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White Fingers
15 abonnés
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3,0
Publiée le 9 août 2024
« Law of the Lawless » est un western produit par A.C. Lyles dans les années 60, qui m'a transporté dans l'ambiance des westerns classiques avec un casting d'acteurs vétérans. Ce film, tourné en seulement 10 à 14 jours, fait partie d'une série de westerns de série B que Lyles a produits avec des acteurs autrefois célèbres. Dans ce film en particulier, Dale Robertson joue un juge chargé de présider le procès pour meurtre d'un jeune homme turbulent dans une petite ville du Kansas. Avec des acteurs comme Yvonne De Carlo, Bruce Cabot, et Lon Chaney Jr., le film brille surtout par ses performances, bien que l'intrigue soit assez prévisible avec une conclusion en salle d'audience. La qualité de la production est conforme à ce qu'on peut attendre d'un western à petit budget, mais le charme des acteurs et quelques scènes bien exécutées, notamment des confrontations dramatiques et des dialogues classiques, rendent le visionnage agréable. La réalisation est compétente sans être exceptionnelle, et le film réussit à divertir sans prétendre à un grand art. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Un film édifiant c'est à dire lourd et moralisateur pour certains et éducatif pour d'autres. C'est avec de tels films que la génération des enfants né durant la guerre de 39/40 à appris à réfléchir et à se conduire, ils restent donc impossible à renier. Celui est remarquablement construit, il est clair et rien ne peut échapper au spectateur. Il est bien joué et bien réalisé. Bien entendu les extérieurs manquent cruellement pour le genre western et l'action est assez chichement comptée mais la présence de grands acteurs compense et force l'attention. Dale Robertson en particulier n'a jamais été aussi bon, il impose sa présence tranquille et rassurante et justifie tout ce que Claxton avait à coeur d'exprimer. Yvonne de Carlo dont la beauté commence à perdre son éclat se rattrape par un jeu plus profond qui déclenche des émotions. William Bendix y joue son avant dernier rôle en tant shérif procureur, il y est très convaincant. Enfin, il fallait un Bruce Cabot pour rendre crédible le tueur à gage le plus chevronné qui soit. Condamné à être pendu est évidemment un scénario fabriqué pour édifier la jeunesse et dont Claxon a choisi le western pour cadre, il avait beaucoup de chance d'être voué à l'échec mais grâce au talent de tous, il peut être pris comme modèle. C'est assez rare pour ne pas l'écrire.
Le juge Rogers (Dale Robertson), connu pour son impartialité, arrive dans une petite ville pour statuer sur le sort du fils d'un notable, accusé d'avoir tué un homme en duel. Les personnages sont tout de suite découpés à la serpe : un shérif inflexible et soucieux de faire respecter la loi (William Bendix), un riche notable au caractère impétueux dont on ne sait ce qu'il mijote pour la défense de son fils, un tueur mystérieux (Bruce Cabot) au fort tempérament et au physique robuste et une tenancière de saloon quelque peu énigmatique (Yvonne de Carlo). Si l'on y ajoute l'accusé aux allures menaçantes (John Agar), le récit regroupe un cocktail explosif de protagonistes inquiétants. Basé sur un script très classique, les individus sont beaucoup trop stéréotypés pour que l'on croie sérieusement à cette histoire. Le montage est navrant, les acteurs manquent de conviction, le déroulement est trop haché et la photographie est laide. William F. Claxton n'est qu'un illustre inconnu dans le monde du cinéma et a essentiellement tourné pour la télévision. D'ailleurs, ce western, par trop mécanique, a tout du téléfilm bas de gamme. Regardable, sans plus, la seule consolation, étant que ce film vaut toutefois mieux que bien des spaghettis ratés.