Ce projet avait tout d'un Pixar mineur, qui a l'époque était de mon côté passé inaperçu, faute à si mes souvenirs sont bons une promotion très faible, comme ci on ne comptait pas sur lui.
Il faut dire que les premières minutes ne sont vraiment pas enthousiasmantes. Entre dinosaures cultivateurs, fascination pour le paternel de la famille et design minimaliste des personnages, le film ne partait pas de la meilleure des manières.
Mais d'un coup tout change. Après une énorme perte, les réalisateurs ont décidés, comme le titre du métrage l'indique, de nous faire suivre ce jeune dinosaure Arlo dans une odyssée périlleuse et très forte en révélation pour Arlo.
La vraie quête D'Arlo au delà de retrouver son domicile et sa famille est l'apprentissage sur soi même et l'évolution. Dompter et surpasser ses peurs, prendre de l'assurance, développé son courage, relever la tête.... En quelque sorte une partie du chemin pour sortir de l'enfance. C'est un super message pour le jeune public et il est très bien abordé. Personnellement j'ai 16 ans et j'ai réussit à m'identifier à Arlo, à l'époque j'étais un peu comme lui je n'osais pas, j'avais peur de faire certaine chose, aujourd'hui c'est finit, j'ai grandis mais je pense que si j'avais ce film d'animation à cette période cela aurait pu m'aider. Et je pense que cela peut aider certains enfants dans un âge où c'est parfois dur de s'affirmer et de prendre confiance en soi.
En plus de cela il y aussi la relation que créer Arlo avec son compagnon de route, un jeune humain orphelin nommé Spot. Une relation assez classique entre deux personnes qui ne parlent pas la même langue mais qui arrivent à se comprendre et à s'apprécier, malgré même un passif entre eux avant de se connaître réellement. Cela vient encore s'ajouter à la poésie du film. Une poésie qui est totalement réussit comme souvent chez Pixar. En témoigne son dernier acte qui m'a fait vraiment chialer pendant un quart d'heure. Il n'y a aucune parole, mais les regards, les cercles sur le sol m'ont frappés comme jamais je n'aurais imaginé.
Le Voyage d'Arlo est aussi une réussite esthétique. La nature est montré comme dominante et glorifié mais aussi par moment incontrôlable via des décors très riches d'une beauté et d'un réalisme criant. On passe du raz de marée, au paysage western (avec les T-Rex menant leur troupeau dans les vastes campagnes), de la tempête qui gronde, au calme des forêts.
Une fois de plus les studios Pixar ont fait mouche. Que de surprises, que d'honnêteté, que de simplicité, que d'émotions, que de beauté.