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Nico591
48 abonnés
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4,0
Publiée le 16 février 2014
Jean Becker fait partie de mes réalisateurs français préférés. Prônant un cinéma authentique, humaniste et sincère, il a l'art de raconter des histoires simples sur les relations humaines, et choisit souvent comme décor la campagne, ce qui fait de lui l’étendard du cinéma rural français. Dans ce film il choisit de nous raconter l'histoire d'un septuagénaire dépressif fuyant sa vie, et qui retrouve gout à la vie grâce à une ado rebelle qu'il croise sur sa route. Certes le scenario est cousu de fil blanc, et compte quelques cliches mais le tandem est tellement bien interprété notamment Jeanne Lambert qui a 19 ans est une véritable révélation et une bouffée d'air frais, et Jean Becker filme avec tellement d'humanisme et un talent de narrateur que lui seul possède qu'on lui pardonne ses défauts.
Un joli film qui m'a agréablement surpis ! Le duo Patrick Chesnais- Jeanne Lambert fonctionne bien, on trouve une jolie sensibilité qui fait passer un bon moment.
Si Jean Becker a toujours été le pape des chroniques champêtres et humanistes délicieusement surannées ,il faut avouer que la qualité de son cinéma est en baisse constante et inquiétante depuis des années. "Bienvenue parmi nous" est donc une nouvelle histoires de deux âmes blessées,qui n'ont strictement rien à faire ensemble,mais que la détresse rapproche. Patrick Chesnais peut bougonner à l'envie,c'est son rôle qui veut ça. Jeanne Lambert,guère dirigée,peut décliner le cliché de l'ado rebelle et naïve à toutes les sauces. Bien sûr,de la tendresse émerge entre leurs deux personnages,et si on était dans un téléfilm estival,ça suffirait amplement. Mais justement,nous sommes au cinéma,et Becker a tendance à l'oublier. Mise en scène purement fonctionnelle,utilisation tire-larmes de la musique,morale épaisse sur les vertus de la réconciliation familiale. Tout est bien qui finit bien,comme si une telle situation était encore possible en 2012...
film remplit d'émotion patrick chesnay parfait dans ce rôle d'homme déprimé et bougon un très bon duo avec la jeune actrice (mélange de marceau et d'adjiani) l'histoire d'un homme de 60 ans, en pleine déprime décide de quitter son foyer, sa femme, ses peintures . il va faire la rencontre improbable de marylou une jeune ado en pleine détresse familiale. gràce à elle il va retrouver le goût de la vie grâce à lui elle va s'ouvrir et oublier ses peines un très joli film
Jean Becker a un schéma bien a lui. Prendre un personnage aigri et désagréable voir suicidaire et le mettre en présence d'un être à la marge ou différent et laisser la magie (ou plutôt sa bêtise) agir. On a donc encore une fois droit à un parcours initiatique qui fait naître une amitié improbable. Ce réalisateur réussit dans ses films à me faire détester des acteurs que j'aime bien habituellement.
Monsieur Becker, voilà maintenant plus de cinquante ans que vous maniez la caméra. Je peux le dire, vous avez marqué de votre empreinte le cinéma français en créant des chefs d'œuvre (L'Été meurtrier, Les Enfants du marais) mais aussi de très bon film (Deux jours à tuer) plus récemment. Je pense que vous le sentez venir, il y a un « mais » à tout cela.
Je l'avoue, Bienvenue parmi nous est une grande déception. Le début avait pourtant bien commencé. Taillandier, un peintre grand-père de famille a tout pour être heureux. Cependant, il est au plus bas et veut se suicider. Il plaque tout à la manière d'un Dupontel dans un film cité plus haut pour tenter d'y voir plus clair, et va croiser sur sa triste route Marylou, une jeune fille qui s'est fait jetée de chez elle. On sent ce qu'il va arriver à plein nez : les deux que tout oppose vont s'entraider et réussir à se comprendre, à la manière du tandem Depardieu-Casadesus dans La Tête en friche.
Disons le clairement, pour son premier rôle, Jeanne Lambert joue mal et son rôle de fille en manque de repères sonne terriblement faux. La faute à son interprétation mais également à une vision de l'adolescence archaïque et démodée qui pourrait faire penser aux pires épisodes d'Hélène et les garçons. En face, Chesnais est tout à fait crédible mais n'arrive pas à relever le niveau de votre film au récit bien trop sommaire et prévisible.
On retrouve ce qui a fait votre force depuis tant d'année : le rapport que vous entretenez avec la nature. Et celle-ci est encore bien présente dans Bienvenue parmi nous, où la mer domine ces personnages en quête d'espoir et de renouveau. Elle n'a néanmoins pas le charme des paysages irlandais ou des marais d'autrefois.
Non, nous ne rêvons pas dans votre film Monsieur Becker et pour finir, j'ai une question a vous poser : Où est cette magie, si simple mais tellement réelle, que vous avez réussi à mettre dans la plupart de vos œuvres ?
Le dernier film de Jean Becker est une merveille de délicatesse et de pudeur. Tiré du roman d’Eric Holder il propose un drame où deux êtres en souffrance se prennent en charge l’un l’autre et trouvent dans cette alliance de circonstance la force de continuer vers un avenir jusque là sombre pour l’une, inenvisageable pour l’autre. La réunion de circonstance et les péripéties qui la parsèment et qui fondent l’intrigue du film ne paraissent jamais forcées ou artificielles, les évènements se déroulent avec un naturel bluffant qui fait adhérer le spectateur sans réserve aux aventures de ce duo. Mais ce qui assure la grande réussite de ce long-métrage et la grande crédibilité des personnages c’est l’interprétation des deux principaux acteurs qui l’un avec l’expérience du vieux routier et l’autre avec la fraîcheur de la jeune pousse offrent un tandem d’individus perdus dans un monde qui soit ne les désire plus, soit les pousse dans la solitude. Patrick Chesnais portraitiste avec beaucoup de sobriété ce vieux peintre lassé de sa vie rangée et aux yeux de tous accomplie, mais qui ne le comble plus au point de le pousser dans des mesures extrêmes. Jeanne Lambert pour sa première expérience au cinéma fait montre d’un instinct d’actrice qui la hausse au niveau des Sophie Marceau et Charlotte Gainsbourg dans leurs premiers rôles. Ces deux êtres, au final, se dévoilent peu, mais expriment l’un pour l’autre un attachement tout en non-dit qui permet un film de ne jamais tomber dans un sentimentalisme lacrymal au profit d’émotions voilées de pudeur. Un des meilleurs drames du cinéma français de l’année 2012, à ne surtout pas manquer si vous ne l’aviez pas encore vu.
Malgré le côté "fantasmant" de ce film (un "vieux" qui rencontre une jeune pouliche), on reste un peu sur sa faim: histoire improbable très "roman de gare", final inexistant (bâclé?) personnages secondaires caricaturaux sans être drôles et j'en passe. malgré tout, Patrick Chesnais reste égal à lui-même c'est à dire excellent, quoiqu'on sente qu'il rame parfois, vu la faiblesse du scénario. La jeune Isabelle Sophie, je veux dire Jeanne Lambert donne l'impression qu'être "fille de..." doit aider pour faire du cinoche. Dans ce style de registre, on préfèrera "Sea, no sex and sun" avec Fred Testot, Antoine Dulhery, Julie Ferrier, Alma Jodorowsky, un tantipoil plus pétillant et qui -au moins- rappelle les vacances...
je ne comprend pas pourquoi la critique cinema s'acharne a vouloir démonter becker et surtout ce film, ouai c'est vrai , un peu convenu et pas mal de clichés, c'est simple mais beau, le temps passe vite, patrick chesnais est tres bon, la jeune heroine également( un peu d'indulgence!!), vraiment je le conseil c'est emouvant.
Pas un super film... Histoire vue et revue d'une amitié entre une ado et un vieil homme... Film qui ne m'a pas emballé plus que ça... Déjà un peu oublié d'ailleurs...
Bien. La patte de Becker est sans doute moins acerbe que dans d'autres films. Peut être peut-on lui reprocher d'avoir laisser traîner certaines scènes, mais l'essentiel est ailleurs. Dans des cadres trop assis je pense. Cette histoire aurait été emballante, filmée à l'épaule. Et l'actrice qui débute aurait sûrement achevés de nous convaincre. Car il y a quelque chose de rare en elle, une étincelle, une profondeur très fragile. Mais là, dans cette mise en scène installée, parfois elle est coincée. C'est dommage, elle a vraiment quelque chose de spécial, mais c'est au réalisateur de le faire émerger. Chesnais impeccable. La petite nouvelle, un conseil, n'aie pas peur, la caméra ne te mangera pas. C'est pas parce qu'elle est trop souvent en gros plan sur toi et qu'on t'as demandé de monter dans les tours, dans trop de scènes que tu ne dois pas proposer de niveler ton jeu. Reste dans le ressenti de chaque scène, vibre de l'intérieur seulement. Tu seras précieuse alors. Ça se voit.spoiler:
Un peu long au début mais Patrick Chesnais est niquel dans le film. Cette rencontre leur permet de se sauver mutuellement même si le film pêche par quelques clichés et facilités. On y passe malgré tout un bon p'tit moment et ça nous permet de voir des images de l'île d'oléron...