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tomPSGcinema
766 abonnés
3 323 critiques
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3,0
Publiée le 8 octobre 2013
Alors qu'il est jugé pour le meurtre de sa femme, un play-boy tente de se disculper en relatant sa propre histoire... Dommage que l'interprétation de Robert Young dans le rôle du mari volage manque clairement de consistance, car ce film noir d'Irving Pichel possède une mise en scène de qualité et une histoire assez prenante du début jusqu'à une fin bien surprenante. Susan Hayward, Jane Greer et Rita Johnson sont , quant à elles, bien convaincantes avec une petite préférence pour la première citée qui se trouve être une maîtresse de tout premier choix. En résumé, "Ils ne voudront pas me croire" est un très bon film, mais avec un acteur possédant beaucoup plus de charisme que Robert Young, nul doute qu'il aurait été encore meilleur.
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4,0
Publiée le 5 janvier 2014
il s'est mariè pour le confort et la sècuritè mais alors pourquoi trompe t-il sa femme à grand coup de canif ? Rèponse dans l'excellent et mèconnu "They Won't Believe Me" (traduit en français par "ils ne voudront pas me croire") d'Irving Pichel, sur un scènario passionnant de Jonathan Latimer auquel on doit quelques fleurons du film noir tels que "The Glass Key" de Stuart Heisler ou "The Big Clock" de John Farrow! Une seule et unique question se pose ici: Robert Young (dans un parfait contre-emploi) a t-il ou n'a t-il pas assassinè ? Dans cette affaire, il est accusè, puis inculpè du meurtre de Susan Hayward, dèbordante de tempèrament et d'insouciance, de jeunesse et de talent! Dans un flash-back typiquement noir, Young raconte comment il est arrivè dans cette impasse de sa vie! Le film retrace l'enchaînement des èvènements ayant conduit son personnage dans l'ètat où on le voit au dèbut du film: assis à la barre du tribunal, fixant le jury d'un air morose et comprenant qu'il ètait bien prisonnier d'une cage dorèe avec un cheval pour seul tèmoin! Son sort est sans doute le plus absurde de tous! Le cauchemar fataliste par excellence! Mais son destin n'en a pas terminè avec lui car bien qu'il semble ne pas s'en rendre compte dans la première partie de l'histoire, ses propres dèfauts concordent parfaitement avec ce que le sort lui rèserve dans le final qui « achève » de façon inattendu son calvaire! Un film noir remarquable où les routes ne mènent pas toujours où l'on croit...
Il y a une catégorie de types nous rendant vert de rage et de jalousie nous les autres de la gent masculine, ce sont les Don Juan involontaires ; ils ne font rien et pourtant les femmes viennent se coller à eux comme les mouches viennent se coller au papier tue-mouche. Sauf qu'ici le scénario arrive à faire qu'on ne souhaiterait pour rien au monde subir le même sort que lui (quoique avoir la sublime Susan Hayward comme maîtresse...!!!) partant de malchance en malchance ce qui nous donne un film souvent surprenant et parfois terriblement efficace ; en tous les cas assez prenant. Dommage qu'il y a un truc en trop à la fin qui gâche pas mal mais autrement c'est du bon film noir bien comme on ne peut que les aimer.
On se dit qu'avec un tel sujet, des monstres tels Howard Hawks, Raoul Walsh, Billy Wilder ou Joseph L. Mankiewicz aurait pu faire quelque chose de grand. Il faudra se contenter du correct Irving Pichel, ne prenant sans doute pas toute la mesure du cynisme du scénario tout en nous offrant un film noir des plus convenables. L'aspect souvent cruel du scénario est ainsi plutôt bien mis en valeur, ayant l'intelligence de nous décrire un héros plutôt négatif mais face auquel le destin s'acharne tellement qu'il ne peut que provoquer un minimum d'empathie. A ce titre, les trois personnages féminins (dont l'une interprétée par la belle Susan Hayward) auront chacune une importance cruciale à un moment précis du récit, spoiler: amenant inexorablement (et souvent involontairement!) notre homme à sa perte . Le dénouement, imparable, venant conclure de manière plutôt satisfaisante ce « Ils ne voudront pas me croire » d'assez bonne facture.
Pichel a coréalisé « Les chasses du Comte Zaroff » ce qui n’est pas rien puis est tombé dans un relatif anonymat suite à sa présence sur la liste noire. Quand on voit ce modèle de film noir qui n’a rien à envier à certaines productions moyennes du genre de Lang ou Preminger on peut le regretter. On a le plaisir de découvrir dans ce film la toute jeune Susan Hayward qui livre une prestation prometteuse en jeune femme délurée mais loyale jusqu’au bout. Robert Young était l’acteur parfait pour interpréter ce rôle de bellâtre inconsistant qui se laisse bercer par les événements sans jamais prendre une décision, refusant de céder le moindre de ses avantages. Il représente ici le pendant parfait, sosie américain de ce qu’était Pierre Brasseur avant guerre dans le cinéma français. A trop vouloir compter sur son charme le « coco » finira par se prendre les pieds dans le tapis et fomenter un crime spoiler: qu’il n’aura pas l’occasion de commettre, la providence venant à son secours . Racontant sa piètre existence devant les jurés il prend conscience de sa duplicité et de sa veulerie. A la fin du procès n’en pouvant plus et trop sûr de sa culpabilité spoiler: il préfère tenter de se jeter par la fenêtre . Emu par ses remords, le jury populaire l’avait acquitté. Les effets sont quelquefois un peu trop faciles ce qui ne permet pas au film de se hisser au rang de chef d’œuvre. Malgré tout nous avons affaire à un film noir passionnel de tout premier plan
Ou des dangers de se comporter en mari volage. Un bon film noir qui combine la dramaturgie du procès avec une histoire tordue à souhait. La fin est intéressante, qui voit le sentiment de culpabilité plus fort que la justice humaine.
film de procès avec flash back. Intrigue alambiquée à l'extrême. Le héros (Robert Young) n'ayant aucun charisme (il aurait fallu Bogart pour faire gober ce tissu d'inepties) on s'ennuie ferme. A oublier.,