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    Le Grand soir
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    2,6
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    590 critiques spectateurs

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    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    290 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2013
    Un film qui repose presque entièrement sur l'abattage du duo inédit formé par Benoit Poelvoorde et Albert Dupontel. L'atmosphère si particulière propre aux deux réalisateurs instille une énergie très communicative au récit, encore une fois porté par deux comédiens hors pair.
    this is my movies
    this is my movies

    699 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2016
    Voilà déjà presque 10 ans que duo comique Delépine-Kervern fait son propre cinéma, loin des standards et surtout assez loin de l'univers Groland. içi, le comique n'est pas faussement gras ou outrancier, il est même plutôt absent. On retrouve bien ça et là des touches de leur univers singulier mais il faut aussi s'accrocher car les bonhommes ne font pas du tout du cinéma conventionnel. Leur parti-pris, c'est le refus du champ/contre-champ donc ce sont de long plans-séquences avec un ton particulièrement auteuriste teinté d'anarchisme et une envie permanente de foutre le bordel. Réunir B. Poelvoorde et A. Dupontel est déjà en soit une bonne idée et l'alchimie est impeccable. Toutefois, je dois dire que le film est assez lent à devenir bordélique et peine à assumer son pitch. On rit donc un peu mais on est surtout triste car la vision que le duo d'auteurs donne de notre société est assez pitoyable et consternant, ce qui donne envie soit de commencer une révolution tout de suite (mais ça a l'air dur), soit de se contenter de ce qui se passe. A vous de choisir votre camp. D'autres critiques sur
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juin 2013
    Tenaillé entre l’impression que le duo de cinéaste que sont Benoît Delépine et Gustave Kervern sont en train de se foutre de nous et la sensation de vivre un témoignage de la vie de marginaux en guerre contre la société de consommation attrayant, l’on ne sait quelle position adopté face à ce grand soir qui finit par ne pas exister. A la vue des interprétations formidables de Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel, jamais meilleurs qu’en fous, l’on serait tenté d’adhérer au film. En revanche, face à une bande son déplorable, extrait de musique punk crasseuse, d’un empilage de séquences mortes nées et de dialogues souvent atterrants, l’on se sentirais presque invité à quitter notre confortable canapé, j’espère pour le votre, et faire tout autre chose, dormir par exemple.

    Oui, il y a dans ce grand soir de superbes qualités, d’interprétation, mais aussi d’indomptables défauts quel seuls peut effacer une solide admiration pour le travail des deux réalisateurs, ce qui n’est pas vraiment mon cas. Oui, une séquence brillante, deux séquences brillantes, seront ou pourront ici être suivies d’autres séquences, elles, complètement illusoire, maladroite et sans fondements. Bref, passé sur la qualité intrinsèque d’un film qui laisse pantois soit par sa naïveté soit par son authenticité, reste un sujet amusant, presque révoltant. Oui, si l’on adhère pas vraiment à mode de vie punk à chien du personnage de Not, d’abord, puis de son frère, l’on reste consterné devant l’ampleur des constructions à seul but de consommation, de dépenses et de capitalisme pour la classe moyenne.

    Plus intéressant que le film lui-même, c’est cette répulsion pour cette société de consommation à laquelle nous participons activement qui prédomine. Le lieu, théâtre des opérations, est constitué d’une énorme zone commerciale et artisanale à proximité d’une bourgade française quelconque. Toutes les enseignes y fleurissent, des parkings à pertes de vue, Fast-food, giratoire, un enfilement de construction humaine à la solde de la société de consommation. C’est là que vit l’ami Not, punk déjanté, rejeté et inadapté, couvant dans la rue et qui sera bientôt rejoint par son frère, licencié, mis à mal par notre bonne vieille société. Les deux frangins, hors norme, maladroit et sans gène auront même la malchance de se faire rejeter par leurs parents.

    Malgré leur solitude, les deux loustics en viennent à fomenter une révolution à l’image du printemps arabe contre les vendeurs, gérants et commerciaux qui trône sur un empire commerciale tout beau tout neuf. Révolution que je vous laisse découvrir tout en sachant que le grand soir, c’est sa qualité, nous offrira d’excellentes séquences de pétage de plombs, de la part de Dupontel comme de Poelvoorde. Bref, un drôle de film qui divise, inévitablement. De là à ce que le Festival de Cannes lui ouvre ses portes, il y a un précipice. Bref, Delépine et Kervern étant des cinéastes adorés d’une certaines caste élitiste, leurs œuvres souvent foutraques se retrouvent à chaque fois sur le devant de la scène, même si ici c’est l’association de comédiens qui fait le réel buzz du film. Pour les curieux, et seulement pour eux. 09/20
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2013
    Film assez déjanté, avec des acteurs déjantés eux aussi. Quelques scènes plus qu'excellentes. Bien,bien et bien.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 août 2013
    Quand les punks débarquèrent en France à la fin des années 70, leur look et leurs manières effrayèrent spontanément le bourgeois qui finissait sans doute par se demander si les agitations successives venant des profondeurs de la populace depuis 68 allaient enfin se calmer pour permettre à l’ordre des choses de se rétablir. Après l’enlisement de 68, le rêve hippie s’était fracassé dans Cielo Drive après que les zélotes de Charles Manson aient massacré la femme de Polanski. Deux ans plus tard la mort de Jim Morrison sonnait définitivement le glas de l’illusion d’un monde adouci par les vapeurs d’opium et les voyages lysergiques. Les petits frères des chevelus se rasèrent le crâne en rébellion à un système qui tentait déjà de les récupérer afin qu’ils ne se bercent pas des illusions de leurs aînés. Les punks furent donc parmi nous pour quelques courtes années, prônant un nihilisme absolu symbolisé par les Sex Pistols qui feront long feu. Mais il fut difficile de faire école pour ces jeunes dont tous les attributs étaient portés en étendard pour créer le malaise. Trop radical le mouvement portait en lui son extinction programmée alors que l'on sait que ne survivent dans la nature que ceux capables de se reproduire. De ce côté-là, les punks n’avaient pas inscrit dans leurs gênes le prosélytisme qui avait fait le succès des hippies. Il suffisait donc aux tenants du système d’attendre que la flamme se consume d’elle-même. Les années 80 dites les « années fric » vinrent tout engloutir avec le renfort de la technologie numérique qui tout en développant les capacités de contrôle accrut l’isolement. Le système put donc repartir de plus belle se propageant jusqu’en Inde où autrefois les Beatles se rendaient à la recherche de leur karma. Dans ce début de XXIème siècle du rap et de l’internet, les punks ont disparu depuis longtemps et quand il nous arrive d’en croiser un c’est un peu comme faire un voyage dans les wagonnets de Jurassik Park. Revenons au film après ce préambule nécessaire. Not dont le pseudonyme résume à lui seul la lutte antisystème est le plus vieux punk à chien du monde. Dinosaure transplanté dans la période où le système vacille dangereusement sur ses fondations, il semble prendre un malin plaisir à voir sa démarche validée un peu plus à chaque soubresaut du CAC 40 ou abaissement de note de la Grèce par l’agence Moody’s. Benoit Delépine et Gustave Kervern dont le cinéma n’arrête pas de gratter là où ça fait mal posent une sacrée question aux gens de leur génération. Et si les punks qui n’ont pas été compris en leur temps avaient eu raison en affirmant que le système ne pouvait pas se transformer et que la seule voie vers la liberté n'était pas de le renverser mais de le refuser. Ce n’est pas Jean-Pierre le demi-frère de Not qui sera en mesure d’affirmer le contraire lui qui fait tout pour s’intégrer et qui se trouve à tout coup rejeté à la marge d’une société qui ces temps-ci exclut à tour de bras les plus faibles. Ostrogoth dans ses jeunes années, Not est devenu un sage et c’est lui qui viendra au secours d’un Jean-Pierre au bord de l’implosion. Les parents complètement anéantis par des années à courir après une réussite qui n’est jamais entrée dans la Pataterie déserte qu’ils tiennent à la lisière de l’immense zone commerciale ne seront qu’une invitation de plus à en finir pour Jean-Pierre qui ratera son suicide comme tout le reste. A deux les frangins tenteront le grand soir pour enfin réveiller les consciences mais il est bien trop tard, la flamme contestataire s’est éteinte depuis trop longtemps et le travail de sape d’un consumérisme forcené a fini de décérébrer la majorité silencieuse. Not le punk un moment tenté par l’idée de l’union devra reprendre la route avec son chien. Les deux réalisateurs iconoclastes ne pouvaient pas se tromper en choisissant comme décor cette zone commerciale sans nom comme il y en a des milliers où après avoir durement travailler le consommateur se rend bien docilement pour rendre au système et aux puissants une pitance de plus en plus contestée par cette satanée concurrence venue de l’Est. Comme deux cowboys Not et Jean-Pierre déambulent dans cet immense espace qui fut autrefois l’eldorado des classes laborieuses. D’une grande poésie et d’un désenchantement sans nom « Le grand soir » est assurément un grand film qui a forcément déconcerté voire déçu ceux venus pour assister à l’affrontement de deux génies comiques qui ont plutôt choisi la collaboration pour délivrer avec les deux cinéastes un dernier message d’alerte avant l’abêtissement final. Salutaire et désespéré.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 juin 2013
    Un film qui ne pas tellement séduit malgré quelques moments plutôt marrant. Poelvoorde est excellent mais je ne suis pas fan de Dupontel (il ne fait presque que des films un peu déjanté) ni du duo de réalisateur.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2013
    Les transfuges du Groland sont loins de leur facture habituelle dans cette comédie poétique et déjantée, point de vulgarité mais une certaine rage et mélancolie de la vie. Et même si le final est médiocre, on gardera ce souffle d'esprit punk et révolutionnaire impulsé par le duo le plus dingue des acteurs français.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2013
    Plus les années passent, et plus les rayons des magasins augmentent, s'amplifient et deviennent plus fonctionnels. Ce qu'on perd en humanité, on le gagne en une multitude de marques toujours plus grandissante. C'est dans cette ambiance très chaleureuse que Kervern et Delépine ont choisit de planter leur décor : une zone commerciale.
    Not est « le plus vieux punk à chien d'Europe », et Jean-Pierre un commercial en literie tout ce qu'il a de plus banal. Tous les deux sont demi-frères et n'ont pas du tout la même vision de la société, jusqu'au jour où le second va se faire virer.

    Le Grand Soir est scindé en deux parties. La première se préoccupe des deux conceptions opposées que les deux frères ont de la communauté, en les filmant chacun de leur côté. La seconde montre leur union, où Not va apprendre à son frangin comment la liberté peut être acquise.
    Dans cet univers de consommation, la mise en scène est plus travaillée qu'elle n'y paraît car les deux réalisateurs optent le plus souvent pour des plans séquences. Même si ces derniers ne sont pas forcément difficiles à opérer, il est intéressant de voir ces acteurs jouer dans un cadre qui n'est pas fractionné.
    Parlons d'ailleurs de ces acteurs (Poelvoorde et Dupontel) qui n'ont vraiment plus rien à prouver. Quelle belle idée de les réunir à l'écran. Quel bonheur de les voir s'éclater tous les deux en incarnant des personnages siphonnés mais tellement attachants. Leurs rôles fonctionnent car ils sont tout simplement d'une justesse et d'une crédibilité à toute épreuve.

    Si l'idée originale du Grand Soir était tout à fait attrayante, on remarque en fin de compte qu'on manque un peu de profondeur dans ce scénario laissant trop de place à des gags, certes comiques et efficaces, mais qui finissent par lasser. En outre, les cinéastes ont eu la bonne inspiration d'inclure dans leur long métrage de nombreuses images de vidéo surveillance, symbolisant une société contrôlée et parfaitement maîtrisée.

    Sartre lui-même affirmait que la notion de « Grand Soir » était peut-être le dernier « mythe poétique », c'est justement ce que l'on peut reprocher à ce film : un léger manque de lyrisme.
    steely_dan_76
    steely_dan_76

    15 abonnés 341 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2013
    Excellent, les 2 interprètes sont irrésistibles et le film, au delà de ses délires, porte un message contre nos vies super normées. Un grand bol d'air frais.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 mai 2013
    Une comédie qui s'assume parfaitement, qui évite de tomber toutefois trop dans le cliché. Le duo Dupontel/Poelvoorde marche très bien.
    Timothé Poulain
    Timothé Poulain

    64 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mai 2013
    Un film raté. Mal interprété, très mal écrit, par moments insupportable (à commencer par la scène du double monologues des fils devant leur père...), Le Grand soir est un petit film, qui en fait trop beaucoup trop.
    C'est l'histoire du crapaud qui voulait se voir buffle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 décembre 2016
    J'ai adoré ce film qui critique notre société de consommation et notre société tout court a travers des situations hilarantes sur des sujets tristes.
    Un modèle d'humour cynique.
    J'adore.
    Dupontel et Poelvorde sont excellents dans leurs rôles. Brigitte Fontaine et les Wampas collent parfaitement au film par leur jeu (fontaine) et a travers le texte de leurs chansons (les 2

    A voir pour passer un bon moment et ouvrir un peu les yeux sur notre société.
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    44 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2013
    Malgré de bonnes vannes et des passages de folies reflétant bien l'univers de Dupontel, j'ai eu du mal à accrocher pendant toute la durée du film. Ce dernier est légèrement en dessus de la moyenne de sa filmographie. A conseiller toutefois aux fans d'Albert bien sur. ------Mai 2013------
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mai 2013
    Une sorte de documentaire sur la pauvreté sociale. Touchant grâce au jeu d'acteurs mais assez désespérant. Jeu largement préféré le film où dupontel joue le cancer de dujardin
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2013
    Un western social déjanté dans lequel Albert Dupontel et Benoît Poelvoorde forment un duo d'allumé lâché dans une zone commerciale. Des scènes cultes mais un ensemble inégal.
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