Derniers Avis : Rush - Page 6

Ron Howard a été touché par la grâce. Moi qui ne suis pas familier des sports automobiles, il arrive à rendre passionnante cette rivalité entre Niki Lauda et James Hunt au cœur des années 1970. Ce sont deux manières de concevoir la Formule 1 chez ces deux coureurs. Lauda, c'est l'écurie autrichienne. La rigueur, les statistiques, la perfection, la gagne. Capable d'envoyer balader son père alors que sa succession lui était promise. Hunt est un flambeur. Il boit, il collectionne les conquêtes, il prend ce sport à la rigolade. Ce qui les réunit, c'est leur niveau. Sensiblement le même. Leur rivalité. C'est elle qui va les pousser à se dépasser. L'un a besoin de l'autre pour avancer. Il y aura même du respect entre eux. De l'amitié, peut-être pas. Mais du respect, oui. Et enfin, cette volonté de braver la mort. J'avais été marqué quand j'étais gamin par la mort de Senna en 1994. Ce qu'a subi Lauda au visage est impressionnant. Et son retour dans la foulée l'est tout autant. Au-delà de l'inconscience, c'est cette mentalité de champion qui force l'admiration. Rush n'accumule pas les longues séances de course. Elles existent et elles sont bien fichues. Ron Howard a autant voulu insister sur les coulisses de la Formule 1, l'adrénaline de la course et la vie privée des pilotes forcément tumultueuse car ce sont des êtres à part. C'est nettement plus intéressant à suivre qu'une retransmission télévisée le dimanche après-midi sur TF1.

Magnifique Biopic d'un grand homme de la Formule 1.
N'ayant pas connu cette époque, ni cette rivalité, ni cet accident, j'ai découvert à travers de film, l'incroyable légende de Niki Lauda.
Le fait de reprendre des images tirées de la réalité donne encore plus de sens au film.
Bien que passionnant de réalisme et captivant, je ne suis pas fan du personnage aussi géant soit-il. 3.5/5

Ron Howard signe un magnifique film. Il retrace le duel entre James Hunt et Niky Lauda et nous fait vivre les courses au plus près. Il fait aussi découvrir la vie des deux champions. Chis Hemsworth et Daniel bruhl sont excellents. C'est sans doute le meilleur film de sport mécanique jamais réalisé. Un biopic passionant autant pour les amateurs de formule 1 que pour les amateurs de films biographiques.

Clairement inspiré de l'accident le plus violent de l'histoire de la F1, ce film est accompagné par énormément de script et ne laisse plus trop de place à l'automobile en soit. Un très bon jeu pourtant mais qui ne donne plus trop sa place de maîtresse à la voiture. Un biopic aussi sur cette légendaire rivalité entre 2 pilotes radicalement opposer aux pratiques bien à eux et au mode de vie bien différents. Une fameuse scène d'accident trop rapide et s’avèrent n'être que la seule et unique. Un bon envers du décors du milieu de cette industrie sportive bien menée mais trop parlante et parfois complexe et ne possèdent aucune réelle scène d'action ou de course.

Excellent film avec une ambiance vintage absolument géniale et une bande son envoûtante.
Aucune longueur dans ce film.

Bon biopic qui retrace la dualité de deux pilotes de Formule 1, se poussant toujours plus loin dans la compétition, jusqu'au dérapage incontrôlé... Les courses sont filmées avec brio (un talent de Ron Howard), les acteurs sont les sosies de leur modèle respectif (Chris Hemsworth et Daniel Brühl), et la musique de Hans Zimmer ravit les oreilles. Cette rivalité à la fois productive et malsaine tient en haleine le temps du film, malgré quelques passages qui tournent à vide, et la morale finale est bien belle. L'hommage est réussi, le film passionnera les amateurs de courses automobiles, et d'une manière plus large il renseigne bien sur les championnats (il donne dans l'ordre exact chaque course, ce qui est très agréable pour suivre lorsque l'on n'est pas un pro de la course auto). Les voitures sont belles, les cascades sont impressionnantes, et les responsables des maquillages sont à applaudir pour le faciès de Brühl (si l'on prononce "brûle", le nom était prédestiné) à la fin. La plupart d'entre nous ne connaissions pas ces deux pilotes ni leur histoire de rivalité extrême (ni même trop le monde de la course auto), alors le film est un bon moyen d'apprendre.

Très bon film !!! Ron Howard réalise un biopic réaliste, puissant, dont la force vient de ses deux principaux acteurs. C'est minutieusement reconstitué et on ne décroche pas une seule seconde. Sans oublier de saluer l'efficacité de ses nombreuses scènes de courses, véritablement haletantes. Un bon moment de cinéma.

A la suite du médiocre « The Dilemma » Howard est appelé pour réaliser « Rush » sur un scénario de Peter Morgan avec lequel il avait déjà travaillé sur « Frost/Nixon », un de ses meilleurs films. Il s’agit de mettre en scène une saison de F1 et pas n’importe laquelle : 1976. C’est l’année de la rivalité entre le champion du monde Niki Lauda et son Challenger James Hunt. C’est aussi l’année où Lauda fut gravement brûlé sur le Nürburgring. Plutôt réticent à voir un film d’action de Ron Howard qui, excepté « Anges et démons », a plutôt du mal quand il faut emballer le rythme. Craintes infondées car « Rush » est une réussite magistrale. Filmé avec trente caméras, bénéficiant d’une bande son remarquable, le spectacle est bluffant, clouant le spectateur dans son fauteuil pendant plus de deux heures. C’est en fait l’histoire de deux hommes que tout oppose. L’anglais James Hunt au look de star de cinéma est un playboy qui vit totalement l’instant présent, buvant sec et se shootant à l’adrénaline. A l’inverse, l’autrichien Niki Lauda est une tête froide calculant sur le long terme et qui, en se fondant sur l’analyse statistique, annonce déjà le futur de cette compétition. Chris Hemsworth et Daniel Brühl sont habités par leur rôle, et apportent une consistance certaine à ce duel. Certes il est possible de reprocher au film son apologie d’une F1 meurtrière, plus près des jeux du cirque que du sport. Mais c’était ainsi et la reconstitution minutieuse va bien au delà des courses, de l’accent des acteurs jusqu’à la mode des seventies, vêtements et coiffures, en passant par les voitures et jusqu’aux décorations intérieures des maisons. Incontestablement le meilleur film de Ron Howard, avec un seul regret : il faut bien que ça s’arrête. Meilleur film jamais réalisé sur les courses automobiles, « Rush » fut totalement snobé par les Oscars.

Excellente surprise. Les films parlants de rivalités ou d'événements sportifs sont souvent décevants...
Ici ce n'est pas le cas et loin de là.
On trouve tous les ingrédients du bon film. Du rythme, de l'action, de l'émotion, de bons acteurs, de belles images...
A voir!

Vu le 06/10/2018
Un excellent film d'autant plus que je suis un fan de Formule 1 depuis plus de 20 ans. Mais plutôt de F1 moderne, je n'ai pas connu l'époque Lauda-Hunt (et pour cause puisque pas né) et donc ce film m'a donné envie de replonger dans ce duel passionnant, de l'ordre d'un Senna-Prost et bien plus intéressant que les Hamilton-Vettel actuels
Le film semble extrêmement fidèle à la réalité avec notamment ce terrible accident pour Lauda au Nurburgring en 76 et ce renoncement de Lauda par sagesse et par amour aussi lors du dernier Grand Prix à Fuji
Le duel est rendu encore plus explosif par le caractère diamétralement opposé des deux pilotes: d'un coté Hunt (Chris Hemsworth) dragueur, coureur de jupons, fêtard invétéré mais également talentueux en piste, de l'autre Lauda (Daniel Brühl) plus taiseux, méthodique, calculateur, ne tentant jamais de dépasser ses limites "20%". Un duel splendide d'autant plus que les acteurs jouent très bien leurs rôles, et je ne parle même pas des heures de décor qu'il a fallu refaire, tourner sur les circuits avec des monoplaces de l'époque pour le réalisme des scènes
Bref du grand art, foncez!!!!

Un film qui retrace merveilleusement le Duel de 1977 en F1 entre Hunt et Lauda. Très fidèle a l'histoire originale, les 2 acteurs sont formidables, Je suis un grand fan de sport automobile et en particulier de Formule 1. PARI REUSSI

J’ai regardé ce film sans vraiment en attendre beaucoup et j’ai donc été agréablement surpris. J’ai beaucoup aimé le scénario qui ravive bien cette rivalité de la Formule 1 entre le mythique Niki Lauda et l’oublié James Hunt. Les caractères des deux pilotes, totalement opposés, sont bien exploités tandis que la saison 75/76, riche en rebondissements et en drames, sert parfaitement une telle histoire de sport. Sans être un fan absolu de F1 ni même des films basés sur des intrigues sportives, j’ai vraiment apprécié, il y a du spectacle, de l’émotion, des retournements de situations, le tout porté par des comédiens très bons et très précis. A noter la belle restitution de l'accident de Niki Lauda. Une belle surprise.

« Rush » et moi, c'est une rencontre improbable. Rien ne me prédestinait à regarder et encore moins à apprécier ce long métrage. Un film sur la Formule 1, sport auquel je ne connais rien, qui plus est au format biopic, genre souvent lénifiant et académique au cinéma, de surcroît réalisé par Ron Howard, pas franchement un réalisateur passionnant ni extraordinairement doué, et avec Chris Hemsworth, l'acteur qui incarne le super héros Thor de Marvel à l'écran, dans l'un des rôles principaux : il n'y avait pas grand chose qui aurait pu retenir mon attention. Mais... car il y a un mais : tout d'abord la présence du talentueux Daniel Brühl à l'affiche, voilà déjà un premier argument. Et puis surtout le bouche à oreille très positif dont bénéficie ce film sur internet a fini par me convaincre de jeter un œil sur ledit long métrage.

Et quelle bonne surprise ! « Rush » c'est l'histoire vraie d'un duel entre deux pilotes de Formule 1 : le Britannique James Hunt (Chris Hemsworth) et l'Autrichien Niki Lauda (Daniel Brühl). Deux pilotes et surtout deux hommes que tout oppose, notamment une vision de la vie radicalement différente. Hunt est un playboy hédoniste, qui enchaîne les conquêtes féminines et la prise de substances illicites, la vie ne valant pour lui que si elle vraiment vécue, en faisant la fête autant que possible. Et sa conduite est à cette image : vivre vite et mourir jeune semble être sa devise. Il n'hésite pas à prendre les risques les plus fous, il se joue de la mort, totalement inconscient qu'il est. Et pourtant, avant chaque course l'anxiété le gagne, et il vomit à chaque fois tellement il a peur de mourir un jour.

Lauda est quant à lui un personnage froid, sérieux et calculateur. S'il prend des risques, ils sont toujours mesurés, il se fixe une ligne jaune à ne pas franchir. C'est également un mécanicien de génie, capable de bricoler ses voitures pour leur faire gagner des secondes voire des minutes précieuses, jouant lui aussi avec la mort, mais semblant tout maîtriser. Sa vie est à l'image de son attitude au volant : il ne laisse pas transparaître ses émotions et il n'est guère doué pour séduire les femmes.

Pour autant, ce qui est intéressant, c'est que ces deux pilotes ont en commun d'être rejetés par leur famille et la société, et malgré tout ils s'accrochent : ils ne pourraient pas faire autre chose que de la Formule 1. A leurs débuts, ils vivotent grâce à de petits boulots et peinent à financer leurs premières voitures et courses. Lauda se révèlera un peu plus malin que Hunt à ce petit jeu, et Hunt un peu plus doué dans leurs premiers duels, même s'ils comprennent rapidement que leur rivalité ne fait que commencer et qu'ils seront amenés à se revoir et à se côtoyer encore longtemps, au plus haut niveau.

Et leurs confrontations sur la piste sont épiques, sublimées par les prises de vues survoltées de Ron Howard. Mais loin d'une réalisation stroboscopique ou tape-à-l’œil, « Rush » est filmé avec une lisibilité exceptionnelle pour un tel long métrage, un réalisateur hollywoodien contemporain n'aurait pas hésité à en faire des tonnes et à s'en donner à cœur joie dans le genre film de voitures sous testostérone. Si la réalisation est ici électrique, elle est toujours au service du propos, Howard s'intéressant moins aux courses en tant que telles qu'à ses personnages.

Car ce duel vire rapidement à l'affrontement métaphysique tant Hunt et Lauda sont élevés au stade d'idéaux-types : la passion contre la sagesse, mais aussi la chaleur humaine contre une vie de calcul, voire étriquée, ou encore l'immaturité contre la profondeur, la ligne de partage entre ces deux pilotes peut être prises sous bien des angles différents, et l'on s'aperçoit rapidement de la richesse de ce long métrage, sous ses atours de banal film de genre.

Les péripéties sont nombreuses et les retournements scénaristiques prenants. De plus, les dialogues sont savoureux, la plupart tirés des vraies paroles échangées par Hunt et Lauda. Et on fini ainsi par s'attacher à ces deux personnages hauts en couleur, brillamment interprétés par deux bons acteurs, notamment un Daniel Brühl transfiguré, incarnant véritablement l'Autrichien Niki Lauda et sa personnalité si complexe. En somme, « Rush » est une vraie réussite, dépassant l'exercice de style pour atteindre le niveau de quasi classique instantané.

Le film permet d entrer dans les coulisses de la formule 1 Que l'on soit fan ou non il est intéressant à regarder.

Les non fan de Formule 1 font aimer
Les Fans de Formule 1 vont adorer

Pas un chef d'oeuvre mais l'histoire nous captive et très intéressante