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Le Commandant de la Navette
2 abonnés
20 critiques
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4,0
Publiée le 4 août 2020
Film tiré du livre de Lois Lowry : le Passeur. L'histoire de Jonas, petit garçon au sein d'une communauté qui se verra attribuer une tache d'une grande responsabilité au sein de la société, qui devra choisir entre garder le secret ou transmettre son savoir.
!!!! SPOILER A SUIVRE POUR PARLER DU FOND DU RECIT !!!
L'oeuvre de Lowry crée un monde entre l'utopie et la dystopie, où les hommes ont crée une société qu'ils pensent parfaites, avec les imperfections que nous spectateurs sommes les premiers à détecter. Et dans cette histoire, comme dans le roman, l'imperfection nous colle dès le début du film avec ces images en noir et blanc, privées de vie...la société de Jonas. Brenton Thwaites incarne parfaitement l'innocence et la fougue du futur Passeur de cette société, aussi bien qu'Alexander Skarsgard, père de Jonas, incarnera la déshumanisation ultime face à la vie et l'amour. Katie Holmes dans le rôle de la mère de Jonas est beaucoup moins convaincante selon moi, représentant juste un obstacle systématique à la pensée ("precision of language...") sans réel sentiments clairs.
Meryl Streep et Jeff Bridges jouent comme à leur habitude très bien et sont bien dans leurs rôles.
Ainsi, tout ce qui marche dans le bouquin marche aussi dans le film : la relation tourmentée entre Le Passeur et la chef Elder, la romance entre Jonas et Fiona, l'amitié avec Asher et le sauvetage de Gabriel...
C'est peut-être sur le cadrage et la photo où l'on pourrait émettre quelques critiques sur la non-originalité de l'ensemble. Aussi la prestation de notre M. Musique ici : Macro Beltrami, toujours incapable d'écrire un thème qui reste en tête après plus de 20 ans dans le métier. Ceci dit, ici il a le mérite d'écrire des mélodies qui sonnent très justes, très orchestrales flirtant avec l'épique parfois lors de musiques rythmées ou des points culminants des scènes (découverte de la couleur, le baiser avec Fiona...). On reste dans un cadre d'enfants très bien respecté par Beltrami qui fait lui aussi un travail très correct.
Le film est prenant, intense, bien joué. L'effet noir et blanc VS couleur est du meilleur effet. Je n'ai pas lu le livre et ne peux donc pas juger de l'efficacité de l'adaptation mais j'ai adoré ce film. Je regrette juste qu'il soit si court, les séquences s'enchaînent parfois trop vite. Et il manque quelques explications sur les origines de la création de la communauté et son mode de fonctionnement technologique.
Alors, j'ai vu le film "The Giver" .Voici ma critique. Je n'aime pas ce film. spoiler: Les gens dans ce film manquent des émotions à cause des injections quotidiennes. C'est pourquoi ce film sent superficiel et ça m'ennuie. spoiler: Non seulement ils n'ont pas d'émotions, mais aussi ils ont daltoniens . Par conséquent ce film est en noir et blanc. A mon avis, je suis énervée par le film. Si vous aimez le concept de ce film, je vous recommande de lire le livre.
Un film à la gloire de l'humain... Mais le méritons-nous ? L'on nous conditionne à croire que l'amour est plus fort que tout... Le bonheur sans amour, nepeut-il donc pas exister ? Ce film à le merite de poser beaucoup de questions, mais quelques chose ne prend pas. Trop extreme dans sa dictature, à l'image du controle de la couleur qui est tiré par les cheveux ou encore cet autre monde qui ne semble pas du tout se soucier du monde de nos protagonistes. Beaucoup trop d'incompréhensions pour que ce film soit savourable. Dommage !
J'adore. J'aurais aimé qu'il y ait une saga. The Giver dénonce finalement l'immense beauté de la vie, il nous transmet le savoir d'aimer et de profiter de la vie!
J'ai trouvé que ce film a une certaine beauté et reflète bien la réalité du monde, les sentiments font souffrir mais lorsque ce sont des sentiments positifs, il n'y a rien de plus beau. Nous ne sommes pas des robots, vivre sans sentiments mènerait à une vie bien fade...
On retrouve des sujets/thèmes (monde surveillé, attribution du métier aux jeunes, société sans émotion, reproduction génétique, etc.). traités dans beaucoup d’œuvres de SF. The Giver ressemble aux autres films ado/jeune adulte : Divergente, Hunger Games, le Labyrinthe mais avec largement moins de pub, un budget nettement plus bas et sans scène d'action/d'explosion "à la Hollywood". C'est un film bien réalisé dans son ensemble, le déroulement du film est fluide mais le dénouement est quand même faible (quand Jonas avec le bébé, spoiler: tombent dans l'eau et traversent le désert et la montagne enneigée sans nourriture, ça me paraît très surprenant ou alors j'ai raté un passage nous disant qu'ils sont extrêmement endurants et aurait pu être approfondi ! Une suite est le bienvenue car la fin est inachevée.
Le thème du film est très intéressant, presque poétique. Conserver la mémoire collective du monde, non pas dans une bibliothèque, dans un ordinateur ou dans un vaisseau spatial, mais simplement dans l'esprit d'un humain. La société créée par les dirigeants ressemble beaucoup au livre "Brave New World". Égalitaire, non violente et heureuse (en apparence), mais finalement terriblement cruelle et sans saveur...
La description des émotions humaines est très bien réalisée, et permet de se rendre compte que certaines choses qui n'apparaissent pas forcément de première nécessité deviennent essentielles lorsqu'elles sont perdues. Sans être le film du siècle (ni de l'année), cette simulation d'un monde faussement parfait est à voir.
Un film plus ou moins calqué sur le livre, avec quelques variations, sans doute pour le rendre plus attrayant. Jeff Bridges est sous-exploité, ce qui est dommage. Comment faire le bonheur des gens sans leur consentement pourrait être la question qui nous suit tout au long du film. Peut-on en arriver là ?
J'ai réellement adorer ce film, je trouve que la realisation est tres bonne avec un tas de bonnes idées, les musiques aussi m ont beaucoup plus, mais c'est l'histoire que j'ai le plus aimer et plus précisément le message que ça véhicule
Énième adaptation foireuse d’un roman pour adolescent. À l'instar de "Divergente", l’idéologie du récit, vouant un culte à l’individu et définissant le collectif comme une entité coercitive, est nauséabonde. Tous les tics insupportables du genre sont présents.
Très bon film de sf ou l'on évolue avec l'histoire, ou l'on ce pose des questions de savoir si un équilibre est possible et obligatoire si on passe forcément par le mauvais même si on connais le bien
C’est pas si mal ce passeur d'émotion, est-cela que le but atteint soit touché ? L’ambiance, l’univers technocrate, la mise en scène de The Giver sont familiers, c’est la science-fiction dans un monde dictée par ce scénario tout simple, l’âge de cristal est une référence mère pour Jonas élu par le père. Un monde qui ne se souvient plus du passé, éradiqué pour quelle raison, qu’on se le demande ? Un peu de fantastique sans trop de surprise, pas de brin d’émotion ressentie pourtant et malgré des révélations, un sérieux concurrent de Hunger Games, en moins bien quand même, arrivé à ce point jusqu’en finale sonorisée est en harmonie avec l’universalisme du film.
La réalisation nineties revient en forme, proposant ce qui a de mieux pour un comeback, dans la mouvance correcte surfant sur la vague des romances libraires adolescents.
Je m'attendais pas du tout a voir un film aussi grandiose par hasard sur Netflix, beaucoup de symboliques de partout. Ce film est touchant la mise en scène est bonne j'ai passé un super moment