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Acidus
721 abonnés
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2,5
Publiée le 19 juin 2014
Clairement déçu par ce thriller au suspens mince. Le scénario ne présente pas de grosses surprises et reste du domaine du prévisible. De plus, l'intensité liée à ce genre d'histoire ne se fait guère sentir. Plat sans être soporifique, "The Two Faces of January" ne propose rien de croustillant à se mettre sous la dent excepté un trio d'acteurs splendide. Rien d'extraordinaire sous le soleil de Grèce.
Classique, oui et tant mieux. Thriller soigné et sans temps mort, dans des décors sublimes, sans artifice inutile, dans la veine de "Le talentueux Mr Rippley". De la belle ouvrage.
Rydal, un américain polyglotte, sillonne les sites touristiques grecs en quête de pigeons à plumer. Attiré par l’apparente opulence du couple MacFarland, mais également par la beauté de Madame, il fait mouche. Tout se passe comme sur des roulettes, il empoche même un solide bénéfice lors de l’achat d’un bracelet. Mais, à la faveur du fameux objet oublié dans un taxi, Rydal se retrouve dans une position délicate et contraint d’aider Chester MacFarland…
Sans avoir lu le roman de Patricia Highsmith, adapté pour la cause à l’écran, j’ai trouvé l’intrigue est sans grande surprise, devançant souvent l’action avec grande déception !
Difficile de dire ce qui cloche vraiment dans ce thriller tiré d'un roman de Patricia Highsmith. La mise en scène ou le scénario? Un peu des deux sans doute, les acteurs paraissant parfois un peu perdus...
Un film qui s'embourbe au fur et a mesure, pourtant la première demi heure est bien menée. La fin du film m'a déplu, un scénario pas crédible. On a l'impression que le rythme lent du début s'emballe provoquant certains actes des protagonistes que l'on ne comprend pas toujours...
Première expérience derrière la caméra Hossein Amini adapte la romancière Patricia Highsmith, mainte fois adaptée au cinéma, dont le roman "Mr Ripley"... D'ailleurs on ne peut que penser aux adaptations ciné de ce dernier, que ce soit "Plein Soleil" (1960) de René Clément ou "Talentueux Mr Ripley" (1999) de Anthony Minghella... Un bon film néanmoins dont l'exotisme, les acteurs et quelques scènes marquantes nous font passer un moment loin d'être désagréable.
Jusqu’ici scénariste avec plus (Jude, Drive) ou moins (47 Ronin) de bonheur, Hossein Amini passe pour la première fois derrière la caméra. Et ce n'est pas franchement une réussite. Pour être franc, une seule chose est digne d’intérêt : la direction artistique. Les images sont superbes, baignant dans une belle lumière et les années 60 sont bien rendues. C'est donc bien peu. A côté de cela, tout est raté...
Le réalisateur est une sorte de Janus à deux faces! D'un côté, le respect du plus grand classicisme avec tous les passages obligés du film à suspense des années 60, et de l'autre une tentative - timide toutefois - de renouveler le genre, notamment par un casting étonnant. Le résultat de ce grand écart n'est pas très probant. Ce nouveau Plein Soleil, cette histoire d'escrocs à la petite semaine nous fait visiter la Grèce des colonels en CinémaScope certes, mais manque singulièrement de tonus et le scénario se déroule sans grande surprise. On est plus proche du pastiche sans saveur que de l'innovation.
Voyageant à travers l'Europe car ne pouvant pas retourner aux États-Unis, Chester et Colette MacFarland rencontrent en Grèce Rydal, un jeune guide d'origine américaine, un brin arnaqueur sur les bords. Quand Rydal surprend Chester en train de ramener un homme inanimé dans sa chambre et que Chester lui confie que c'était un détective privé à sa recherche car il arnaqué plusieurs personnes, Rydal décide d'aider le couple à quitter la ville, s’immisçant alors dans leur intimité. Basé sur un roman de Patricia Highsmith ("Plein Soleil" et "L'inconnu du Nord-Express", c'est elle), "The Two Faces of January" marque la première réalisation d'Hossein Amini, scénariste de "Drive" et il avait du potentiel. Hélas, c'est un thriller au rythme bien trop lent. S'il reste fascinant de bout en bout (on se demande comment ça va finir), le réalisateur semble avoir du mal à insuffler du malaise et de la tension dans la relation entre ces trois personnages dont ces hommes qui ne sont pas si différents. Si l'ensemble gagne en intérêt dans sa deuxième partie, on ne peut que regretter que le sujet n'ai pas été traité avec la puissance qu'il méritait malgré son ambition. Au final, on retiendra surtout les superbes décors et les prestations de Viggo Mortensen et d'Oscar Isaac, tous deux extrêmement charismatiques.
Très bon film. Un peu trop classique dans la mise en scène, certes, mais pour un premier essai en tant que réalisateur, Hossein Amini s'en sort avec les honneurs.
Et puis c'est pas tous les jours qu'on nous propose un voyage en Grèce au cinéma !
Ah quel bon moment de cinéma! Une atmosphère de plus en plus pesante au fur et à mesure que l'histoire se déroule, une immersion totale dans cette intrigue à l'esthétisme soignée. Les personnages sont complexes, inquiétants et attachants à la fois. Bravo au réalisateur, Hossein Amini, et aux acteurs qui nous gratifient d'un jeu impeccable.
Très bon film d'ambiance, la Grèce, la crête dans les années 60. On s'intéresse à ce qui va se passer pour ces personnages qui s'égarent de plus en plus. Une très belle musique.
Il n’y a pas à en démordre, l’écrin de ce film est splendide ! Pour son premier film le scénariste de « Drive », Hossein Hamini, montre ses talents d’esthète tant ses images sont belles et sublimement photographiées. Tons sépia et mouvements de caméra judicieux sont au diapason aidés, il est vrai dans la beauté des plans, par des lieux de tournage paradisiaques. Il prouve de la même manière qu’il est un metteur en scène de goût en sachant parfaitement adapter ses images au matériau de base se trouvant entre ses mains. En l’occurrence ici, un roman de la très prolifique Patricia Highsmith à qui l’on doit par exemple « Le Talentueux Mr. Ripley », film auquel ce « Two Faces of January » fait irrémédiablement penser sur de nombreux points : trio d’acteurs, manipulations, faux-semblants, jeux de dupes, ambiance seventies ou sixties, lieux de l’action en Europe méditerranéenne, etc. On suit donc avec plaisir cette intrigue ou en tout cas son amorce. En effet, plus le long-métrage avance plus on se rend compte de la vacuité des enjeux du manque de rebondissements d’une intrigue finalement très molle et sans grande originalité. C’est d’ailleurs davantage les rapports entre les trois protagonistes qui finissent par nous intéresser et non la résolution de l’histoire. On regrettera également le choix de Kirsten Dunst trop fragile pour jouer correctement le rôle de la femme fatale tandis que la dernière demi-heure se révélera lassante dans un jeu du chat et de la souris un peu vain. On a le vin mais pas l’ivresse dans ce film pourtant si joli à regarder et au charme suranné.
Après un début de belle facture qui offre des perspectives intéressantes au récit à venir (tension, suspicion, …) l’intensité retombe peu à peu dans une mise en scène classique (et pourquoi pas ! ) mais de plus en plus transparente. Amini ne donne pas assez de chair à son récit, de rythme à ses émois ; il laisse le mystère et l’intrigue s’évaporer, faiblesse que le jeu honnête des comédiens n’arrive pas à colmater. Oscar Isaac avait quand même une toute autre allure dans « Inside Llewyn Davis » des frères Coen. Patricia Highsmith dont le réalisateur s’inspire a de quoi s'inquiéter quelque part dans son firmament. Je pense qu’à partir d’une telle histoire autour de l’arnaque il y avait un autre parti à tirer… Pour en savoir plus
Le film reste très classique dans son déroulement, pas ou peu de surprise, une belle visite de la Grèce et de la Crête, mais le scénario n'est pas d'une très grande originalité et manque de "mordant" pour complètement intéresser.