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bobmorane63
195 abonnés
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4,0
Publiée le 23 octobre 2014
Un film de Ron Howard de très bon cru sur la rivalité de deux champions de Formule 1 dans les années 70, époque que je n'ai pas connu étant natif de 1981 !! Le dernier long métrage de Ron Howard que j'ai vu, c'est le nanar "Da Vinci Code" que j'avais détesté et je m'étais fait une illusion que ce cinéaste appartenait au passé des années 80 et devenu Has Been, je me suis un peu trompé. Ici, il s'est amélioré en retransposant une époque des années 70 qu'il a bien du connaitre ce sport avec pour thème principal d'ètre numéro 1 à tout prix en y risquant sa vie chaque Dimanche, quand on voit la fin du film sans la dévoiler, c'est une bonne réflexion de ce qu'est la vie et qu'elle est précieuse même sans égo. On peux qualifier ce film de courses automobiles comme l'un des meilleurs au cinéma, il n'y en a pas beaucoup mais si on compte "Driven, "Jours de tonnerre", "Le Mans", c'est d'un tout autre niveau (rire). Ron Howard a choisit de bons acteurs pour les roles de champions, Chris Hemsworth excellent de même que Daniel Brühl. Vrondissant.
Biopic réalisé par Ron Howard, Rush est un long-métrage possédant de très belles qualités. L'histoire nous fait suivre la rivalité entre Niki Lauda et James Hunt, deux pilotes de formule 1, qui s'affrontèrent durant les années soixante-dix, avec en point d'orge l'année soixante-seize qui fût aussi dramatique que sensationnelle. Ce scénario nous immerge pendant un peu moins de deux heures, dans un récit passionnant d'une grande intensité et rempli de suspens. Le rythme est soutenu, dû à la vitesse des bolides qui aident grandement à le maintenir. Une vitesse que l'on ressent lors de courses prenantes, notamment la dernière qui se veut particulièrement haletante vu l'enjeu. En dehors des circuits, cette rivalité est saine entre deux pilotes qui se respectent et le film est particulièrement agréable car il ne prend pas parti. En effet, les deux points de vues sont exprimés, nous permettant de découvrir deux personnalités diamétralement opposées. Deux hommes parfaitement incarnés par Chris Hemsworth et Daniel Brühl, dont la ressemblance avec les vrais champions est frappante. Des rôles bien différents, entre James qui est plutôt fêtard, apprécié des autres et sympathique alors que Niki semble plus froid, perfectionniste et doté d'une détermination sans faille. Le reste du casting est tout aussi agréable, notamment les personnages féminins qui ont un rôle important dans leurs vies personnelles également abordées à l'écran. On notera tout de même l'absence totale des autres concurrents, le long-métrage se concentrant uniquement sur les deux pilotes à l'affiche. La relation entre l'anglais et l'autrichien nous tient en haleine tout du long et ces deux personnalités sont rendues sympathiques via les mots qu'ils s'échangent et leur façon de s'exprimer bien distinctes. L'ensemble est bien réalisé par Ron Howard qui nous offre des plans serrés nous faisant ressentir l'action. Cependant, lors des courses; elle un peu trop hachée et aurait gagné à laisser d'avantage durer ses scènes. L'époque est pour sa part bien retranscrite grâce aux décors et au travail d'étalonnage qui lui octroient un cachet visuel singulier. Le seul regret se trouve au niveau des effets-spéciaux pas toujours totalement convaincants. Ces images sont accompagnées par une b.o. appréciable, en symbiose avec le ton et l'action. Cette rivalité se conclut sur une dernière partie en apothéose et une belle fin venant mettre un terme à Rush, qui mérite grandement d'être découvert, tant ce long-métrage rend un bel hommage à ces deux fous du volant.
Une puissante rivalité à laquelle s'ajoute également le respect mutuel des deux pilotes. Les courses ne sont pas toutes sur circuit. Un bon humour et de vraies personnalités ressortent également des personnages. Les prises de vue sont parfaites, le ressentit et l'émotion sont là.
Voir Chris Hemsworth enfiler la tunique d'un pilote de F1 est un pari risqué (...) sa carcasse athlétique mais plus racée (84 kilos sur la balance tout de même) lui confère alors une aura qu'on ne lui connaissait pas encore. Le rôle lui convient à merveille et s'avère suffisamment complexe pour lui permettre de montrer une palette plus étendue qu'à l'accoutumée. En face, il y a Daniel Brühl (...) Dans la peau de Niki Lauda, il est tout simplement saisissant. Ils sont épaulés par une belle brochette de second rôle, pas tous très connu, mais qui se fondent à la perfection dans le décor et qui permettent au duo vedette de briller. Ensuite, il faut bien dire que le scénario est absolument brillant et offre de très beaux moments de jeu aux acteurs, parfaitement mis en valeur par Ron Howard qui arrive à capter chez eux des choses rarement vues auparavant. Le scénario s'appuie en grande partie sur la rivalité qui oppose Lauda et Hunt, une histoire rassemblant à la base tous les ingrédients d'un bon film : 2 caractères diamétralement opposés, 2 destins radicalement différents, un accident tragique, un retour inattendu et un final à couper le souffle. Personnellement, je ne connaissais pas trop cette page de l'histoire de la F1 et les détails m'étaient complètement inconnus, tout comme j'ignorais qui allait être champion à la fin. La dramaturgie est imparable et Peter Morgan va parfaitement l'orchestrer en variant les points de vue (...) Car "Rush", ce n'est pas seulement une exploration psychologique de la rivalité entre ces 2 champions, c'est aussi et avant tout un remarquable film d'action. Ron Howard bénéficie pour cela de l'aide d'un des meilleurs directeur photo actuel à savoir l'anglais Anthony Dod Mantle, petit prodige de la caméra numérique qui suit Danny Boyle depuis "28 jours plus tard" mais qui collabore aussi avec Lars von Trier ou bien dernièrement avec Pete Travis sur le très bon "Dredd" qui était doté d'une photographie à tomber. Içi, lui et Howard nous offrent des prises de vues inédits pour des scènes du genre aussi bien au niveau des cadrages au ras du sol mais aussi en s'infiltrant dans les moteurs. La colorimétrie est également magnifique, avec une teinte très particulière qui fait ressortir le bleu en gris et le jaune en orangé pour un résultat proprement bluffant, sans oublier quelques ralentis avec des effets de pluie absolument somptueux (personnellement, j'adore les ralentis sous la pluie). Le découpage hyper dynamique d'Howard est également un point du fort du film, surtout qu'il reste parfaitement lisible et cela donne des scènes de courses à la fois réalistes et palpitantes. La critique complète sur
Je ne fais pas parti de ces gens qui se passionnent pour le sport automobile quel qu'en soit le type, pour être franc il n’y a rien qui m’ennuie autant que ça, alors l’idée de regarder une sorte de biopic sur la rivalité de deux champions de F1 des années 70 était vraiment très, très loin de susciter mon enthousiasme. Pourtant, à mon grand étonnement j’ai vraiment passé un très bon moment devant ce long-métrage de Ron Howard. J’ai trouvé les personnages intéressants et leur rivalité d’autant plus prenante qu’ils étaient presque l’antithèse l’un de l’autre : James Hunt fêtard et dilettante qui entre deux courses se prenait des cuites et couchait avec tout un tas de jolies filles et de l’autre côté Nikki Lauda très investi dans son métier, perfectionnistes et un rien misanthrope. Le film opère un bon équilibre entre la vie privée de ces deux coureurs et leur rivalité hors du champs de courses d’un côté et de l’autre leurs exploits en tant que coureurs et leurs démêlés sur la piste. On finit par s’attacher à ces deux hommes passionnés, même si c’est de manière différente, et qui s’avèrent finalement beaucoup s’estimer à l’opposé de ce que leur rivalité de coureurs et l’interprétation des médias laissait entendre. L’accident de Lauda, son hospitalisation et son retour à la compétition alors même qu’il n’était pas complètement remis de son terrible accident, force vraiment l’admiration pour un homme dont la froide implication dissimule une réelle passion pour son métier. Les deux acteurs sont assez bluffants dans leurs interprétations de ces deux personnages et la ressemblance physique est parfois assez troublante. Le film a donc été pour moi un véritable surprise et un très bon moment de cinéma qui sur la fin m’a presque tiré une larme et ce pourtant sur un sujet qui d’habitude n’évoque pour moi qu’un ennui insondable. Donc si vous hésitez encore à voir ce film, quel qu’en soit la raison, laissez vous tenter vous ne le regretterez pas je vous l’assure. À voir sans hésitation
Une réussite inattendue. La course automobile et l'objet voiture m’intéresse autant que le destin des stars de téléréalité et pourtant j'ai adoré Rush ! Le film de Ron Howard va bien au-delà de son sujet initial et nous offre une confrontation sublime entre deux passionnés aux univers diamétralement opposés. Un tour sur le Net vous apprendra que les faits relatés sont finalement assez fidèles à la réalité ce qui renforce encore davantage la dramaturgie de l'histoire. Une scène : l'auto-stop
Ron Howard prouve qu'il est toujours un très bon réalisateur avec son dernier film, excellent film de course(s), porté par de superbes comédiens. Ron Howard réussit à nous faire aimer ces deux personnages principaux équitablement (on a envie que les deux gagnent...) et les courses de F1 sont terriblement bien mises en scène. A voir!
Rarement ma Formule 1 n'aura été aussi bien filmée et ses héros autant personnifiés comme si on y était. Le réalisme, l'esthétique et la puissance du duo d'acteurs, Daniel Brühl en premier, porte ce film dans une grande fresque sportive des plus dramatiques. Un travail formidable qui aurait mérité plus de succès public et de reconnaissance tant il n'y a rien à reprocher.
Chronique émotionnellement effective d'un duel ambigu au sein d'un sport où la mort n'est jamais loin, RUSH se voit être l'un des meilleurs films de Ron Howard. Le réalisateur colle à la mentalité de ses protagonistes à travers un dispositif recherché et ambitieux, préférant les suivre de près en prenant le risque de peu se pencher sur les attentes du spectateur : les courses. Ces dernières ne prennent leur force que où et quand il le faut, insufflant jusqu'au bout de la force à une histoire passionnante d'investissement de mort narguée.
Ron Howard offre enfin à la course automobile un film digne de ce nom après les insipides DRIVEN et MICHEL VAILLANT. La lutte intense entre Niki Lauda et James Hunt est d'une intensité rare au cinéma et si on peut préférer un caractère à l'autre, aucun ne prend réellement le dessus sur l'autre : c'est assez rare pour être surligné L'interprétation parfaite de Chris Hemsworth et, surtout, Daniel Buelh dans les rôles titres n'est pas étrangère non plus à ce succès. Pour ma part, mon rêve serait un second film autour du duel Prost / Senna car Ron Howard a vraiment su capter l'essence de la Formule 1 des années 70
Le meilleur Ron Howard. Un biopic exaltant, intelligent, brillant. Une mise en scène à couper le souffle, des comédiens sublimes, un scénario fin, sans pathos, juste, une reconstitution historique incroyable. Howard est passionné par son sujet et nous transmet cette passion.
Qui aurait pu imaginer qu'en réalisant un film sur la Formule 1 et sur la rivalité qui opposait James Hunt et Niki Lauda, Ron Howard retrouverait le souffle de ses meilleurs films ? En effet, il se retrouve ici inspiré par son sujet et signe une véritable ode à la Formule 1 mais aussi une très belle incitation à vivre ses passions à fond. En effet, malgré tout ce qui les oppose, James Hunt (beau gosse qui aime profiter de la vie, téméraire, fêtard, roulant pour McLaren) et Niki Lauda (au physique ingrat, calculateur, rigoureux, ne tolérant que 20% de risque quand il est sur le circuit) sont liés par la même passion, celle de se retrouver dans un bolide qui peut partir en vrille à tout moment et tout ça pour devenir champion du monde. Le film n'est jamais trop lourd et manie très bien les ellipses sans pour autant nous perdre dans l'histoire qui se révèle passionnante, tant les deux hommes sont différents mais en même temps similaires. Et il faut dire que l'interprétation qu'en font Chris Hemsworth et Daniel Brühl (tous deux ressemblant beaucoup aux personnages qu'ils incarnent) contribue beaucoup à la réussite du film, plus que la mise en scène parfois un peu maladroite de Ron Howard qui trouve tout de même le moyen de nous livrer de beaux morceaux de bravoure.
A quand remonte le dernier bon film de Ron Howard ? Loin, très loin. 2002 avec Les Disparues pour être plus précis. Depuis, pas grand-chose à se mettre sous la dent si ce n’est rien. Pas un bon film qui ne soit fade, pas même un petit film passable qui ne nous ferait pas rire jaune. Une grosse période de vide de plus de dix années époussetée du revers de la main grâce à Rush qui, en plus d’être un grand film, est sans doute le meilleur film de son réalisateur...
Biopic romancé sur le duel que se livrèrent deux champions de F1 dans les années 70, Rush s'adresse évidemment aux amateurs de sport automobile... Mais pas seulement ! La réalisation très stylisée de Ron Howard est une véritable réussite qui rend un bel hommage à ce que fut la Formule 1 à cette époque et à la compétition en général. Dommage que le film ne se concentre que sur le duel James Hunt - Niki Lauda, car s'il est parfaitement mis en scène et haletant de bout en bout, il aurait pu gagner en profondeur avec davantage de protagonistes - un point qui pourra frustrer quelque peu les connaisseurs. Impossible de manquer l'excellente interprétation des deux acteurs principaux, dont la ressemblance physique et gestuelle est assez étonnante. Au final, un film maîtrisé et épique, très accessible également pour ceux qui ne connaissent pas cette discipline. Bonne pioche !
Le grand Ron Howard est de retour. En revenant sur la rivalité qui opposa Niki Lauda et James Hunt lors du championnat du monde de Formule 1 en 1976, le réalisateur renoue avec ses grandes fresques passées (Horizons lointains, Apollo 13). Dans le portrait de ces deux grands sportifs, point de parti pris. On aime autant le technicien autrichien que le playboy britannique. Sorte de Rocky version F1, Rush est pourtant bien plus qu’un biopic sportif. Plus proche des films Grand Prix ou Le Mans que de Jours de tonnerre, l’excellence du film atteint son paroxysme dans sa seconde partie. Niki Lauda, défiguré à la suite d’un accident traumatisant reprend vite le chemin des pistes afin de s’assurer que James Hunt ne lui pique pas trop facilement son titre de champion du monde. Dans la peau de ces deux suicidaires habités par la passion, Daniel Brühl et Chris Hemsworth sont...
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