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    The Giver
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    686 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2019
    Sous ses aspects d’utopie revisitée à la sauce teenage movie se cache, en réalité, une œuvre intéressante et au propos fort qui s’interroge sur le droit à la couleur et à tout ce qu’elle peut suggérer – chaleur humaine, sentiments, art – dans un microcosme monochromatique. Le choix que fait Phillip Noyce n’est pas nouveau : bâtir une cité utopique pour mieux tendre au monde contemporain un miroir inversé. S’il règne aujourd’hui une surenchère des affects à grands renforts de symboles, de postures figées et de poncifs langagiers, c’est l’excès inverse qui prime au sein d’une communauté dépourvue de nom et que nous découvrons par le regard de Jonas. Comme dans le fameux conte voltairien, la valeur positive de l’utopie mise en scène n’est que de courte durée ; contre elle se heurte la connaissance et, en contrepartie, l’incapacité d’autrui à y accéder. Dénonciation du totalitarisme avec eugénisme et lavage des cerveaux – travaillé ici avec pertinence, puisqu’il s’agit de se saisir du passé comme d’un ensemble de données erronées, à la manière de 1984 –, The Giver s’avère être une œuvre sur la transmission du savoir et les pouvoirs figuratifs de la parole. Noyce donne à son édifice une structure éminemment biblique : Jonas, l’ange Gabriel dans le berceau, la notion-même de « passeur » incarnée par ce personnage de sage que campe Jeff Bridges. Passer, donner, transmettre : tous ces verbes portent l’idée d’un mouvement de l’esprit qui non seulement s’ouvre à l’inconnu, mais éprouve le besoin de partager à son tour ce qu’il a reçu. Comme le faisait très bien Pleasantville, le film aborde la transmission sous la forme d’une initiation à la sensibilité : découverte de la musique, des autres couleurs et du flux vital qu’elles contiennent, apprentissage de l’histoire de l’humanité, de ses beautés et de ses horreurs. Découverte de la beauté de l’existence enfin, et du droit à la vie. Tout cela ne va pas sans un contact physique avec son support : on devient soldat pendant la guerre du Vietnam, on tire sur un éléphant, on effleure les touches du piano, on se laisse glisser sur une luge. Là réside l’intérêt majeur de The Giver, soit raccorder le savoir à son émanation corporelle et sexuelle. Car l’entièreté du métrage est perlée d’images érotiques, à commencer par cette fontaine dont les buissons alentours forment un triangle vus du ciel, triangle amoureux (Jonas-Fiona-Asher) tout autant que sexe féminin. Le protagoniste principal commence à rêver, se rabouche à ses fantasmes sortis de leur sommeil : ses nuits se peuplent de visions qu’il ne comprend d’abord pas, lui permettent de s’explorer. Les dernières scènes affirment la nécessité de s’en remettre aux générations nouvelles, de leur transmettre le flambeau de l’humanité. Naissance équivaut à espoir. La connaissance et sa transmission sont alors envisagées comme un acte de foi, dans cette idée que la croyance constitue l’unique manière de voir au-delà des limites imposées par la réalité. Par une bien fade réalité. « On nous a toujours dit que l’ailleurs était loin. C’était une erreur : il était juste à côté ». Preuve que l’atrophie du désir engendre une réduction drastique de l’humanité et de la source d’imagination présente en chacun. Non, il n’y a pas à dire, The Giver se démarque des productions similaires, en dépit de lourdeurs aussi bien dans le raccord de ses thématiques que dans leur exécution. Le noir et blanc prend un sens, la couleur aussi. Pour conclure suffiront les propos du Passeur contemplant le désarroi latent dans lequel son univers est plongé : « nous ne sommes que l’écho lointain de ce qui nous a rendu autrefois vivants ».
    Raphaël O
    Raphaël O

    145 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2016
    Adaptée du roman de Loïs Lowry, cette fable d'anticipation est intelligente, audacieuse et servie par une distribution de choix mais manque d'émotion et de tension. Un bon divertissement.
    Gengis Y
    Gengis Y

    31 abonnés 476 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2015
    4/5 "The Giver" est finalement et après réflexion, un beau film de SF comme je les aime... Certes, on pourra y voir un aspect assez simplifié de ce parallèle entre cette société aseptisée et très (trop) maîtrisée face à celle que dans laquelle on vit actuellement, mais qui en prend par certains côtés le même chemin inquiétant ! Mais il n'en reste pas moins que ce film est tout de même sacrément bien fichu.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 541 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 décembre 2020
    Ce film est essentiellement une version de science-fiction du film Pleasantville de 1998 réalisé par Gary Ross. Les deux films ont des thèmes similaires et le même message central. Regardez plutôt Pleasantville il raconte beaucoup mieux l'histoire. The Giver se prend trop au sérieux et il y a tellement de détails dans le film qui ne s'additionnent pas. Par exemple pourquoi le rôle du donneur existe-t-il alors que les dirigeants de la communauté veulent manifestement garder la vérité secrète. Pourquoi ne pas se débarrasser du rôle du donateur tous ensemble et ne pas avoir à s'inquiéter de la vérité. Si vous avez été déçu par ce film veuillez regarder Pleasantville...
    icniv
    icniv

    15 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 septembre 2014
    un environnement envoûtant, noir et blanc. Après la surprise, on est plus habitué, le monochrome correspond totalement au thème : le reniement de notre humanité, de nos sentiments.
    La relation vieil homme/ jeune homme est magique. Le seul reproche est que ça va un peu trop vite.
    Un film indispensable, un OVNI !!
    6nematod
    6nematod

    12 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 décembre 2014
    Ca commence pas mal mais ça s'effondre rapidement, dans un semi d'incohérences scénaristiques. Ca donne un film raté, y'a pas de secret !
    FR Saas
    FR Saas

    14 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2014
    Un bon film dans l'ensemble avec une base scénaristique qui - sans être révolutionnaire - apporte des nouveautés intéressantes.

    spoiler: Les effets liés aux couleurs au début du film sont une réussite
    et les acteurs restent bon sur de nombreux points. La réalisation et les visuels sont quant à eux de bonnes qualités.

    Avec une fin un peu rapide néanmoins, il manque quelques éléments pour être satisfait sur tous les points.

    Une film qui se distingue sans aucun doute dans le monde SF.
    Xerkhal
    Xerkhal

    13 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2014
    Film sympathique sans être chef-d'oeuvre. Le concept de base est intriguant et original et le film est servit par de bons acteurs et des décors assez fouillés, mais il manque ce petit quelque chose qui rend une histoire passionnante.

    Le périple de fin du personnage qui je suppose doit paraître long, difficile et assez épique dans le livre passe ici beaucoup trop vite pour que l'on s'en fasse pour lui et son paquetage (pour ne pas trop spoilier). On passe en quelques secondes du désert à la montagne et franchement ça m'a parut beaucoup trop facile. J'ai trouvé que ces quelques scènes suffisait a gâcher le peu de la tension que le film avait réussit à instaurer. Bref il manque quelque chose, mais je ne saurai pas précisément dire quoi.
    3/5 ça se regarde sans problème, mais c'est loin d'être aussi bouleversant et prenant que le concept aurait pu le permettre à mon avis.

    Quant à la dernière scène elle était à mon avis parfaitement dispensable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 novembre 2014
    J'ai beaucoup ce film . Dommage pour la fin . Cela laisse présager d'une suite. J'espère qu'il y en aura une !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 novembre 2015
    Plutôt déçu par ce film : une histoire plate et sans réelle surprise, un suspense quasi-absent et des acteurs pas très convaincants. Au final, c'est ennuyeux et sans grand intérêt. Dans le même genre et sur le même thème de la société totalement régulée et contrôlée, on trouve bien mieux.
    lograt
    lograt

    10 abonnés 500 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 décembre 2014
    quelques bonnes idées mais le film est beaucoup trop prévisible et cliché pour être véritablement intéressant
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 novembre 2014
    Un joli navet qui tente de s'inscrire dans la lignée des très bons Hunger Games et Labyrinthe, et du médiocre Divergent. Espérons que celui-ci ne soit pas une trilogie. Cousu de fil blanc, trop ambitieux, il frise parfois le ridicule. On se demande ce que Meryl Streep et Jeff Bridges sont allés faire dans ce machin informe...
    moket
    moket

    524 abonnés 4 329 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Les films de ce genre sont légion en ce moment, et "The Giver" apparait tout de même comme le parent pauvre des "Hunger Games", "Labyrinthe" et autre "Divergente". La faute à de jeunes interprètes pas franchement charismatiques et à un film un peu trop introductif qui manque d'action, de passion et d'enjeu... Dommage car l'idée de départ était assez forte (des humains privés de sentiments excessifs dans une société lissée pour éviter de déclancher les passions) et Jeff Bridges est toujours aussi cool.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 décembre 2014
    Les adaptations pour adolescents s’enchainent rapidement et l’on ne sait plus où se donner les bonnes inspirations. « The Giver » bouscule les inégalités, basées sur un système totalitaire et du conformisme. Bien que ce soit sous-entendu et bien masqué, le message est clair. L’auteur Loïs Lowry ne s’est pas trompée dans son interprétation, or dans la mise en scène de son œuvre, tant bien littéraire que visuel, elle a manqué de fluidité et de rationalité.
    La complexité réside ici sur le rôle peu commun que représentent les Giver, dépositaires de la mémoire. Ils illustrent à la fois les vertus, les valeurs et les émotions de la vie. Ce que ce sont évidemment dépourvut de la population, aux réceptivités neutres.
    Cependant, on ne peut prévoir toutes les compétences génétiques afin de les classifier de manière radicale. Jonas (Brenton Thwaites) l’a bien compris et le montre par une maladresse nommée « curiosité ». Le savoir est mis en avant ici, tout comme la notion d’identité propre à chacun. Sir Jonas ne franchisait pas les limites des règles fixées, il nous serait impossible de concevoir « l’inconnu », même si ce ne sont que des souvenirs. Le passeur, joué par Jeff Bridges, supplie l’espoir de voir renaître le caractère découvert et envieuse. L’homme est imprévisible et la fatalité n’en sera pas plus éloignée de la vérité telle que nous la connaissons…
    Il est question d’esthétique très insistante et remarquable. L’aspect visuel a lui-même son histoire à conter et des valeurs à critiquer. La forme de la liberté prend alors des couleurs vives et significatives, qui ont un sens proprement explicité à travers les origines de ce système.
    La présence de ses amis et de sa famille appuie cette idée, en insistant sur le poids d’une liberté contenu, voire privée. La violence n’est pas de rigueur et c’est certainement cette touche qui aurait pu convaincre. Tout est dans une finesse emprunte des producteurs de la saga Hunger Games.
    Ce qui peut éventuellement surprendre, c’est bien sûr la part de réflexion qu’il nous est donné d’entrevoir tout au long de l’intrigue. Ce n’est pas seulement une philosophie simple à annoncer, car on nous tend une réflexion intéressante, bien que la mise en scène puisse déplaire. Le jeu des acteurs manque encore de piquant et de spontanéité. Ce baby-sitting que l’on vit ne nous rassure pas et allonge l’attente de chacun.
    A nous de juger sur la moralité du film et su fondement de sa vision d’un monde privé de sens.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    187 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 novembre 2014
    Vous vous en doutez, encore une adaptation d'un best-seller pour adolescent qui n'amène rien de bien nouveau. On a l'impression de voir Pleasantville mais dans le futur. Les stars ont accepté car le livre fait parti du programme littéraire dans les lycées anglophones. Espérons que les trois suites resteront seulement des livres.
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