Ce film nous fait vraisemblablement prendre conscience que nous avons la chance de connaître ce que nous connaissons de la vie. Nous en payons le prix avec les guerres et les déficits économiques, mais aux yeux du réalisateur, ça en vaut la peine
The giver part d'une histoire qui pourtant m’intéresse énormément, les (dis)utopies ou l'Homme sacrifie son humanité sur l’hôtel de la sécurité, j'adore ce principe de film comme dans Fahrenheit 451 ou Equilibrium, mais là ça ne marche pas, et c'est pas juste un point de vue, en toute objectivité, le film est truffé d’incohérence philosophique, qui casse la crédibilité de l'univers. La bande son est plate, même quand elle devrais s'envoler. Le fond trop manichéen, la mise en scène est correct mais aucun effet visuel ou jeu de caméra ne sort du lot.
Bref pour résumé l'idée de base était bonne mais mal traité sur le fond et passable sur la forme, je ne recommande pas sauf abonnement.
Les thèmes abordés dans ce film (uniformisation de la société, restriction des libertés, pensée unique, libre arbitre, conditionnement, etc...) ressemblent dans la manière dont ils sont traités à d'anciens films ou séries comme "Le prisonnier", "Equilibrium", "The Island". Le réalisateur utilise le spoiler: noir et blanc dans certaines parties du film afin d'illustrer un système dans lequel les individus sont formatés (pensé unique, suppression des émotions, conditionnement, etc...) et la spoiler: couleur pour les scènes où la vie de l'homme a tout son libre arbitre. Cette réalisation cinématographique donne le sentiment que l'humanité se trouve dans une voie sans issue : c'est à dire avoir à choisir entre un système où les hommes vivent dans une apparente harmonie mais sont robotisés et un système où ils sont libres de penser et d'agir comme bon leur semble mais avec comme résultat le chaos, la peur, la guerre, etc...Ce film donne l'impression que l'homme tourne en rond et qu'il n'arrive pas à réfléchir profondément sur sa condition. Ses tentatives pour sortir du cercle infernal des conflits sans fin semblent apparemment vouées à l'échec. "The Giver" ne propose pas de solution parfaite mais peut porter le spectateur à méditer et à s'interroger sur cette impasse dans laquelle semble être plongée la société fictive du film et celle du monde véritable.
Film à ne surtout pas voir! Je ne comprend pas l'engouement positif des spectateur . Ce film est certainement la plus grosse arnaque cinématographique de cette fin d'année. Pour attirer les spectateurs le réalisateurs a misé sur 2 géants du ciné américain à savoir Jeff bridges et meril streep, mais également sur une petite apparition de la chanteuse en vogue taylor Swift qui n'a franchelent que 2 répliques ridicules dont une qui fredonne un "la la la". C'est une blague?! Katie holles(au chômage depuis Dawson) est absolument nullissime . Le trio de jeunes acteurs principal est bien banal sans grande distinction, un jeu vu et revue bien qu'il aient des têtes d'anges bien lisses. Le bébé qui campe le rôle de gabriel est concrètement le seul héro du film, c'est dire à quel point tout ça rase les pâquerettes, avec des scenes et un scenario absolument copié collé a Divergente. Le film ne décolle pas une seconde, tout reste plat et ennuyeux jusqu'à la dernière minute final. Oui vous l'aurait compris, si ce film est un best seller littéraire il est surtout une gros navet cinématographique. J'en suis encore scandalisé . J'ai voulu quitté la salle dés le debut et puis... Je me suis endormie !
The Giver n’a rien d’original, car il ressemble beaucoup à Divergente (même si le roman est sorti plus tôt, le film lui est sorti plus tard). Néanmoins, à contrario de Divergente qui s’éternise quelque peu, The Giver fait dans le concis et livre une aventure sympathique à suivre et émouvante.
Lisez la critique complète sur le blog de Marvelll.
(...) La dystopie, ou contre-utopie, est un genre actuellement très à la mode auprès du public adolescent. Cette forme de société caractérisée par un État tout-puissant et des libertés individuelles restreintes, a probablement acquis ses lettres de noblesse grâce à George Orwell et son 1984 ou Aldous Huxley et Le Meilleur des Mondes. Au cinéma, Hunger Games a servi de précurseur, démontrant que les jeunes adultes pouvaient être sensibles à ce genre d'univers futuriste, et ouvrant la voie à plusieurs œuvres du même type. The Giver est un cas un peu particulier, le roman dont il s'inspire datant de plus de vingt ans (...) The Giver ne brille pas par son originalité. Ce qui le démarque des Hunger Games, Harry Potter et autres Divergente, c'est l'absence d'adversaire clair. Pas d'antagonistes réels, rien qui permette à Jonas de faire ses preuves, aucune épreuve tangible et concrète. Hormis une figure maternelle censée gouverner le monde, mais qui se fait rare, personne ne viendra remettre en question la quête de vérité de notre héros. Résultat, on assiste à une bonne heure d'entraînement sans véritable but, suivi d'un dernier tiers ou les choses s’accélèrent, mais là aussi sans enjeux clairement définis. Ou plutôt, tellement nébuleux, qu'il devient difficile de se projeter, de ressentir toute la charge qui pèse sur ses épaules (...) La direction artistique est plutôt réussie, le choix du noir et blanc est osé mais s'impose, et les décors, s'ils ne brillent pas par leur originalité, renvoient parfaitement à ce manque d'identité qui caractérise cet univers. Si la mise en scène est parfois un peu maladroite, elle essaie au moins de donner du punch à un scénario qui en manque cruellement (...)
Plutôt sympa a regarder le film peine cependant par son manque d explication scientifique pour expliquer la fin. Et tout ce qui entoure la transmission de penser avec la communauté.
Très bon film, à voir en famille. Certains trouve que ça se rapproche du type Hunger Games etc etc... mais c'est faux selon moi. L'histoire est originale, la post-prod(spoiler: passage du noir&blanc vers la couleur et inversement ) est fluide et donc très bien faite. J'ai passé un bon moment, le film joue son rôle qui est de transmettre des émotions, bien que ça soit inégalement réparti. L'histoire a son importance, je le recommande. 4/5
En cette fin d'année, plusieurs films ont retenu mon attention. Si j'ai beaucoup aimé l'adaptation du Labyrinthe, The Giver s'est avéré être un véritable coup de cœur.
J'ai toujours beaucoup aimé les dystopies (vision pessimiste de sociétés futuristes, au contraire de l'utopie). Pourtant, j'ai trouvé dans The Giver quelque chose de plus. Le film dépeint avec beaucoup de crédibilité et de justesse une société qui a choisi de prendre un nouveau départ, quitte à priver sa population de sa capacité à aimer et à se souvenirs de son passé. Au centre d'une communauté froide et sans âme, on assiste à l'éveil de Jonas, choisi pour se voir transmettre la mémoire des Hommes. Extrêmement bien mis en scène, cet instant est l'occasion pour le spectateur d'observer son propre monde - notre propre monde - avec des yeux nouveaux, le confrontant à la beauté devant laquelle il passe chaque jour sans y prêter forcément attention.
Ces flashbacks et souvenirs sont servis par une bande-originale de Marco Beltrami qui colle à merveille à ces moments de découverte. Ainsi, The Giver laisse de côté l'action pour offrir des scènes de pure beauté, très douces et émouvantes, et représentatives de l'évolution de Jonas, désormais capable de discerner la couleur dans une société grise et glaciale.
L'histoire est par ailleurs menée à merveille par un casting de qualité. Après avoir fait office de plante verte dans Maléfique où il interprétait le fade Prince Philippe, Brenton Thwaites démontre enfin la mesure de son talent dans le rôle de Jonas. A ses côtés, on retrouve l'excellent Jeff Bridges et la très ( x 10) grande Meryl Streep, décidément capable d'endosser n'importe quel rôle avec une aisance déconcertante.
Si, n'ayant pas lu le roman de Lois Lowry duquel le film est adapté, je ne peux pas juger le travail d'adaptation, The Giver va pour moi au-delà de mes espérances. Un bon nombre de scènes m'ont scotché sur mon siège par leur beauté et leur appel à la réflexion. Une franche réussite et, je le répète, un véritable coup de cœur pour une oeuvre qui a su se distinguer du grand nombre de dystopies en privilégiant le message et la beauté à l'action pure.
Quand on n'a pas lu le livre, spoiler: avoir la moitié du film en noir et blanc peut etre dérangeant , surtout pour un film "futuriste" et "fantastique". Quelques passages surréalistesspoiler: avec notamment un bébé action man. Film qui conviendra aux ados.
Film intemporel.... mais futuriste bien sur ! Un monde que personne ne voudrait comme avenir. Tous est aseptisé, sans sentiment... sans couleur même...trop invraisemblances dans l'échappement du "dépositaire" élu, avec le bébé Gabriel dans les bras - désert, neige, cascade - le pauvre... A réserver aux ados ou ados attardés....!! **
Une histoire prenante entre Twilight et 1984, que l'on regarde facilement et avec plaisir. Le film nous rappelle combien les émotions sont dangereuses mais aussi appréciables, et nécessaires. Une jolie leçon de vie, à savourer.
Certes le film lorgne vers d'autres histoires déjà connues (Divergente entre autres...), mais il est visuellement très réussi (spoiler: L'idée du noir et blanc et de ces touches de couleurs est fabuleuse ). Le jeune acteur principal est convaincant face à un Jeff Bridges tout en profondeur. Une excellente surprise.