Après L’inconnu du Nord-Express adapté par Alfred Hitchcock, ou Le talentueux M. Ripley porté à l’écran par deux fois (en 1960 avec Alain Delon sous le titre de Plein Soleil et en 1999 avec Matt Damon et Jude Law), Patricia Highsmith a de nouveau les honneurs du cinéma. Dans The Two Faces of January, Chester et Colette sont des touristes originaires des Etats-Unis de passage en Grèce. Ces derniers y rencontrent Rydal, un escroc américain vivant sur place qui se propose comme guide. Les trois célèbrent leur nouvelle amitié lors d’un dîner mais l’histoire tourne au drame quand Chester demande à Rydal de les aider à fuir le pays sans vraiment fournir d’explications. Pour les beaux yeux de Colette, le jeune homme accepte. Polar chic à mi-chemin entre une œuvre du maître du suspens et un roman d’Agatha Christie (on pense souvent à Rendez-vous avec la mort ou Mort sur le Nil), The Two Faces of January est le premier film d’Hossein Amini. Avec cette nouvelle adaptation de l’écrivaine américaine, le réalisateur rend hommage aux films noirs des années 50-60, le tout sur la superbe musique d’Alberto Iglesias qui nous plonge immédiatement dans l’ambiance. Côté casting, Kirsten Dunst est parfaite dans le rôle de la blonde hitchcockienne. Elle volerait presque la vedette à ses partenaires masculins si ces derniers n’avaient pas été aussi doués qu’elle. Rivaux dans le cœur de la belle, Oscar Isaac et Viggo Mortensen fascinent dans un face à face dont l’issue restera mystérieuse jusqu’à la toute fin. Leurs confrontations toujours complexes et tendues captivent. Qui sortira indemne de cet imbroglio criminel ? Malgré ce triangle amoureux très glamour, le charme finit par s’essouffler dans un troisième acte un peu long. Une fois le grand rebondissement du film passé, la tension qui nous tenait jusque là en haleine retombe malheureusement quelque peu...
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Indiscutablement, voilà un premier film réussi, avec une intrigue fort bien menée. On y suit des personnages très intéressants (Kirsten Dunst joue vraiment un personnage horripilant) qui illustrent bien l'image de l'anti-héros. les paysages sont superbes, les acteurs talentueux et charismatiques et la tragédie grecque bien reproduite mais pourtant, malheureusement je n'ai pas réussi à me plonger tout à fait dans le film. Y-manque-t--il quelque chose comme par exemple une musique transcendante, ou étais-je simplement fatigué, je ne saurais dire, je le revisionnerais donc. Si vous aimez les polars noirs avec des personnages quelque peu dérangeants et que vous appréciez et connaissez la tragédie grecque, vous adorerez.
The Two Faces of January se révèle être une très bonne surprise pour moi. On rentre vraiment très rapidement dans l'intrigue, et on se passionne tout de suite pour les personnages, même si le début est finalement assez classique. Les paysages sudiste de Grèce et de Crête sont magnifiques et donne une atmosphère très particulière au film, les décors sont très réussit également. L'histoire avance assez vite et on a jamais l'impression qu'il y a des scènes de remplissage, on ne s'ennuie à aucun moment! La deuxième partie du film, spoiler: après la mort Colette prend encore plus une allure de thriller et le suspense est à son comble jusqu'au dénouement final. Ce dernier est d'ailleurs peut être un peu trop cour et pas assez travaillé, mais ça ne nous gâche en rien le plaisir du film! Le casting est clairement le gros point fort du film, on a effectivement droit à un Viggo Mortensen débordant de classe et de charisme, Kirsten Dunst encore une fois excellente et très naturelle et Oscar Isaac se révèle être plein de talent! Pour ça, le choix des acteurs est vraiment parfait! La BO est pas mal, sans plus... Donc un très bon thriller (même si il n'est pas pas parfait) avec une très bonne tension et d'excellent acteurs! Bravo à Hossein Amini qui signe tout de même son premier film! Je recommande! 4/5
Je l'attendais impatiemment du fait de son gros casting (Viggo Mortensen, Kristen Dunst et Oscar Isaac) et d'une bande annonce prometteuse. Au final je n'ai pas trop été déçu, excepté le fait qu'il y ait quelques longueurs à certains moments mais je m'y attendais. La musique est vraiment bien et est à contre temps avec ce qu'on a ces derniers temps, ce qui donne d'ailleurs un air assez décontracté à ce thriller. La performance des acteurs est très bonne, mais ça ne m'a pas surpris car on connait leurs talents, Viggo Mortensen nous éclatant de nouveau par son jeu d'acteur, on croit en tout ce qu'il fait (sa performance en mec bourré m'a bluffé). Au final on suit cette histoire où on a un malin plaisir à se demander qui va arnaquer l'autre. Petite déception quant à la fin mais bon elle est pas mal quand même. Finalement pas vraiment mémorable mais vaut un bon petit coup d’œil.
"The two faces of january", tiré du roman de Patricia Highsmisth et réalisé par Hossein Amini (Drive, 47 Ronin), reprend un peu le style des policiers à la Hitchcock ou des anciens films d'espionnage mais sans en avoir le panache. Même si les acteurs principaux, Viggo Mortensen (A History of Violence, La Route, A Dangerous Method ), Kirsten Dunst (Spider-Man 2 et 3, Marie-Antoinette) et Oscar Isaac (Inside Llewyn Davis, Cristeros) sont à la hauteur, ce thriller à l'intrigue peu passionnante est un peu fade...
Un très bon polar adapté d'un roman de Patricia Highsmith. Le trio est formidablement bien interprété. Le film est en outre filmé dans de magnifiques décors grecs. On suit avec plaisir le cheminement de ce trio un peu improbable jusqu'au dénouement final. Un film à conseiller
C'est intéressant initialement mais j'adhère pas complètement au film. Le casting principal est de qualité mais la réalisation manque de rythme et d'intensité et c'est dommage au final.
Rien que pour sa parfaite reconstitution historique, son style impeccable et les nombreuses scènes tournées sur place "TWO FACES OF JANUARY" est une réussite. La composition du casting est elle aussi impeccable. Dommage cependant que le scenario dont on aurait aimé qu'il prenne plus d'ampleur nous emmène finalement dans la conclusion d'un banal fait d'hiver. Plaisir néanmoins devant ce voyage Hitchkoquien soigné.