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lazarus
11 abonnés
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5,0
Publiée le 31 juillet 2018
Rush est indéniablement l'un des meilleurs films de Ron Howard et d'une intensité absolument phénoménale. La dramaturgie de l'âge d'or de la Formule 1 est poussée a son paroxysme sans pour autant la sacrifier sur l'hotel du hollywoodisme primaire. C'est là l'une des grandes forces de ce film. L'autre force réside bien entendu dans l'interpretation des 2 têtes d'affiche qui ne se contentent pas de brandir leur stupéfiante ressemblance physique avec les personnages existants, mais nous livrent un jeu d'une justesse extrêmement convaincante. Quant à la mise en scène et les images spectaculaires associées a une photo aux couleurs très nostalgiques nous impregnent littéralement jusque dans les trippes du début à la fin du film le tout sur une musique extraordinaire portée par le génie absolu Hans Zimmer qui livre par ailleurs l'une de ses meilleures BO (et dieu sait que je les connais toutes). Les amateurs de Formule 1 dont je fais partie seront littéralement éblouis, transcendés, mais il est important de noter que cet attrait pour le sujet n'est en aucun cas un pré-requis pour apprécier ce film qui dépasse de loin le simple spectre de la course automobile, qui au delà d'en faire l'ôde, nous livre une magnifique histoire de destins croisés, émouvante, drôle parfois, mais surtout incroyablement intense.
Surprise! J'ai pris une petite claque. Visuellement, c'est époustouflant. Peu passionnée par le F1, je dois reconnaître qu'on vibre avec eux. Les courses sont très réalistes, la caméra rend parfaitement les sensations de la voiture, les émotions des pilotes. Enfin, je dirais, un film qui parle, montre et rend intéressante la F1! Pourtant, j'ai mis un certain temps à me faire à ce colori jauni ou sépias de l'image parfois, pour insister sur l'époque seventies surement, ce qui rend certaines scènes limite laides. Ce n'est qu'un détail au final car le rendu est spectaculaire. Bien sur, l'histoire elle-même de ces 2 pilotes l'est tout autant. L'avantage était de ne pas connaître leur histoire justement. J'ai donc vibré avec eux. Si ce n'était pas d'ailleurs vrai, je n'y croirais pas (principalement l'accident et surtout, le retour de Lauda au bout de 30 jours??!!). Je trouve qu'ils sont même un bel exemple de sportifs comme il n'en existe plus : passionnés, intelligents, brillants. Le film a su trouver l'équilibre entre les courses (il n'y en a pas de trop et leur montage est bien amené) et la vie intime des personnages, leurs caractères (à supporter! N'est pas champion qui veut!), leurs fêlures, leurs choix etc. L'histoire de Lauda et son épouse est forte, la volonté de cet homme m'a profondément ému ainsi que leur rivalité/amitié dans laquelle ils puisent chacun, tour à tour, de quoi avancer et se surpasser. Leurs échanges sont également intéressants à entendre. Ils s'apportent indirectement, ou même parfois directement, des choses dans leur ambition et leur parcours personnel. Ils font authentiques! Les deux acteurs sont donc vraiment bon, surprenant de la part de Thor!! Il a beaucoup de charisme, de force. Il dégage enfin quelque chose. A suivre donc. Le reste du casting est aussi parfait. La réalisation est bonne (de belles envolées de caméras, de montage, le rythme est soutenu, le son et les bruitages y contribuent aussi beaucoup. On est happés par l'ensemble). C'est le retour du fils prodigue Ron Howard. Je recommande vivement!!
La formule un, c'est un univers que je ne connais absolument pas donc je ne saurais me permettre de débattre du réalisme du film ou de sa fidélité à la réalité des vies respectives de James Hunt et Niki Lauda...que je ne connaissais pas non plus d'ailleurs.
Ce que je peux dire c'est que les images nous replongent bien dans l'époque de ces deux champions, que les acteurs sont bluffants de ressemblance avec ceux qu'ils interprètent. En tout cas Ron Howard à tout mis de son côté pour qu'on y croit : un conseiller technique tels qu'Alastair Caldwell, une rencontre entre Dianiel Bruhl et le véritable Nikki Lauda, des maquilleurs de génie...
Mais parlons émotions maintenant. Tout au long de ce film qui file sur les chapeaux de roue, on ne voit pas le temps passer et on vit les courses : on stresse, on se crispe sur l’accoudoir, on oublie de respirer même !
Entre deux courses, on sourit ou on s'énerve devant ces deux personnalités si différentes mais toutes deux aussi difficiles, on craint pour leurs vies, on se rassure ou on est terrifiés. Je pense personnellement à l'accident de Niki Lauda qui m'a impressionnée. Le réalisateur ne nous épargne rien, on le voit coincé dans les flammes, on le voit à l’hôpital en train de s'accrocher à la vie et à son besoin irraisonné de battre son adversaire. C'est là qu'on réalise pleinement les risques que prennent les pilotes lancés à toute allure sur les circuits.
"Rush", un titre simple pour un film exceptionnel, que dire de ce film qui m'a pris par la main et ma fait découvrivre la formule 1, et oui je déteste ce sport et pourtant le film est génial qu'elle paradoxe et pour cela le film à tout mon respect. C'est simple dans ce film tout est parfait ou du moins quasi parfait. On peut mettre en évidence que la force du film repose sur ses 2 protagonistes: James Hunt (joué à merveille par Chris Hemswort) et Niki Lauda (interprété par Danile Brül) car ces deux monuments de la f1 sont retranscrient dans ce film avec une justesse incroyable grâce à ses acteurs qui offrent de nombreux sentîments tel que la joie, la tristesse et la peur. De plus le tout est porté par une relation presque fraternelle entre ces 2 Hommes qui est très prenante, alors que ces derniers ont une vision de la vie totalement différente devenant ainsi des alter-égaux. Ce qui m'a le plus marqué dans le film est la musique, intitulé "Lost but Won" qui est composée par le grand et unique Hans Zimmer. Toutefois le film à un problème au niveau des effets spéciaux lors des crashs de voitures car le feu est à mon avis en image de synthèse, et cela provoque ainsi un effet presque synthétque et je trouve cette prise de risque vraiment dommage car cela casse la réalité, ainsi que les scènes de courses qui sont pourtant cadrés avec une dexstérité impressionante puisqu'on ressent une tension énorme. Un film qui arrive à toucher un large publique, qu'on soit fan ou non de formule 1 et qui nous fait le plaisir de découvrir une partie de la vie de ces grands hommes. 4,5/5
Ce film est splendide! Du Ron Howard à son meilleur! Rush est sans aucun doute son meilleur film. Cette histoire vraie est à la fois touchante et palpitante. En effet, mon cœur battait au rythme du film. La musique qui accompagnent les scènes de courses nous faire vivre le film et nous fait oublier toute distraction autour de nous. Non seulement les acteurs sont irréprochables dans leur rôle, mais aussi ils sont pratiquement identiques aux vrais personnages qu'ils jouent, en particulier Niki Lauda. Je n'ai pas pu m'empêcher d'esquisser un sourire tout au long du film tant ce que je voyais était magnifique! Écoutez ce film, ça en vaut la peine! Même pas besoin d'aimer la Formule 1 pour apprécier ce film.
A l’idée de voir Rush, on s’imagine un film de formule 1 un peu sale, teigneux, punchy, un long métrage de 120 minutes qui redorera le blason de la vitesse meurtri par Michel Vaillant. Tout sauf un film grand public en somme, un marathon d’expert qui sent l’essence et le bitume. Malheureusement, Rush a préféré se satisfaire du plus grand monde, ou plutôt ne se mettre personne à dos. Et même si cette histoire, vraie, apparait comme touchante, la réalisation de Ron Howard est comme bien souvent policée, assagie, et rend simpliste le scénario. Et les quelques jolies images en pseudo technicolor n’y changent rien : Rush se limite à un parcours tracé ennuyeux et caricatural (l’accent germanique de Bruhl) jusqu’à la quasi fin du film… Heureusement, tout n’est pas à jeter dans Rush. Car la force du film est de s’appuyer sur le petit génie de Hans Zimmer, qui sauve littéralement le spectateur de 120 minutes d’ennuie profond. Mais même cette douce mélodie n’empêche pas la débacle de Rush, film conventionné et sans saveur du dimanche soir dont il ne faut pas attendre grand-chose en somme… Dommage….
Enfin un digne film de course, de plus qui est centré sur la discipline reine dans ce domaine la F1. La rivalité entre ces deux champions est fidèlement retranscrit, l'histoire et le scénario tiennent la route. Hemsworth dans le rôle du britannique James Hunt est impeccable, un rôle qui lui tient à la peau. Mention spécial pour l'interprète de Niki Lauda, où celui ci ressemble quand même au vrai Lauda, qui joue son rôle magnifiquement bien. Les scènes de courses sont agréables, spectaculaire,spoiler: l'accident de Lauda (ainsi que ses moments à l’hôpital pour se remettre de ses brûlures sont tout aussi spectaculaire, parfois gore pour les plus sensibles) . Ce film n'est pas qu'un seul film de course, et il ne raconte pas une simple rivalité, c'est un tout un peu comme si "Jour de Tonnerre" rencontrerait "Le Mans". Au final, le résultat est bluffant, un chef d'oeuvre dans le genre, une réussite pour le scénario, les acteurs, les scènes d'action et la musique de Hans Zimmer.
Étant un grand fan de formule 1 je ne pouvais qu'apprécier ce film la. Une rivaliser très fort mais un grand respect entre ces deux hommes. Une film très bien réaliser, avec peu d'effet spéciaux.
L'affiche résume bien ce film. L'opposition de deux personnalités dans le monde de la F1. Certains pourront aussi y voir un "film de voiture qui font du bruit et qui roulent vite". Mais ce film va plus loin que le simple monde la F1. On a une très belle opposition de style entre ces deux personnages et entre ces deux acteurs Brühl et Hemsworth sont parfaits dans chacun de leurs rôles. Niki Lauda le technicien austère et James Hunt le fantasque et éblouissant. De plus, ce film nous livre une morale rafraîchissante sur les relations humaines (je vous laisse la découvrir). La réalisation de Ron Howard est sobre et sans fioriture, comme d'habitude. Il laisse la place aux acteurs et à l'histoire, et certains devraient s'en inspirer. On se rend compte de la folie de piloter une F1 dans les années 70. Cette folie a bien disparu aujourd'hui. Même si les accidents peuvent encore blesser des pilotes, on est loin des 20% de risques.
Chris Hempsworth, une affiche insipide et typique d’un mauvais film d’action des année 2000 entre celles de Volte Face et de Michel Vaillant, Chris Hempsworth, une bande annonce qui en dévoile trop, un thème déjà souvent exploité et en particulier dans le monde du sport et encore Chris Hempsworth: l’aventure semblait perdue d’avance. Pourtant mon coté fan de sport et l’envie d’un soir de voir un film dynamique qui ne prend pas la tête m’ont naturellement poussé à lui donné une chance. Et après tout Ron Howard sait tout de même faire de grands films (Un Homme d’Exception, Frost/Nixon) et Daniel Brühl (Good Bye, Lenin, Inglourious Basterds) rehausse le niveau du casting.
Dès la première minute on est plongé dans l’univers de la F1. Les voitures sont en place pour le départ, les pilotes se préparent, la rivalité entre les deux légendes de l’automobile est posée puis la musique épique et dramatique laisse place aux bruits des moteurs des bolides qui s’élancent. Flashback. La course est pour plus tard et va bouleverser le film tant dans son histoire que dans son intérêt. Clairement dans cette oeuvre il y a un avant et un après.
La première partie est en soit très banale et raconte les débuts du duel historique entre Niki Lauda et James Hunt qui se sont joué le championnat du monde dans les années 70. La rivalité est aussi caricaturale que stéréotypé et oppose deux champions chez qui tout diffère; l’un beau, talentueux, populaire et insouciant et l’autre moche, besogneux, solitaire et sérieux. Mais dans cette rivalité convenue une certaine antipathie rapproche les rivaux aux yeux des spectateurs. Avec le débauché arrogant et le calculateur vénal l’attachement tarde à se mettre en place et la tension en parait d’autant plus virulente. Et puis bien que classique ce début a pour mérite de donner une grosse dynamique au film et de délivrer des scènes de course très efficaces dans lesquelles la réalisation ingénieuse retransmet parfaitement les sensations de vitesse. Le rendu est assez impressionnant et on parcourt avec les pilotes les circuits sous la pluie torrentielle et évite les obstacles avec eux jusqu’à ressentir l’adrénaline de ces hommes qui risque leur vie pour leur passion.
Mais c’est après cette fameuse course que ce film va prendre une autre dimension. La rivalité va évoluée et cette opposition alors très banale va atteindre une légère profondeur où les priorités ne seront plus les mêmes et ce sans que le duel en perde en intensité. Bien au contraire il n’en sera que plus passionnant et ses héros plus humain et plus attachant.
Le film ne se contente donc pas d’être un simple film sympathique sur la formule 1 et prend de plus en plus d’ampleur au fil des minutes et saura toucher un plus large publique. Le scénario est bon sans en faire trop, la bande son signé Hans Zimmer est électrisante et même Chris Hempsworth s’en sort plutôt bien et m’a presque fait oublier cette image de lui avec sa cape et son marteau ridicule qui traine dans ma tête.
Sans parler d’un grand film et sans échapper à quelques clichés Rush se trouve être une très bonne surprise.
Le championnat de formule 1 est considéré comme passionnant et souvent il attire l’attention des gens qui ne s’occupent pas de ce sport. Il s’agit d’une coexistence entre la machine et l’homme et ces composantes forment une seule unité sportive. Comme dans tous les sports on trouve ici aussi bien la concurrence que la compétitivité et la rivalité. Cette dernière peut se transformer aussi en hostilité. Une telle hostilité fut celle de Niki Lauda et James Hunt, deux pilotes des années 70. Malheureusement, le cinéma n’a pas été inspiré par ce sport. En effet, si le dernier film qui se réfère à ce sport est Rush, la création précédente qui a traite ce sujet remonte à l’an 1966 et c’est le « Grand prix » de John Frankenheimer qui retrace la rivalité entre deux pilotes mais qui ne fait une analyse fine de leur caractère comme il fait le « Rush » de Ron Howard. En effet, ce film s’appuie sur un scénario bien structuré avec un récit clair et facile à comprendre. L’évolution de la vie de deux pilotes est linéaire et la vérité historique semble bien être respectée. Cependant on peut remarquer que la synopsis s’appuie sur trois pôles : le caractère de ces personnages, leur rivalité et les faits historiques. Ces éléments alimentent l’histoire qui prend une forme définitive à la fin de cette œuvre. Ici nous devons souligner la volonté de Ron Howard qui a bien analysé la personnalité de ces personnages et d’élaborer tous les éléments grâce auxquels les spectateurs pourrait comprendre l’intérêt de la juxtaposition de ces hommes. Un autre élément à souligner c’est le conflit entre Niki Lauda et sa famille ce qui nous fait penser que le pilote Autrichien a bien respecté sa propre vocation. Grâce à la forme d’un traité de la vie parallèle de deux hommes revit l’ambiance qui opposait ces personnages. Ainsi on a Lauda, un homme flegmatique, et méthodique qui s’oppose à Hunt qui est spontané et gui agit selon les circonstances. Ainsi on n’a la juxtaposition de ces caractères et c’est elle qui fait une rivalité qui se traduit sur le volant. En effet, une telle différence entre les personnalités de ces hommes ne peut s’exprimer qu’à travers un conflit qui s’accentue, puisque il y a deux marques concurrentes. Cela est bien pris en compte par le réalisateur qui met l’accent sur l’absence de toute forme de courtoisie entre ces deux ennemis qui se complète par les décors, les plans rapprochés, les couleurs irréels lorsque au point de départ on voit sur l’écran l’intérieur du moteur et les valves et avec des sons qui créent une grande tension. L’accident de Lauda nous met à l’évidence la force de son caractère et le respect de son rival qui a bien abouti à la naissance d’une amitié sportive. Le film « Rush » de Ron Howard est une œuvre qui a été créé grâce à l’opposition de ces deux pilotes qui ont réellement existé. En respectant la vraie histoire, le réalisateur met en évidence plus les caractères de ces hommes et moins le sport même. Cela permet la réalisation d’un film original qui contient des tensions et de grandes émotions
Je suis assez surpris de voir autant de critiques dithyrambiques envers ce film finalement décevant. Rush manque considérablement d'intensité bien que certaines courses soient plutôt bien filmées sans qu'aucune ne soit pas réellement époustouflantes mais elle sont jolies visuellement et l'accident de Niki Lauda est sans doute la meilleure séquence du film. A une époque je suivais la F1 puis je m'en suis lassé, je connais aussi certains coureurs de légende dont bien sur Niki Lauda par contre avant ce film il me semble n'avoir jamais entendu parler de cet affrontement face à James Hunt, ce dernier représente un certain type de pilote qui a disparu. Une sorte de chevalier à 4 roues dont Rush montre les derniers feux car la F1 deviendra plus technologique par la suite. Cet affrontement manque de panache et de punch bien que les 2 acteurs jouant les 2 pilotes sont bons, il ne faut pas s'attendre à une performance à la Robert De Niro dans Raging Bull finalement Rush n'offre pas une histoire passionnante à suivre, le film donne l'impression de plusieurs scènes inégales collées les unes aux autres. Ron Howard n'était sans doute pas le réalisateur de la situation car si son travail est net et sans véritables bavures son film est aussi lisse et conventionnel.
Aïe !, un film de Ron Howard, ne pas présumer du résultat mais tenter son visionnage, après tout nous avons Chris "Thor" Hemsworth et Daniel "Eva" Brühl ! Un combat dans le domaine de la formule 3 à 1, entre 2 hommes aux tempérament/objectifs/vie personnelle à la fois similaires et très différents : on se laisse attirer par ces personnages, entre empathie et découverte d'un univers que je pensais plus plat en coulisses ! Le duel sur la route entre nos hommes est filmé de l'intérieur, avec une image qui le rend réaliste pour montrer la vitesse. Nous sommes porté par une musique toujours aussi excellente de Zimmer !, que je recommande d'ailleurs ! En clair, je suis devant un très bon Ron Howard, impossible à lâcher, et dont LE personnage de Niki Lauda, lors de son accident et après, vous accrochera par son charisme !