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Un visiteur
2,5
Publiée le 16 mars 2014
Plus que de parler de Tarantino lui-même, grand réalisateur cinéphile, l'attrait qu'a eu ce documentaire envers moi fut son thème sur le cinéma hong-kongais qui a grandement influencé l'ami Quentin dans ses films. Pour moi, "Tarantino, le disciple de Hong-Kong" allait parler en majeure partie de ce cinéma, plus que de Tarantino. En gros, j'en ressors un peu déçu. Outre les multiples mentions de films qui ont joué un rôle majeur dans la cinéphilie de Tarantino, jamais on a le droit à un développement méticuleux et réfléchi sur la façon dont comment ce cher Quentin a rendu hommage aux cinéphiles. Le seul individu proposant un dialogue pertinent est David Bordwell qui explique, certes simplement mais intelligemment, les particularités de ces différents films. Le reste des personnalités interviewés déçoivent dans leurs propos, dans la manière ou ils n'apportent soit que de simples anecdotes vis-à-vis du sujet, ou alors ils plébiscitent (à raison, je l'admet) le travail de Tarantino. Pour faire simple, si vous aimez la cinématographie de Tarantino et les anecdotes croustillantes autour de lui et de ses films, foncez voir ce documentaire. Malheureusement, pour ma part, je m'attendais à trouver aussi un développement pertinent envers le cinéma de Hong-Kong, chose qui reste passablement peu évoqué dans les détails.