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    The Giver
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    Flaw 70
    Flaw 70

    259 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 octobre 2014
    Encore une adaptation d'un roman de SF pour adolescents qui s'inscrit parfaitement dans la lignée des sympathiques mais limités Hunger Games ou du pathétique Divergente. D'ailleurs qualitativement The Giver se situe entre les deux, pas aussi abouti que Hunger Games mais bien plus mature et intéressant que Divergente mais vu le succès limité de The Giver aux USA par rapport à ses deux aînés il ne connaîtra jamais de suite alors qu'il le mériterait clairement plus que cette guimauve informe de Divergente. Néanmoins ici le film n'est pas parfait loin de là, la réalisation est dépasser tandis que la mise en scène de Phillip Noyce, un habitué des films allant du médiocre au tout juste bon qui brille par une filmographie générique et oubliable, n'a aucune inventivité ni aucun génie. Le tout ce révèle très plat et l'utilisation du noir et blanc et de la couleur est mal géré ainsi que parfois même légèrement incohérente. Sinon le film a quant même certaines qualités esthétique indéniable comme lors des phases de souvenirs qui utilise un effet de flou et de ralentis assez grossier mais pas dénuer d'intérêt et qui souligne bien le décalage entre les deux mondes. Malheureusement il utilisera se procédé un peu trop souvent et oubliera de renouveler sa mise en scène. Globalement elle se montre assez générique se contentant juste d'accompagner le récit de façon un peu fade mais elle arrivera par de rares sursauts à réellement créer une émotion chez le spectateur comme lorsque l'on découvre le vrai versant de cette utopie dans une scène d'une froideur terrible. Le scénario quant à lui a du mal à palier les errances de la mise en scène, la plupart des idées qu'il véhicule sont déjà-vu et sont des ressorts systématiques de toutes SF pour ados. Surtout que le film arrive quelques peu après la guerre alors que le roman qu'il adapte était un des précurseurs de ce genre là, donc le film est quelques peu dépasser maintenant. Surtout que les personnages ne sont pas les plus intéressants qui soient, le héros manque cruellement de charisme, et les développement psychologiques sont limités en raison de la courte durée du film qui lui permet d'être plus concentrer sur son histoire mais qui survole beaucoup trop les enjeux et les thématiques qu'un tel sujet peu proposé. Néanmoins l'écriture est beaucoup plus mature que les différents films de ce genre et arrive à en éviter la plupart des pièges comme la romance qui à le mérite d'être discrète et de ne pas tomber dans le sentimentalisme appuyé tout comme le film arrive à faire place au mysticisme avec un final lourd de sens et assez réussi en permettant de faire une belle allégorie sur la mort. D'ailleurs l'aspect sectaire du film est assez réussi lui aussi, proche de la paranoïa religieuse et du fanatisme aspirant et annihilant ce qui fait le sel de la vie, les émotions aux prix d'une pensée et d'une conscience unique. Après ce qui en découlera est plutôt classique mais ce servir de cela pour en faire une parallèle avec la religion est assez judicieux je trouve surtout que le film pose aussi une réflexion pertinente et non manichéenne sur le devoir de mémoire. Donc le scénario aussi bancal et prévisible peut-il être dispose de vraies bonnes idées en plus il a le mérite de se suffire à lui-même et de ne pas appeler de suite, surtout que celle-ci a de fortes chances de ne jamais voir le jour. Le casting lui est une des forces du film, avec le toujours excellent Jeff Bridges en mode cabotinage contrôlé, c'est toujours un plaisir de voir cet acteur à l'oeuvre même si ses récents choix de carrière laisse à désirer ( RIPD et The Seventh Son ). On peut noter aussi une Meryl Streep qui sort enfin de ses rôles de femme d'âge mûr en quête d'amour pour prouver qu'elle peut tout aussi être à laisse et convaincante dans un autre registre. Sinon pour les autres acteurs ils sont globalement bons, Odeya Rush et Cameron Monaghan un peu moins il faut l'admettre, mais Brenton Thwaites qui incarne le héros s'en sort plutôt bien pour un de ses premiers vrais grands rôles. En conclusion The Giver est un film moyen, il a conscience d'arriver après la guerre alors il ne fait pas trop de vague et n'essaye jamais de dépasser son statut de divertissement sympathique, et ce manque d'ambition est vraiment dommage d'autant plus qu'avec un peu plus de moyens et de volonté il aurait vraiment pu s'imposer comme le meilleur film du genre. Sauf qu'ici malgré ses très bonnes idées et son casting convaincant, il s'enlise dans une mise en scène sans âme, un récit qui va droit au but mais qui oublie ses enjeux psychologiques et moraux ce qui fait que le spectateur ne sera jamais vraiment immergé dans le film et qu'après le visionnage il l'oubliera très vite. Dommage de louper une telle occasion, on devra donc se contenter des romances plan-plan et inintéressantes de Hunger Games et Divergente pour ados pré-pubères en mal d'affections. Triste époque.
    littleplayer77
    littleplayer77

    71 abonnés 948 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 novembre 2014
    Encore un teen movie (c'est la période qui veut ça ...). Alors comment dire ? Le film est juste nul, tellement nul qu'il aura au moins eu l'avantage de remonter ma note de "Le labyrinthe" (j'ai mis 2 au lieu de 1.5). Pour ceux qui ont vu "Divergente", ils y retrouveront la même ambiance de science-fiction pour un film d'anticipation qui lui ressemble beaucoup (trop ?) et des scènes à la limite du copier coller (genre l'attribution des rôles). L'acteur principal est transparent et ce qui était parti pour être un bide arrive même à empirer avec une fin bâclée des plus invraisemblables, le tout dans une atmosphère fade, sans saveurs et surtout sans relief ... Bref, on s'en serait passé
    Marceau G.
    Marceau G.

    388 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 octobre 2014
    Une énième adaptation de best-seller en film pour ado. Bizarrement, le roman, lui, n'est pas spécialement étiqueté "pour ados", c'est même une œuvre d'anticipation intelligente et presque révolutionnaire sur une possible dystopie dans notre futur... spoiler: (Imaginez un monde intégralement formaté, sans émotions, sans animaux, ni différences, chacun devant se comporter d'une façon préétablie et très stricte...)
    Mais lorsque cette histoire est repris par Hollywood, c'est là que ça commence à tourner au désastre. Le budget (25 millions de dollars) est très restreint pour une production de ce genre, mais ce n'est pas étonnant vu les risques financiers importants... "The Giver" n'est pas complètement nul (oh si il est très mauvais quand même !), mais le problème est que ce sujet si intéressant, est drôlement mal traité. La morale est intelligente, passionnante même, mais le film est tellement mièvre et dénué d'émotions que l'on s'ennuie passablement ! Il n'y a aucun rythme ; Philip Noyce est persuadé qu'il bouscule le spectateur grâce à sa mise en scène, alors qu'en vérité c'est tout l'inverse ! Sa réalisation ne possède pas le moindre charme, elle est juste ratée ! Le film contient aussi des invraisemblances incroyables spoiler: comme ce bébé qui survit alors qu'il est tombé dans l'eau, a traversé le désert, escaladé une montagne, fait de la luge (!), et tout ça sans manger !
    J'aimerais juste expliquer à Noyce et à ses amis scénaristes qu'un bébé ne peut pas survivre deux jours sans manger, rester dans le froid, et ne peut se permettre de tomber dans l'eau bouche ouverte sous peine de voir ses poumons inondés puis exploser ! Les acteurs sont nuls, mention spéciale à Brenton Thwaites (qui n'a pas de souci à se faire concernant le ridicule, étant donné qu'il n'est pas connu !), Jeff Bridges cabotine en diable, avec son accent à couper au couteau, et Meryl Streep, à l'inverse de l'autre, a du souci à se faire à propos du ridicule... Il ne tue pas mais quand même ! Le meilleur acteur, c'est le petit Gabriel, sauf qu'il n'est pas conscient qu'il joue un rôle lui... Ce film est risible, comme la scène où Bridges joue du piano, sauf qu'on voit bien que ce n'est pas lui qui joue ! Il y a quelques idées (tout de même !), comme cette direction artistique - ratée mais bien envisagée - qui voit évoluer le noir et blanc au fur et à mesure du point de vue du personnage. Mais le scénario est si futile que l'histoire elle-même perd en contenance et en propos. Ç'aurait pu être une belle œuvre, c'est un film fade et plein d'artifices. Du gâchis.
    Kapp Pacino B.
    Kapp Pacino B.

    11 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 janvier 2015
    Film à ne surtout pas voir!
    Je ne comprend pas l'engouement positif des spectateur .
    Ce film est certainement la plus grosse arnaque cinématographique de cette fin d'année.
    Pour attirer les spectateurs le réalisateurs a misé sur 2 géants du ciné américain à savoir Jeff bridges et meril streep, mais également sur une petite apparition de la chanteuse en vogue taylor Swift qui n'a franchelent que 2 répliques ridicules dont une qui fredonne un "la la la". C'est une blague?!
    Katie holles(au chômage depuis Dawson) est absolument nullissime .
    Le trio de jeunes acteurs principal est bien banal sans grande distinction, un jeu vu et revue bien qu'il aient des têtes d'anges bien lisses.
    Le bébé qui campe le rôle de gabriel est concrètement le seul héro du film, c'est dire à quel point tout ça rase les pâquerettes, avec des scenes et un scenario absolument copié collé a Divergente.
    Le film ne décolle pas une seconde, tout reste plat et ennuyeux jusqu'à la dernière minute final.
    Oui vous l'aurait compris, si ce film est un best seller littéraire il est surtout une gros navet cinématographique.
    J'en suis encore scandalisé .
    J'ai voulu quitté la salle dés le debut et puis... Je me suis endormie !
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 novembre 2014
    Le point de dèpart est prometteur, la distribution allèchante, la sociètè ultra-glacèe, mais quelle dèception! Très vite l'australien Phillip Noyce oublie qu'il a un jour rèalisè l'angoissant "Dead Calm" à bord d'un voilier en haute mer! Ici, c'est le calme plat où seul Jeff Bridges parvient à maintenir un peu l'attention dans ce monde aseptisè et gouvernè par des sages! D'un conformisme fou, cette ènième adaptation d'un roman futuriste pour ados exaspère par son propos mièvre et une mise en scène stèrèotypè et sans relief! Les jeunes acteurs mal dirigès sont pour la plupart peu convaincants (sauvons malgrè tout Brenton Thwaites) et Meryl Streep, affreuse, n'est même pas bonne! Un jour, nous ne ressentirons plus aucune èmotion car toute l'histoire aura ètè effacèe! Tel est le contexte de "The Giver", un rècit d'anticipation qui ne dèclenche que rarement l'adhèsion! Qu'est-ce qui le distingue de "Hunger Games" ou "Divergente" ? Rien du tout (certes, c'est un peu rèducteur de le comparer mais quand même) si ce n'est un paquet de pognon pour attirer la gènèration facebookienne qui ne peut pas aller au cinè sans son smartphone! Devant un tel budget (25 000 000 $), on reste en tout cas sur sa faim avec des ficelles quelques peu usèes et des côtès extrêmement schèmatiques qui ne donnent pas envie de voir cet appel à la rèvolte! Plus du tout d'èmotion, plus du tout d'amour, plus du tout de mèmoire! Bienvenue dans "The Giver" avec au moins une idèe dans le film : le noir & blanc et la couleur qui tarde à montrer le bout de son nez! Mes pensèes vont pour mon paternel qui s'est autant ennuyè que moi durant la projection! Disons que pour faire un film sur l'ennui, Noyce rèussit à ennuyer tout le monde...
    Jorik V
    Jorik V

    1 269 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2014
    Encore une adaptation de romans en plusieurs tomes pour jeunes adultes à peine quinze jours après l’excellentissime « Labyrinthe ». Aux USA celui-ci ne fut ni un bide comme « Sublimes créatures » ou « The Mortal Instruments » ni un méga-succès à la « Hunger Games » ou « Twilight ». Son futur n’est donc pas condamné ni pour autant certain. Mais avec un budget plus que raisonnable et des recettes internationales pas si mauvaises, peut-être qu’on verra la suite. En effet, ces films ont de commun qu’ils mettent un point d’honneur à nous laisser sur un cliffangher pour le moins frustrant… Surtout s’il n’y a pas de suites ! Ici on apprécie une nouvelle dystopie (société relativement tyrannique où on fait croire à un semblant d’égalité pour tous) après « Divergente ». Le thème n’est pas nouveau et la morale qui veut que les sentiments et les émotions doivent avoir droit de cité pour le meilleur et pour le pire est quelque peu naïve et amenée avec des gros sabots. On sent également le manque de budget avec l’absence de scènes d’action impressionnantes et quelques effets spéciaux et inserts un peu cheap. Mais à contrario on ne peut que louer la sobriété et la beauté des décors. Et le fait d’emprunter au méconnu « Pleasantville » l’ajout de la couleur aux noir et blanc à mesure que le héros découvre les émotions est appréciable. On passe un bon moment, le film est court (peut-être un peu trop pour poser les bases d’une hypothétique saga) mais on préfèrera le confidentiel mais néanmoins excellent « Equilibrium » sur le même thème.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 novembre 2014
    Quand on n'a pas lu le livre, spoiler: avoir la moitié du film en noir et blanc peut etre dérangeant
    , surtout pour un film "futuriste" et "fantastique". Quelques passages surréalistes spoiler: avec notamment un bébé action man.
    Film qui conviendra aux ados.
    Glad D
    Glad D

    19 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2014
    A première vue quand le film a démarré je me suis dis "encore un film à la Hunger games ou divergente" parceque ca commençait de la même façon de par la répartition humaine, les rites de passages etc, ce qui l'a un peu fais peur mais au final le film était vraiment très beau et j'en suis venue à ressentir de très fortes émotions au fil des minutes. Très beau film !!!!
    Jack R.
    Jack R.

    15 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2014
    Les thèmes abordés dans ce film (uniformisation de la société, restriction des libertés, pensée unique, libre arbitre, conditionnement, etc...) ressemblent dans la manière dont ils sont traités à d'anciens films ou séries comme "Le prisonnier", "Equilibrium", "The Island". Le réalisateur utilise le spoiler: noir et blanc
    dans certaines parties du film afin d'illustrer un système dans lequel les individus sont formatés (pensé unique, suppression des émotions, conditionnement, etc...) et la spoiler: couleur
    pour les scènes où la vie de l'homme a tout son libre arbitre. Cette réalisation cinématographique donne le sentiment que l'humanité se trouve dans une voie sans issue : c'est à dire avoir à choisir entre un système où les hommes vivent dans une apparente harmonie mais sont robotisés et un système où ils sont libres de penser et d'agir comme bon leur semble mais avec comme résultat le chaos, la peur, la guerre, etc...Ce film donne l'impression que l'homme tourne en rond et qu'il n'arrive pas à réfléchir profondément sur sa condition. Ses tentatives pour sortir du cercle infernal des conflits sans fin semblent apparemment vouées à l'échec. "The Giver" ne propose pas de solution parfaite mais peut porter le spectateur à méditer et à s'interroger sur cette impasse dans laquelle semble être plongée la société fictive du film et celle du monde véritable.
    Marvelll
    Marvelll

    87 abonnés 295 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2014
    The Giver n’a rien d’original, car il ressemble beaucoup à Divergente (même si le roman est sorti plus tôt, le film lui est sorti plus tard). Néanmoins, à contrario de Divergente qui s’éternise quelque peu, The Giver fait dans le concis et livre une aventure sympathique à suivre et émouvante.

    Lisez la critique complète sur le blog de Marvelll.
    Jerem69tt
    Jerem69tt

    103 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2014
    Encore une saga ! Encore un film avec une demie fin qui nous laisse un peu sur notre faim. The giver est de plus très similaire à Divergente sur de nombreux points (classes, choix à 16 ans, règles, un héros différent des autres pour sauver le monde). Trop classique avec ces sagas, le héros va s’élever contre l’ordre établi dans la dystopie et ramener l’humanité à une vie meilleure… Là où The giver était intéressant est son côté égalitaire pour supprimer les différences, ainsi que toutes les éléments philosophiques que ce scénario/environnement pouvaient apporter de plus que Divergente, par exemple. Le problème, c’est que ces réflexions restent bien trop brèves et simples en n’étant malheureusement pas poussé assez loin. La moitié du film est un éloge des sentiments et émotions en mettant en avant le bonheur, sans pour autant les comparés aux guerres et meurtres et famines. Il y avait pourtant la possibilité d’apporter quelque chose d’intéressant mais le film se dépasse pas le niveau (visé) de son public. Le reste de l’histoire est assez agréable avec un bon rythme, une histoire d’amour (un peu facile tout de même) qui marche et un acteur principal qui remplit correctement son rôle. La fin est également, une nouvelle fois un peu facile : arrivé au point désiré, tout reviens dans l’ordre. Bref, ce film aurait mérité d’être plus mature, plus poussé et probablement plus long sans opté pour la (trop) populaire suite. Agréable et sympathique mais il manque quelque chose. Du déjà-vu.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 novembre 2014
    Le genre de film qui fait réfléchir et nous fait prendre conscience des trésors que possède l être humain par ses capacité et ses prises de conscience ! Très beau film, en revanche je reste un peu sur ma fin quand à la derniere scène...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 11 novembre 2014
    Dystopie trop polie

    Toutes les émotions sont éradiquées pour établir une parfaite égalité entre tous. Tel est le principe qui fonde la société dans "The Giver". Construite sur un idéal, cette civilisation baigne dans un océan corrosif de manipulation. Les poissons y nagent pourtant comme dans le bonheur, en suivant un flux d'insanités. En somme un dystopie comme on en voit énormément depuis deux ans. Encore le parcours d'un jeune héros lambda qui à force d'avancer à contre courant deviendra le guide d'une révolte.

    Dans cet amas d'adaptations de littérature SF pour ados, il est important de préciser que "The Giver" est le livre pionnier du genre. Sorti en 1993, ce premier opus d'une tétralogie a ouvert la voix à bien d'autres sagas. C'est un roman qui se distingue. Primé, très bien vendu et parmi de nombreux programmes scolaires. On lui reconnaît un certain aplomb, jugé parfois même inapproprié pour le jeune public. Pas besoin d'avoir lu le livre pour se rendre compte que le film ne se nourrit pas des qualités soupçonnés au récit original. Un écart majeur est d'ailleurs pris, l'âge des protagonistes. Le jeune ados devient une jeune adulte. Probablement pour que le public visé s'identifie. Belle connerie ! Sans savoir ce qu'il en est du livre, le film est extrêmement lisse et lassant.

    Si le livre original est le précurseur d'un phénomène littéraire, "The Giver" est, au contraire, un film contrefait. Une reproduction infructueuse des quelques autres aventures sur fond de contre-utopie.
    Cela-dit, le film commence sur un choix particuliers, le noir et blanc. D'un point de vu esthétique, son utilisation est pas franchement convaincante. Le rendu est très fade. On se demande si c'est voulu ou s'il y a problème technique, bien que son sens soit tout de suite très clair. L'idée d'illustrer l'éradication des émotions par une nuance de gris est pas mauvaise, dommage qu'elle soit un peu trop appuyée. Inutile de l'ajouter à la narration, elle en est encore plus alourdie et décousue. L'allégorie aurait pu rester uniquement visuelle.
    Pour le reste aucune surprise. Tous les codes du genre sont abusivement repris. Une des raisons concrètes du vieillissement des personnages, c'est probablement de pouvoir imposer une romance. Y eut pires récits sentimentaux, elle évite au moins le renversement d'une relation impossible. Le couple Fiona/Jonas dégage une belle sincérité. Mais les principaux meneurs restent très stéréotypés.
    Jeff Bridges (fan du livre original, et instigateur du projet d'adaptation) et Meryl Streep font peine à voir. Ils interprètent avec difficultés des rôles ridicules et affligeants de facilité. Katie Holmes fait tout simplement pitié. Elle est la plus agaçante d'un insupportable troupeau de moutons de Panurge. La naïveté des citoyens de ce nouveau monde fait partie du propos. Mais la stupidité est d'un excédant excès. L’obsession de la "précision du langage" est exaspérante, le dévotion mécanique de la foule consterne. C'est l'idée globale du film, néanmoins c'est bien trop grossier pour être intéressant.
    La scène de la "cérémonie" est la plus symptomatique de la vacuité du film. Elle reproduit à l’identique l'univers visuel de "Hunger Games" et la catégorisation de "Divergente". C'est le principe même de toutes ces derniers récits de dystopie, démontrer une société qui codifie des règles à excès et classe ses citoyens. Diviser pour mieux régner. Toute fois, avec un peu plus subtilité, ça a pu marcher par le passé. Ce discours politique sous-jacent peut être un bon appui, mais c'est d'avantage casse-gueule. Ça donne souvent un propos qui porte plus à soupirer que réfléchir. Ce qui est bien le cas du film "The Giver".

    Pour autant il a quelque chose de touchant, dans sa niaiserie. Une interprétation plus que légère, un scénario donc ridicule, et même des propositions visuelles pathétique. Mention à la carte avec une iconographie plus que rudimentaire. On est proches d'une carte au trésor dessinée par de petits pirates, pathétique. La course, bébé en main, est le comble de toute cette ineptie. Des acrobaties aux effets-spéciaux incroyablement mauvais et une conclusion narrative expéditive. Le récit est bouclé de façon aberrante, incohérente et insultante.
    C'est évidement pas voulu, mais le film est drôlement risible. C'en est presque attachant.

    Fadaise des temps modernes, "The Giver" porte au pinacle la scandaleuse redite d'Hollywood. Stratégie commerciale à destination du public adolescent qui rabaisse, ou prolonge (c'est selon), le filon de la littérature fantastique américaine (peut-être pas toujours honorable non plus).
    Sabrina S
    Sabrina S

    39 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2014
    Une histoire prenante entre Twilight et 1984, que l'on regarde facilement et avec plaisir. Le film nous rappelle combien les émotions sont dangereuses mais aussi appréciables, et nécessaires. Une jolie leçon de vie, à savourer.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 janvier 2015
    « The Giver » adapté du livre de Lois Lowry est une histoire écrite avant toutes les autres mais qui apparaît dans un 7ème art noyé dans les adaptations. Malgré cela, son originalité sort légèrement du contexte des jeunes adolescents.

    Bon démarrage, on est dans les 30 premières minutes du film sur une copie quasi-parfaite de « Divergente » sauf qu’elle est encore plus perfectionnée. Des habitations identiques, de la nourriture identique, une population inconsciente et des métiers déjà définit, il n’y a donc absolument rien de nouveau en terme de gouvernement. Néanmoins, le film joue énormément sur l’aspect visuel de ses règles en montrant parfaitement les limites de sa société. Par exemple, les habitants montrent l’insouciance en ne voyant les choses qu’en noir et blanc. Le début du film démarre donc en noir et blanc. Il y a cet exemple parmi tant d’autres et cette idée de représenter une société utopique autrement que par un simple scénario est une idée des plus excellentes.

    Néanmoins, même si les prouesses techniques sont bonnes, la narration s’étale au fur et à mesure que le temps s’écoule. C’est pourquoi la deuxième partie du film tombe dans la banalité totale, où quelques actions s’enchaînent et où la solution éclatera au grand jour. Cette solution est du coup tellement décevante qu’elle entraîne tout le film avec elle. De ce fait, on tombe dans le moule du film « Les Âmes Vagabondes ». Sans oublié les quelques incohérences et raisonnements non élucidés.

    Ainsi, un film tout de même satisfaisant et qui n’est pas une perte de temps, loin de là.
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