Adapté du roman éponyme qui avait déjà été adapté en série, "Die schwarzen Brüder" ou "Les Frères Noirs" en français est un film qui raconte la véritable histoire des enfants de Tessin qui ont été vendus, souvent à contre-cœur, par leurs parents à un homme sans scrupule qui les a ensuite revendus en Italie à des particuliers pour qu'ils travaillent comme ramoneur. C'est un film familial donc le traitement reste assez superficiel et bon enfant même si le réalisateur n'évite pas certains passages plus tristes, mais il préfère surtout mettre en avant la solidarité et l'entraide dont les enfants ont fait preuve. Le film est vraiment sympa, c'est bien rythmé et les personnages sont attachants, il y a pas mal de points qui auraient mérité d'être mieux exploité, mais on passe quand même un bon moment. J'ai tout de même un peu surnoté le film parce qu'il mérite mieux que simplement la moyenne, mais pas forcement cette note-là.
Inspiré de faits réels, où des enfants suisses sont vendus à de riches Milanais, au XIXème siècle. C'est un conte à la Charles Dickens, d'après le livre à succès éponyme, écrit par Lisa Tetzner y Kurt Held. La trame narrative est efficace, le film bien équilibré. La réalisation est faite pour séduire également un public très jeune. Tous les acteurs jouent juste et les décors sont particulièrement réussis. Le scénario réserve des surprises. Film vu au festival de cinéma Allemand à Buenos Aires. J'ai beaucoup aimé le thème général : la loyauté.
Film sympathique qui n'est pas sans rappeler Dickens. La vie des enfants pauvres au 19ème siècle, en Italie ou en Angleterre, se ressemblait et était souvent proche de l'esclavage. Le seul défaut de ce film, adapté d'un classique de la littérature jeunesse allemande, c'est... de s'adresser à un public jeune de façon un peu flatteuse et d'être par conséquent beaucoup édulcoré. Les relations entre bandes de jeunes étaient certainement beaucoup plus violentes et se rapprochaient probablement davantage d ela vision qu'en donne Gangs of New York. On notera que toute sexualité est absente du film, alors que ces enfants vendus étaient certainement victimes de toutes sortes d'abus. Le happy end renforce ce côté un peu gentillet.