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Florent B.
71 abonnés
756 critiques
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1,5
Publiée le 19 novembre 2015
Franchement ennuyeux. On rit très peu, et les longueurs se font trop ressentir. Le sujet en lui même est plutôt bien traité, la critique de la consommation, du pouvoir des centres commerciaux, le film cible très bien son intérêt. Le duo Dupontel/Poolvoerde fonctionne bien, mais pas suffisamment pour que l'on s'y accroche. Je me suis ennuyé, et je l'ai vu une fois et cela me suffit.
Poelvoorde, Dupontel, Délépine et Kervern. Déjanté, trash, punk (le suicide punk...) mais aussi clairvoyant de notre société. Du bon ciné français indépendant. Même si ca sent la pub a fond...
L esprit groland avec un zest de dupontel, poelvoorde , bouli lanners, Brigitte fontaine...film de résistance contre notre société totalitaire et impitoyable avec les "gens pas aux normes" ... Film rigolard et foutraque, un beau duo- duel d acteurs ( avec une scène de démarrage grandiloquace de monologues entre les 2 frères). Et derrière toutes ces conneries en tout genre , un vrai discours de changement... Vivement le grand soir! 4,5 sur 5, car pas non plus un chef d œuvre, pratiquement par définition: pas de volonté telle, pas de maîtrise sur l ensemble, incartades et dérapages de bon aloi! C est pas finland!!!
Le film est pavé de bonnes intentions, entre la critique de notre société égoïste, solitaire et inhumaine et une vision de la crise à travers 2 frères que tout oppose (l'un est punk, l'autre est un employé banal). Hélas, si les messages sur la surconsommation, le fait qu'on soit tous trop pressés et que le travail est une course harassante à l'objectif sont plutôt bons, avec quelques dialogues et répliques bien sentis, le scénario ne va pas au bout de son sujet, se terminant au moment où il est le plus intéressant. J'aurais vraiment préféré que l'événement final arrive plus vite pour que le film puisse ensuite exploiter à fond son univers. Du côté des gags, il y a du bon et du moins bon, mais le grand problème vient de la réalisation. En effet, "Le Grand Soir" s'apparente à une succession de sketchs inégaux que les 2 compères Delépine et Kervern mettent en scène avec une caméra quasiment perpétuellement fixe, ce qui a pour effet de tuer le rythme et d'ennuyer. Au niveau des acteurs, Poelvoorde et Dupontel sont dans un registre connu, même si je les ai vus en meilleure forme, alors que Brigitte Fontaine est une catastrophe. La très bonne énergie des Wampas réveille parfois le spectateur sans que cela soit suffisant. En manquant d'ambition dans la mise en scène et en n'allant pas au fond des choses, les créateurs du film ont gâché leur objectif premier fort louable.
Ce film est un remake de "Chute libre" en remplaçant la violence par l'humour déjanté des réalisateurs. Dupontel est comme un poisson dans l'eau dans ce rôle et Poolvorde le complète à merveille. Ce duo fonctionne très bien. Au-delà de la folie de ce film, la morale est puissante et respectable. malheureusement, le film se déroule sans le moindre but, et au final, le film termine en queue de poisson.
Après "Aaltra" (2003) et "Louise-Michel" (2008), troisième rencontre avec Benoît Delépine pour "Le Grand soir" (2012). Ce film nous présente la famille Bonzini : le père et la mère sont interprétés par Areski Belkacem et Brigitte Fontaine pour sa première apparition au cinéma. Les fils sont gratinés avec un duo de caricatures plus que typés : Jean-Pierre joué par Albert Dupontel et Benoît, alias NOT, campé par Benoît Poelvoorde. Les deux frères sont en apparence très différents : Jean-Pierre est un père de famille dans les normes et son frère Benoît vit dans la rue avec son chien, un berger punk (pour faire pitié). Le jeu des acteurs est fabuleux avec un duo Poelvoorde/ Dupontel incroyable. A noter également la présence toujours efficace de Bouli Lanners dans le rôle du vigile, et les sympathiques participations de Yolande Moreau et de Gérard Depardieu. Les dialogues sont savoureux ; les échanges sont parfois spirituels, généralement naturels mais toujours amusants. Le scénario est sans détour, il nous conte une histoire attachante, parfois hilarante et infiniment émouvante. Une BOF attractive et beaucoup de scènes cocasses : spoiler: Benoît jouant avec les caméras de surveillance, l'incendie dans la grande surface... les gros plans sur le tète de NOT sont savoureux.
Avec " Le Grand soir " (Prix Spécial du Jury au Festival de Cannes) Benoît Delépine et Gustave Kervern nous délivrent une bonne satire de notre société, emplie d'humour noir et de liberté.
Excellent film porté par Poelvoorde et Dupontel survoltés. Tout au long de ce périple punk, le spectateur est confronté aux petits détails qui rend sa vie "aux normes" : après une triste visite au centre commercial, à éviter le regard du mendiant du coin, chacun rentre dans sa maison qui est en fait plutôt celle de la banque, dans l'attente d'un Grand Soir qui n'arrivera jamais. Delépine et Kervern livre là un très beau film brut de décoffrage, où l'absurde cotoie le triste et l'hilarant. Quelques caméos d'acteurs de la sphère Groland viennent pimenter le tout.
Malgré un sujet dramatique et démoralisateur face à notre monde moderne encensé comme l'empire de l'individualisme, Le grand soir vous fera passer un moment agréable, synonyme de rires garantis. Non adepte du comique de situation : passez votre chemin.spoiler: La scène ou Albert Dupontel se bat contre un arbuste est tellement poilante! Je ne m'en lasse pas. Il est clair que l'humour n'est pas tout en finesse mais il reste contrôlé et ne tombe jamais dans la lourdeur. Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel : on aime ou on aime pas, mais il faut avouer qu'ils sont très bons et on sent le plaisir fou qu'ils ont eu à jouer des rôles aussi décalés. Plaisir partagé : un duo marquant. Malgré une proximité physique avec le spectateur (l'intrigue se situe dans une zone commerciale de province tout ce qui a de plus banale), la marginalisation des protagonistes apporte un réel fossé. Peut-être creusé un peut trop facilement, à vous de voir. La vaine cause de ces deux frères paumés qui essayent d'exister à leur manière, dans une société ou ils ne sont pas les bienvenus.
Scènes cultes, acteurs à leur meilleur. Suivez la chute sociale d'un modeste vendeur dans notre enfer consumériste, individualiste, cerné par les contraintes. Je me demande comment des films appelés à devenir culte devant l'éternel reste si méconnu.
Dans leur cinquième film, les compères grolandais Delépine/Kervern nous livrent une nouvelle fois une satire sociale acerbe sur la précarité accentuée par la crise économique, et jettent une lumière froide sur la réalité sociale contemporaine à travers le parcours de deux frères punks (dont un malgré lui), symboles des laissés pour compte, au milieu d’une zone commerciale inhumaine et impersonnelle. Comme d’habitude, les deux réalisateurs se démarquent par leur humour noir acide, un ton très décalé, des situations et dialogues complètement déjantés, et un fort pessimisme général dû au sentiment d’impuissance et de l’inébranlabilité d’un système cynique qui broie les individus et annihile leur réactivité collective (spoiler: chose symbolisée par la scène de l’appel à la destruction du centre commercial resté bien évidemment sans suite ), rendant finalement totalement illusoire l’espoir d’un « grand soir ». Les acteurs, habitués des productions grolandaises, sont parfaitement à leur aise dans cet univers absurde et désabusé, en particulier Benoît Poelvoorde qui campe un punk à chien très crédible, et Albert Dupontel, habitué des scénarios déjantés, sans oublier les Wampas qui forment un personnage à part entière. Comme dans leurs précédents films, les réalisateurs soignent les seconds rôles qui en font une véritable richesse, à l’image de Bouli Lanners ou Brigitte Fontaine. Dommage que la fin soit un peu bâclée.
Les deux étoiles accordées à ce film le sont pour la mise en scène. L'image est particulièrement étudiée dans ce film, pour une fois le placement éhonté de produit est justifié artistiquement, il ne se passe pas une minute sans qu'un logo ultra connu n'apparaissent quelque part à l'écran et ce simple détail permet de faire passer beaucoup de choses (les grandes villes se ressemblent toutes, c'est assez fou). Et un peu à l'interprétation aussi, Benoit Poelvoorde s'investit quand même pas mal dans son rôle. Pour le reste, "Le Grand Soir" était une purge. L'intrigue avance à dos de chameau, l'élément perturbateur du film déboulant aux deux tiers du déroulement de l'histoire qui, malgré quelques scènes sympathiques, ne gagne pas en dynamisme par la suite. Il faut dire que niveau réalisation c'est la fête aux caméras fixes et aux plans-séquences de plusieurs minutes lors d'actions quasi-inexistantes, c'est mon premier film de ce duo de réalisateurs et si le reste est à son image, merci mais non merci. Et si c'est ça, le porte-étendart de toute une génération, ça me fait de la peine.
"Le Grand soir" est un bon film. Farfelu et burlesque, c'est un film qui peut vraiment plaire, ou pas. Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel sont très bon et font bien rire dans leur rôle de déjantés. Quelques longueurs, et quelques scènes un peu trop surjouées se font remarquer mais dans l'ensemble les gags sont plutôt pas mal et plusieurs sont vraiment excellents. Le scénario est assez bien exploité, même si quelques légères bévues peuvent apparaître. Un film à voir !
Alors c'est ça, le Grand Soir? Eh ben dîtes donc... J'avais bien dit à ma copine qu'il fallait se méfier. Si Poelvoorde et Dupontel sont plutôt un gage de qualité quand on les met devant une caméra, ça ne fait pas pour autant un film. Mettre des personnalités hors norme dans des seconds rôles à peine travaillés, juste pour susciter une bonne critique dans Télérama, ça devient navrant. L'histoire se résume à l'errance de deux frangins dans une zone commerciale quasi déserte... voilà, vous savez ce qu'il faut savoir. Il est regrettable de noyer une bonne idée sous des artifices fumeux: l'idée du punk n'était pas si mal, mais quand on ne creuse pas le sujet comme ici, ça sonne presque faux. Le film n'est ni vraiment drôle, ni vraiment acerbe, à peine désespéré, carrément pas mis en scène (ou alors comme un documentaire mal foutu). On aura bien quelques sourires par moments, mais sans trop savoir pourquoi. Quel gâchis...
Le Grand Soir est un film sympa sans plus. Un film un brin déjanté et loufoque qui ne plaira pas à tous. Mais il reste appréciable dans son ensemble surtout de par le casting intéressant avec la très bonne prestation de Benoît Poelvoorde. La réalisation est bonne et originale. Dommage que le film ne soit pas aussi bien rythmé car il y a des passages un peu longuets, pas assez de gags et ceux présentés ne feront pas forcément toujours rire mais plutôt sourire. L'histoire est bonne mais n'est pas mise au beau fixe par les lacunes que je lui trouve. Cela reste quand même intéressant et sympa à voir. Ma note : 6/10 !