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petitbandit
90 abonnés
634 critiques
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2,5
Publiée le 1 juillet 2014
Malgré un jeu d'acteurs intéressant, un esthétisme certain et une ambiance très léchée, "The two faces of January" ne captive pas, ceci en partie dû à une intrigue plate et banale. Aucun rebondissement, aucune surprise et un final bien décevant. Si l'on y ajoute une certaine lenteur qui en fait un film paraissant durer une éternité, on s'ennuie quand même durant la projection. Reste de belles images et bon trio d'acteurs...
Un thriller lent et haletant, bénéficiant d'une interprétation splendide et d'une très belle réalisation. Un film Hitchcockien, à l'ancienne avec trahisons et rebondissements multiples. Une belle surprise.
Pour comprendre la signification du titre de ce film, j'ai bien peur qu'il faille être obligé de lire le roman de Patricia Highsmith du même nom dont il est tiré. En effet, absolument rien de nous donne de piste dans son adaptation sur grand écran. Mais qu'importe, après tout. Car cette histoire menée tambour battant ne nous laisse pas de répit du début à la fin et c'est avec grand plaisir que l'on suit les aventures grecques de ces trois personnages qui ne sont tous pas bien nets. "The two faces of january" mêle ainsi suspense et exotisme avec brio. Kalimèra !
Difficile de dire ce qui cloche vraiment dans ce thriller tiré d'un roman de Patricia Highsmith. La mise en scène ou le scénario? Un peu des deux sans doute, les acteurs paraissant parfois un peu perdus...
Un film esthétiquement propre, doté de décors de carte postales et d'un casting de haut vol. Dommage que le scénario ne soit pas à la hauteur de ses ambitions avec une intrigue relativement molle et un suspense se délitant au fur et à mesure du film. Un film non dénué de qualités, mais fade au possible et c'est bien dommage.
Les acteurs, le sujet, tout était réuni pour faire un classique du genre...Hélas le scénario est un poil tiré par les cheveux, et les dialogues sont assez pauvres. Toutefois on ne s'ennuie pas mais il manque quelque chose.
Sur le papier ça ressemblait à une adaptation filmée d'un Agatha Christie, du genre "Mort sur le Nil"... Mais en y regardant un peu mieux, ce n'est que la version filmée d'un roman de Patricia Highsmith.... Ce n'est plus tout à fait la même chose. La distribution promettait une bon moment, mais hélas, une fois dans la salle ce n'est plus vraiment le même enthousiasme. Le mise en scène manque de rythme, ce qui est un peu délicat pour une histoire de course poursuite. La pauvre Kirsten Dunst disparait assez vite de l'histoire laissant Viggo Mortensen et Oscar Isaac en roue libre. Bref, une impression de gachis à la fin du film... qui aurait pu être bon
"The two faces of January" est un bon film certes, mais on sent qu'il s'agit davantage de l'oeuvre d'un scénariste que d'un metteur en scène. Avec un trio de très bons acteurs et un roman de Patricia Highsmith, la promesse était belle. Elle se confirme pendant la première partie, propre et maitrisée avant de retomber au fur et à mesure, malgré la volonté d'Amini et l'énergie de ses acteurs. Il n'a pas vraiment réussi à retranscrire l'intensité psychologique du duel entre les deux protagonistes comme Anthony Minghella avait réussi à le faire avec "Le talentueux Mr Ripley", autre adaptation de Patricia Highsmith.
Il y a clairement de bonnes choses dans ce long métrage. L'ambiance de la Grèce des années 60 est vraiment sympa la photographie est superbe tout comme les décors.
Le trio d'acteurs est au top mais quoi de plus normal vu les protagonistes même si je trouve que le personnage de Kirsten Dunst est sous exploitée et en retrait par rapport aux deux autres.
Les retournements de situations sont bien présents mais parfois on perd clairement en crédibilité et en faux raccords.
Et malgré les rebondissements il y a un creux dans le film on lâche un peu au bout d'un moment malgré la faible longueur.
Dommage car ce long métrage a des qualités certaines
Rien que pour sa parfaite reconstitution historique, son style impeccable et les nombreuses scènes tournées sur place "TWO FACES OF JANUARY" est une réussite. La composition du casting est elle aussi impeccable. Dommage cependant que le scenario dont on aurait aimé qu'il prenne plus d'ampleur nous emmène finalement dans la conclusion d'un banal fait d'hiver. Plaisir néanmoins devant ce voyage Hitchkoquien soigné.
Filmé à l’ancienne, The Two Faces of January a pourtant sa part d’originalité à défendre. Grace à un trio soudé sur le tournage, le thriller devient haletant. Effectivement, Viggo Mortensen, Kirsten Dunst et Oscar Isaac multiplient les surprises au spectateur. La mise en scène est cependant trop propre pour donner à The Two Faces of January un côté Hitchcockien. Hossein Amini réalise une première œuvre convenable mais qui manque de lâcher prise et en fait un film noir trop raffiné. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
The Two Faces of January rêve à M. Ripley, en témoignent le cadre ensoleillé choisi, saisi par une photographie élégante, le choix de la romancière Patricia Highsmith à l’origine de l’histoire et la dédicace finale à Anthony Minghella, réalisateur du Talented Mr Ripley (1999), dont on retrouve d’ailleurs le fils Max crédité au générique en tant que producteur exécutif. La très belle partition musicale que signe Alberto Iglesias (compositeur, entre autres, des films de Pedro Almodóvar) laisse entendre un thème principal assez proche des envolées lyriques teintées de mystère chères à Gabriel Yared. Tout cela pour dire que les deux faces de Janus, qui renvoient explicitement – et lourdement : les deux escaliers à la sortie du bateau, les deux files d’attente de la douane etc. – aux deux personnages masculins, mari et guide, constituent également une image du long métrage, indissociable de The Talented Mr Ripley au point de ne penser son récit qu’en miroir à même de le réfléchir, y perdant sa propre identité. Car une fois le trio introduit et le cadre géographique présenté, l’intrigue prend le pas sur l’attachement aux comédiens et l’incarnation : les acteurs sont perdus de vue, notamment la ravissante Kristen Dunst que le réalisateur laisse au second plan telle une potiche ; quant à Chester et Rydal, ils n’existent que pour les retournements de situation qu’ils créent, engagés dans un jeu de dupes stéréotypé et prévisible. Le passage derrière la caméra du scénariste Hossein Amini est significatif : les personnages sont regardés comme des pions s’agitant sur un vaste échiquier, sans jamais exister pour eux seuls. La suspicion d’adultère demeure pour nous hypothétique tant l’alchimie entre Colette et Rydal reste une intention du scénario ; pire encore, la disparition de celle-ci ne procure aucune émotion particulière ! Si Minghella infusait dans ses images une tension érotique permanente, rendant son œuvre fascinante et mémorable, Amini se cantonne à la surface des êtres et des choses. Dommage.
Film très moyen, rien, vraiment rien de passionnant! Une intrigue qui manque cruellement de consistance. Je m'attendais à ce que celle-ci prenne de l'ampleur qu'elle démarre mais en vain. Quelle déception lors du dénouement, je n'ai eu que cette pensée: c'est tout?!?! Malgré une belle photo, des acteurs pas si mauvais (ca transpire pas non plus la grande motivation!) le film ne décolle jamais et laisse un goût de trop léger pour ne pas décevoir.... Pas vraiment la peine de s'y attarder à mon avis.
Après L’inconnu du Nord-Express adapté par Alfred Hitchcock, ou Le talentueux M. Ripley porté à l’écran par deux fois (en 1960 avec Alain Delon sous le titre de Plein Soleil et en 1999 avec Matt Damon et Jude Law), Patricia Highsmith a de nouveau les honneurs du cinéma. Dans The Two Faces of January, Chester et Colette sont des touristes originaires des Etats-Unis de passage en Grèce. Ces derniers y rencontrent Rydal, un escroc américain vivant sur place qui se propose comme guide. Les trois célèbrent leur nouvelle amitié lors d’un dîner mais l’histoire tourne au drame quand Chester demande à Rydal de les aider à fuir le pays sans vraiment fournir d’explications. Pour les beaux yeux de Colette, le jeune homme accepte. Polar chic à mi-chemin entre une œuvre du maître du suspens et un roman d’Agatha Christie (on pense souvent à Rendez-vous avec la mort ou Mort sur le Nil), The Two Faces of January est le premier film d’Hossein Amini. Avec cette nouvelle adaptation de l’écrivaine américaine, le réalisateur rend hommage aux films noirs des années 50-60, le tout sur la superbe musique d’Alberto Iglesias qui nous plonge immédiatement dans l’ambiance. Côté casting, Kirsten Dunst est parfaite dans le rôle de la blonde hitchcockienne. Elle volerait presque la vedette à ses partenaires masculins si ces derniers n’avaient pas été aussi doués qu’elle. Rivaux dans le cœur de la belle, Oscar Isaac et Viggo Mortensen fascinent dans un face à face dont l’issue restera mystérieuse jusqu’à la toute fin. Leurs confrontations toujours complexes et tendues captivent. Qui sortira indemne de cet imbroglio criminel ? Malgré ce triangle amoureux très glamour, le charme finit par s’essouffler dans un troisième acte un peu long. Une fois le grand rebondissement du film passé, la tension qui nous tenait jusque là en haleine retombe malheureusement quelque peu...
Venez découvrir ma critique du film dans son intégralité sur mon site ScreenReview !
"The Two Faces of January", c'est un film un peu bizarre. Un couple de touristes américains riches se trouve à Athènes et rencontre un guide sensé être du coin (alors qu'il est en fait américain lui aussi). Ils décident de faire des trucs ensemble et après tout un enchaînement d'évènements, spoiler: ils meurent . Si le scénario paraît fort sympathique sur le papier, il semble dans le film n'avoir aucune finalité. C'est assez déroutant et un peu dérangeant car quand on visionne le long-métrage, on ne sait pas du tout où il se dirige. Si encore on sentait que c'était fait exprès, on s'en serait accommodé, mais là ce n'est pas le cas (ou alors Hossein Amini cache bien son jeu). Cela porte tort au film et c'est fâcheux, car la bonne interprétation du trio d'acteurs principaux et la mise en scène plutôt bien ficelée valent le détour, et dans l'ensemble peu de défauts viennent perturber le spectateur.