aînés, joués par Richard Berry et Emmanuelle Devos, vraiment insupportables et qu’on a plus envie de les gifler que de se préoccuper de ce qui leur arrive. En somme un sujet peu original traité dans une histoire un peu poussive avec des personnages irritants, le tout donnant un résultat ennuyant et, vu que cela fait écho à l’expérience personnelle de la réalisatrice, un chouïa nombriliste. On pourra sans grand regret se passer de le voir sans avoir peur de rater quoique se soit d’un peu intéressant ou inédit.
Sur un scénario vraiment ténu, la chonique d'une fratrie juive qui se retrouve à l'occasion de l'enterrement de leur mère, voici un film qui ne casse guère des briques. Il y a un peu d'humour, mais cela manque singulièrement de rythme, y compris dans le jeu des acteurs qui semblent être un peu à côté de la plaque. Richard Berry s'en sort quand même un peu mieux que Sandrine Kiberlain et Emmanuelle Devos...
Voici un film plutôt sympathique et qui part d'une bonne intention autobiographique. Idit Cebula rends hommage, avec "Rue Mandar", à ses parents, et à tout les parents du monde. Hélas, cette bonne volonté ne suffit pas. Entourée d'acteurs efficaces, mais qui spoiler: la suite sur Plog Magazine, les Critiques des Ours: http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/01/rue-mandar.html
Film d'un ennui mortel... D'ailleurs une de s'est endormie derrière moi et s'est mise à ronfler. Rien ne prend, ni le scénario, ni les dialogues, ni les situations, ni le jeu des acteurs. Pitoyable.
Même si parfois dans le détail quelques scènes nous agacent, on est conquis par la tendresse de ces trois personnages qui font leur deuil en étant soudés et qui nous émeuvent aussi dans leur vie quotidienne plutôt simple.
Le genre de film qu'on regrette d'avoir voulu regarder. Attiré par le casting (Richard Berry, Sandrine Kiberlain), la soirée s'annonçait bien. Malgré les efforts des ces excellents acteurs et de ceux qui les accompagnent, on s'ennuie. Alors on essaie de trouver un sens à tout ça. Peut-être que la réalisatrice a voulu traiter du deuil dans une fratrie ? Montrer comment chacun réagit à sa façon face au décès de son dernier parent vivant ? Alors dans ce cas, ça manque cruellement de profondeur, dans les personnages et dans les émotions qu'ils traversent. Gros gâchis, autant éviter à moins d'être fan de Richard Berry ou de Sandrine Kiberlain qu'il est toujours agréable de voir.
ATTENTION navet soporifique ! L'exemple même du film autobiographique qui aurait eu davantage sa place dans à un dîner de famille plutôt qu'au cinéma !