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Eric C.
239 abonnés
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3,0
Publiée le 19 janvier 2016
Tout à fait dans la lignée de Divergente voire Hunger Games mais avec le spectacle en moins, une réalisation un peu trop statique et des personnages un petit peu plus lisses. Cela suffit à faire la différence même si on a un film agréable, on sent bien que l'on est passé à côté de quelque chose qui aurait pu être bien meilleur.
Le cinéma n'en finit plus d'adapter les classiques de la littérature adolescente, qui semble cette dernière décennie se répartir entre deux catégories, le fantastique, à la Twilight, ou le post-apocalyptique, à la Hunger Games. C'est à cette dernière catégorie qu'appartient "The Giver". L'adaptation du livre de Lois Lowry - désormais un classique régulièrement étudié dans les collèges américains - déçoit un peu. Le scénario ne parvient pas à nous transmettre la finesse des sentiments décrits dans le livre, la réalisation est un peu froide et la bluette introduite entre le héros et une amie d'enfance ne fonctionne pas vraiment. Le ressort du livre tenait bien plus à la relation entre le receveur et le donneur de mémoire, les producteurs ont du estimer que l'amourette serait plus vendeuse.
Un vrai film de science-fiction en prospective. Le titre est à mon avis à côté du film "Le passeur " pour The Giver qui signifie plus précisément le donneur mais là encore ce n'est pas ce qui est dans le film : dans le film le signifiant est "le dépositaire de la mémoire". Cela est le vrai sens par contre dans l'analyse si la première partie du film m'a parue très aboutie, la "fin" puisque en durée cette partie qui est la révolution attendue est bâclée non pas qu'elle le soit vraiment mais un bon nombre d'indices montre que si le problème est bien posé la solution n'y est pas. Lorsque la bascule se fait vers l'épilogue, Il nous est servi une série de clichés qui se succèdent : discours convenus sur l'amour et un gros raccourci sur la récupération de la mémoire par tous à la seconde qu'il faut, une sorte de happy end que délivre le film tellement stupide qu'il est difficile si l'on est objectif de ne pas le remarquer. Dommage mais en même temps toute la première partie du film m'a plu et je reste sur une bonne impression pour cette raison. La lucidité est limitée et la voie de garage de la fin est une soupe servie par ceux là même qui sont dénoncés par effet miroir et concomitant. Oui il y a une forte lucidité de ce qu'est l'homme et qui peut aboutir avec du discernement à Dieu, Jésus et le récit de la Genèse. L'ensemble du film est juste absurde il présente de façon convaincante et précise que l'homme n'est pas bon et ensuite dit rapidement que ce n'est pas exact, certains qui ont un sens critique ne s'y laisseront pas prendre et s'ils ne rejettent pas la première démonstration qui est authentique verront que la seconde est juste une pantomime sans vrai base.
Très bon film de science fiction. Alors certes il reste dans la mouvance actuelle des films de science fiction tournés avec de jeunes acteurs et dont le thème est l'anticipation du monde à l'avenir morose. Mais les personnages sont plus poussés, les émotions sont réelles et ne sont pas qu'effleurees comme peuvent l'etre dans Divergente. Le film pour moi ça au bout des choses et c'est sûrement du au fait qu'il est tiré d'un livre écrit en 1993 (que je n'ai pas lu mais que je vais m'empresser de lire), soit bien avant la mode d'hunger Games et autres livres e science fiction pour ados. Donc pour tous ceux qui crient aux copiés collés de Divergente renseignez vous avant d'écrire de telles bêtises.
Ce film est (heureusement !) mieux que le livre ! L'intrigue est plus poussée, on fait appel aux émotions absentes des protagonistes. Il était important de changer ça pour coller aux exigences des années 2010 ! En bref, un bon scénario, de bons acteurs mais une BO moyenne.
Un film sur la vie en communauté dans un futur plus ou moins proche, une vie sans emotions, contrôlée au millimètre par des dirigeants souhaitant maintenir ordre et règles. Nous sommes clairement sur une base copiée collée de The Island, Scarlett Johanson et le scénario en moins. Ce dernier manque cruellement de précisions et n'a pas été approfondie. On survole la decouverte du monde réel par Jonas grâce au passeur, a tel point que nous ne savons rien sur les origines de cette communauté, sur le véritable "pourquoi" de sa création. Ce film n'est en réalité que la quête d'un garçon souhaitant que son monde retrouve les souvenirs propres a son peuple, et il ne faut pas espérer obtenir davantage d'explications. Vive l'amour, la joie, la différence et partageons tous ensemble nos émotions : c'est a peu pres tout ce que nous pouvons retenir.
Je n'ai pas du tout aimé. Beaucoup d'incohérences. Un film de SF qui s'appuie sur plusieurs récits. On pense notamment au "Meilleur des Mondes", livre d'Aldous Huxley et même au film "Equilibrium" concernant l'absence de sentiments, l'action en moins. Je n'ai fait que m'ennuyer alors que l'idée du passage en noir et blanc à la couleur me paraissait intéressant. Franchement, je trouve qu'il n'y a rien à voir ni aucun intérêt. Le message est sans originalité, le déroulé ennuyeux à souhait.
Réalisateur phare dans les années 90, Phillip Noyce a connu dans les années 2000 une sorte de traversée du désert qu'il a passé à réaliser des épisodes de séries télé. On comprend donc qu'il ait accepté à son tour de céder à la mode de la dystopie pour revenir sur grand écran avec l'adaptation du roman The Giver. StudioCanal se lance eux aussi dans la course au succès de librairie pour rivaliser avec Harry Potter et autre Hunger Games mais l'overdose est de plus en plus proche.
Alors que le livre The Giver était l'un des tout premiers à proposer un univers dystopique pour adolescents, on peut considérer que son adaptation arrive un peu après la bataille. Sortie en 1993, le roman de Loïs Lowry était effectivement là bien avant Harry Potter, Hunger Games ou Divergente, le soucis est que tous ses livres ont dû s'inspirer de celui-ci au point que beaucoup de scènes de son adaptation semblent n'être que du réchauffé. Une cérémonie d'initiation et un univers froid géré par des règles strictes, c'est désormais du vu et du revu !
A sa décharge, cela fait vingt ans que Jeff Bridges cherche à porter le livre sur grand écran. C'est à son père Lloyd Bridges qu'il pensait offrir à l'époque le rôle titre de The Giver qu'il endosse finalement dans le film de Phillip Noyce. Un rôle de mentor qui rappelle un peu celui qu'il avait dans la suite de Tron comme passage de témoin à une nouvelle génération. Là encore, rien de bien nouveau à nous mettre sous la dent d'autant qu'on a déjà vu l'acteur dans de meilleurs prestations.
Partant d'une bonne idée, The Giver déçoit finalement assez rapidement par ses nombreuses incohérences. Dans un monde très strict où tous les faits et gestes sont surveillés par les sages, le jeune et rebelle Jonas arrive malgré tout à faire un peu ce qu'il veut. On rigolera aussi beaucoup des flashs de souvenir transmis par Le Donneur qui semble être une compilation de Stock Footage pour films d'entreprises. Des images d'une bêtise effarante qui ne reflète qu'un aspect très idyllique de notre monde et dont les séquences les plus horribles sont finalement bien sage par rapport à ce qu'est capable notre civilisation.
Ne vous étonnez pas de vous retrouver devant un film en noir et blanc. Assez rare de nos jours au cinéma, cela était nécessaire pour rester fidèle au roman de Loïs Lowry. Phillip Noyce a su jouer avec subtilité sur les touches de couleurs passant de scènes en noir & blanc à des scènes colorées de manière vraiment subtile. Probablement la seule chose remarquable de ce film assez quelconque où les scènes d'action se font rares et peu spectaculaires.
The Giver réunit une brochette d'acteurs reconnus mais qui parraissent extrêmement fades dans ce monde sans le moindre sentiment. Tous semble au final être aux abonnés absents livrant le service minimum. Même Meryl Streep n'arrive pas à convaincre en Grand Sage qui tire les ficelles. Brenton Thwaites, vu dans Maléfique, joue le héros de cette histoire, Jonas mais n'est absolument pas attachant. Katie Holmes a mal choisi le film pour faire son retour, elle paraît trop jeune pour jouer la mère d'un grand adolescent d'autant plus que Brenton Thwaites a en réalité que dix ans de moins que l'actrice.
Au final beaucoup de bla-bla et très peu d'action alors que cette intrigue installe des choses vraiment intéressantes. On sent la volonté de StudioCanal de vouloir lancer une nouvelle franchise en ne nous dévoilant pas tout. Le problème est qu'au final, le long métrage de Phillip Noyce déçoit tellement que l'on a pas forcément envie de subir un second opus dont on ne voit mal ce qu'il pourrait apporter de plus.
En tant qu’énième adaptation d’un livre de science-fiction pour adolescents, à ranger aux côtés d’Hunger Games, Divergente et autres Le Labyrinthe, et du fait des films sans saveurs réalisés par Phillip Noyce depuis plus de quinze ans, The giver s’annonçait comme un produit calibré pour un public immature et peu soucieux de la pertinence de ce que l’on leur propose. Et pourtant, la présence de Meryl Streep et de Jeff Bridges au casting avait de quoi susciter quelques attentes cinématographiques plus sophistiqués qu’un vulgaire teen-movie d’action. En effet, dès ses premières minutes, le scénario nous place dans un univers futuriste si édulcoré qu’il en devient moralement discutable, sorte de mélange entre Bienvenue à Gattaca et Pleasantville. C’est donc avec un certain soin stylistique que l’anticipation imaginée par Lois Lowry dans son roman est mis en image, mais toute l’interrogation philosophique que l’intrigue va permettre de développer va, quant à elle, souffrir d’une naïveté lourdaude qui va entrainer le récit vers les gimmicks sentimentalistes les plus simplistes. Un traitement enfantin donc, qui empêche au film de décrocher la maturité qu’aurait mérité son propos humaniste pour en faire un grand film de science-fiction.
Dans un futur lointain, les émotions ont été éradiquées en supprimant toute trace d'histoire. Seul "The Giver" a la lourde tâche de se souvenir du passé, en cas de nécessité. On demande alors au jeune Jonas de devenir le prochain "Giver"...
Pour avoir lu le livre comme point de comparaison (qui lui est très bon, disons le clairement), cette adaptation cinématographique quant à elle est une blague. De nombreux points m'ont dérangé dans cette adaptation : fusion de divers personnages, création d'une romance originale qui n'apporte absolument rien à l'histoire en plus d'être risible, un film qui occulte la 1ère moitié du livre (l'intrigue du film commence aux alentour de la page 100 du livre), et le personnage principal qui semble dans l'oeuvre originale être un jeune garçon curieux et intéressant devient ici un adolescent cliché de film pour adolescent sans charisme ni profondeur. Je ne vais pas m'étaler plus longtemps sur cette critique mais si vous ne deviez retenir qu'une chose de celle-ci : fuyez ce film comme la peste et privilégiez plutôt le livre qui, lui, raconte cette histoire sans la souiller.
si vous ne l'avez pas encore vu passez votre chemin ! Encore un young adult movie ! pourquoi pas ? encore un fim post apocalyptique , pourquoi pas ? Les HUNGER GAMES ou autres DIVERGENTE ont su tirer leur épingle du jeu. Mais THE GIVER n'a rien à proposer d'autre passé les clichés du genre! pas d'histoire pas de personnalité . on attend pendant tout le film un semblant de scénario, en vain ! Pas d'explication pas d'action, pas de suspense pas de chute pas de surprise un vrai navet glacé de bons sentiments Juste un film qui surf sur la vague d'un genre qui va sans doute très vite s'essouffler et c'est tant mieux cela nous épargnera les pâles contrefaçons !
Un début intéressant mais qui tombe vite dans l'incohérence , le bancale et l'ennui. Si vous avez le niveau de la sagesse, vous comprendrez ma note et cette simple phrase critique. Rien à dire de plus !