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Manumanu34
1 critique
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5,0
Publiée le 4 décembre 2014
Tellement vrai ... Ce film est vraiment symptomatique du temps présent qu'il en est dérangeant comme lorsque l'on passe, en baissant les yeux, devant une personne "à la rue" en faisant semblant de ne pas le voir ... "Descente aux enfers" pour l'un, "choix du refus" pour l'autre, "mensonges" pour les derniers, qui est le plus à plaindre ? Poelvoorde, Dupontel, Fontaine and cie sont "majestueu" (tout en restant égal à eux-mêmes ...) et ont dû se régaler en faisant ce film. A voir et à revoir pour ne pas oublier ce qui se passe autour de nous et pas si loin que ça.
Ce film procure une soif à la liberté. Le film commence quand les réalisateurs nous rappelle que l'anarchie n'est pas morte avec ce message : We are not dead et ce joli drapeau qui flotte à la fin du film B. Poelvoorde est émouvant. En effet il est difficile de demander du fric . Certaines scènes vont rester longtemps dans ma mémoire (Ta maison n'est pas la tienne . Elle est a ta banque etc...)
Comme on ne fait pas de tempête dans un verre d'eau, on ne peut pas faire une révolution dans une zone commercial anonyme et aseptisé, mais prendre ce fameux verre d'eau dans la figure revigore, fait souvent marrer et même réagir. "Le Grand Soir" est un film à l'image de ses 2 principaux protagonistes: punks gentillets et improbables aux intentions déterminées mais borderline: souvent mordant mais totalement inoffensif, ce film se veut dénonciateur de notre société consommatrice de biens et ordonnée par des normes, et avance, droit dans ses bottes rock'n'roll, vers une dénonciation efficace teintée d'une absurdité totalement assumée. Son aspect un peu décousu, donnant souvent l'impression d'assister à une succession de sketchs (aussi réussis soient-ils), ainsi que les nombreux plans fixes suggestifs, rendent parfois maladroit le rythme de ce film. Hésitant souvent entre le trash ou la convenance, "Le Grand Soir" donne parfois l'impression que les réalisateurs n'osent pas suffisamment enfoncer le clou afin de capter un plus large public. Le casting truffé de caméos déglingués et mené par un duo au diapason (un Benoît très Poelvoordien et un Albert complètement Dupontel), est simplement parfait. Même si "Le Grand Soir" n'est pas aussi hard que son costume et sa crête pouvait laisser paraître, cela reste une oeuvre drôle, acide et complètement barrée qui donne beaucoup de plaisir à regarder.
Une comédie hilarante avec Benoit Poelvoorde en punk déjanté donc son frère commercial interprété par Albert Dupontel le doit supporter. Un film à mourir de rire. Des scènes improbables , des moments cultes. Une fiction très marrante et déjà culte. Du grand n'importe quoi.
Le Grand soir est un grand film. Franchement. Delépine et Kervern ont le talent de parler des cas sociaux avec bonté et avec égards sans verser dans la condescendance à la Dardenne. Ils ont aussi le génie de mettre en scène des situations improbables avec des castings géniaux. Poelvoorde est un talent rare qui ne s’épanouit que dans le burlesque et le cynisme (cf. sa prestation dans C’est Arrivé près de chez vous) et Dupontel est toujours magistral dans des rôles de paumé dérisoires. Mais ce film qui abonde de tant de talents ne serait presque rien s’il n’y avait la dimension sociale et la dure critique des conséquences de la société de consommation qui broie les individus. Le Grand soir nous prend aux tripes et on a nous aussi l’envie d’aller faire une virée en chariot élévateur, et de se faire dire l’avenir par un obèse alcoolique à bonnet péruvien. Tout contribue à masquer le minimalisme de l’image et de la mise en scène. Le Grand soir est une franche réussit
Un film qui fait du bien! Parmi le top 10 des films que je regarde, re-regarde et re-re-regarde. Albert Dupontel et Benoît Poelvoorde sont fabuleux désopilants et émouvants, de même que les personnages plus secondaires, tous plus ou moins décalés. Tout cela se déroule dans l'atmosphère froide des zones commerciales, avec une bande son sublime (notamment les Wampas). Tout cet univers décalé génère des émotions qui font du bien.
non vraiment,pour du delepine dupontel avec peelvorde aux premiers (rôle) .ils n'arrivent pas à nous faire délirer plus que ça.(dommage) ,le scénario du genre; (tout doit être aux normes dans cette société) est pas mal.mais,pas bien emmené.
Ce dernier film du duo grolandais fait preuve d'authenticité. Sur la forme, il n'y a pas grand chose à redire. Benoît Poelvoorde est excellent, c'est comme s'il avait été punk toute sa vie. Seul bémol, le choix de Brigitte Fontaine, qui n'est pas vraiment une actrice. Sur le fond, même si le Grand Soir vise plutôt bien là où ça fait mal, on pourrait reprocher au film de manquer d'énergie (si les personnages trouvent la liberté, on n'a pas franchement l'impression de la partager, mais plutôt d'être déprimé) et au scénario d'être parfois un peu paresseux. On y trouve quand même notre ration d'humour, souvent corrosif (dans la veine du film Bernie du même Albert Dupontel). Globalement, c'est donc un film honnête, drôle, assez atypique qui aurait gagné à avoir encore plus de profondeur et d'énergie.
Un concept d'humour pour les initiés, la bande d'acteurs est complètement barge pu**** ... Albert Dupontel, Benoit Poelvoorde, Bouli Lanners, Brigitte Fontaine, Areski Belkacem, Didier Wampas etc ... ( à noté l'apparition de Gérard Depardieu avec un bonnet péruvien ! ). Des scènes à mourir de rire, le coup du mariage reste pour moi le plus gros pétage de câble de ce film ! J'ai failli oublié 8.6 ( Bavaria 8.6, une bière infâme pour ceux qui ne connaissent pas, moi pendant 4 ans j'ai donné midi et soir ... Ah le lycée me manque ! ) le chien, trop coco, énorme lorsqu'il passe devant la pancarte avec le chat de Feu Vert. Une folie après on aime ou on aime pas, ceci expliquant en partie les mauvaises notes spectateurs mais pour ma part j'adhère à cet esprit à 100/100. Le seul film que j'ai vu du duo Kervern et Delépine, assurément pas le dernier !
Avec "Le Grand Soir", on retrouve l'univers anarcho-poétique et loufoque cher à Delpine et Kervern, servis par les excellents Dupontel et Poelvorde. Les personnages sont, comme souvent dans les films des 2 grolandais, hauts en couleur. A noter le second rôle truclent de la mère des 2 frères, incarnée par l'insaisissable Brigitte Fontaine. Une superbe réussite.
Idée géniale mais réalisation molle. Voilà tout le paradoxe de ce produit kerverno-delépiniesque. Poelvoorde et Dupontel livrent là l'une de leur meilleure prestation. Le fil rouge punk sert à merveille le propos, bien que l'on se demande parfois si le film n'est pas une vaste promotion des Wampas. Les personnages sont bien façonnés, et ils parviennent même à nous émouvoir. Le faux rythme, les longueurs innombrables ainsi que les lourdeurs gênantes plantent toutefois une banderille fatale dans le dos du "Grand soir", le film en devant presque impossible à regarder
"Le Grand Soir" c'est un cinéma que j'aime, un cinéma made in Groland (Benoît Délépine et Gustave de Kervern), un cinéma complètement barré, avec cette fois-ci deux acteurs principaux (Benoît Poelvoorde et, surtout, Albert Dupontel) que j'aime beaucoup (et des seconds rôles) au top de leur forme. Je me suis bien marré devant cette révolte des égos délirante, et si cette comédie ressemble plus à une succession de sketches qu'à un scénario bien huilé, c'est pas bien grave puisque ça marche ! J'aurais quand même une réserve sur l'épilogue assez frustrant, si ce n'est "peine à jouir", je trouve... Punk.
Albert Dupontel et Bruno Poelvorde en frangins tout aussi déjanté l’un que l’autre, on en rêvait! Ce duo génial qui partage la même folie, la même exubérance, le même sens de l’extrême, le même goût pour l’intrépide, fonctionne parfaitement. A leurs côtés, Brigitte Fontaine, tout aussi décalée, et Areski Belkacem, son acolyte, complètent ce casting détonnant où l’on retrouve également quelques têtes connues (Didier Wampas, Gérard Depardieu… pour ne pas les citer!).Les scènes absurdes où l’humour noir règne en maître se succèdent dans un rythme mêlant lenteur et frénésie : on y voit Dupontel se battre vainement contre un arbuste, Poelvorde se déchainer devant la vitre d’un restaurant, un pendu « récidiviste » en finir sur un manège…Kerven et Delépine mettent en scène une critique sociale incongrue, acerbe et ô combien efficace, pointant du doigt les révoltes perdues d’avance dans une société statique et frileuse où pourtant, comme s’évertue à le rappeler Not, « Nous sommes tous des punks à chien »...
Comédie déjantée qui a même été primée ! « Bouleversant… portrait de la France… entre Harold Pinter et Jérôme Deschamps… etc. ». Moi, j’y ai vu une pantalonnade décousue et ennuyeuse, aussi subversive qu’un discours de Mélanchon, avec quelques bonnes idées certes, mais plutôt mal mises en valeur. Les acteurs, excellents, font leur numéro mais sans grand résultat. On est loin de l’originalité de « Louise-Michel » par exemple.
Les effluves poétiques qui parcouraient ça et la les précédentes réalisations du duo avec pour point d'orgue le plutôt réussi Mammuth, ont ici laissé la place à des numéros grand-guignol un peu vains, ou la marginalité semble obéir à un cahier des charges de figures imposées imparables pour un résultat idéologiquement inoffensif.