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Un visiteur
4,0
Publiée le 30 juin 2012
Ce film surprend un peu avec son rythme très lent (mais justifié), je m'attendais à quelque chose de plus "explosif" vu le duo d'acteurs principaux, mais la mayonnaise prend plutôt bien malgré tout. Des répliques cultes, du rire, et aussi quelques instants trash ou vraiment tendres, ce film est à voir absolument.
Un très bon film politique et dénonciateur. Il m'a énormément plu car il attaque notre vie moderne, une vie qui ne me plaît pas tout comme Délépine et Kervern. La société de consommation est à l'origine de l'individualisme très présent dans notre société. Les villes française sont toutes les mêmes et n'ont plus aucun charme. Il n'existe que des grandes chaînes comme Castorama ou Carrefour. A Bordeaux, Marseille, Lyon ou Paris tout sera pareil, vous ne serez pas dépaysés c'est certain! La vie à l'Occidental n'est pas intéressante et chacun pense à sa pomme. Certaines scènes comme la jetée de l'iphone, Not s'immole et personne ne le regarde, ne se soucie de lui ou encore la ballade en campagne où Poelvoorde et Dupontel se disent "Avant les gens étaient dans les champs ou dans les usines et maintenant ils sont où?" Poelvoorde répond: "Maintenant ils sont chez eux, tout seul!". Cette phrase résume bien notre société pourrie par la société de consommation et la cupidité des gens qui en découle.
Autant le dire d'entrée. Je met 1,5 étoile pour la musique, Brigitte Fontaine et Areski. Le reste n'est qu'une suite de scènes sans queue ni tête. Vous avez vu la bande annonce? Vous avez tout vu. Sur le front de l'un on écrit NOT sur le front de l'autre DEAD... Exploited écrivait la chanson 'punks not dead' il y a 30 ans... Tout le film est du même acabit. On ri jaune ou pas. Encore une comédie française qui fait tourner la machine à cash. Hormi la bande son qui est excellente, le reste est totalement nul.
Personnellement j'ai trouvé ce film ennuyeux à mourir et plutôt vulgaire. Je n'ai malheureusement vraiment pas accroché. Certains m'ont dit que c'était parce que le message qu'il portait était censée déranger. J'ai dû passer à côté du message parce que ce film pour moi était juste une suite de scènes sans réelle cohérence et un final qui tombe à plat.
Certaines séquences trainent un peu en longueur, on y retrouve quelques défauts propres au cinéma amateur (ce qui n'est pourtant ici pas le cas). Le personnage de Poelvoorde est attachant, Dupontel fait du Dupontel (dans la continuité "d'enfermé dehors"), l'apparition de Depardieu est géniale.
Deux frères, l'un gentil punk à chien (Poelvoorde, décidément capable de tout), l'autre vendeur de matelas pour qui tout va mal (Dupontel, toujours parfait en homme sur le fil du rasoir). Un décor unique, une zone commerciale quelque part dans le Sud-Ouest de la France, filmée comme un paysage de western, en Scope et courte focale. "Le Grand soir" fait simple, certains diront un peu trop, blâmant Delépine et Kervern de ne plus vraiment croire en ce qu'ils racontent. Il est vrai que la fin du film donne un goût d'inachevé, d'impossible, une sorte de résignation autant sociale que cinématographique. Peut-être (sûrement, même) font-ils juste preuve de lucidité : le grand soir est une utopie. Leur dernier film n'est, finalement, que l'histoire des retrouvailles de deux frangins, une comédie burlesque pathético-poétique sous forme de succession de saynètes de qualités diverses (rarement ratées), une oeuvre paradoxalement anar et très organisée. Le duo de réalisateurs occupe définitivement une place à part dans la production française actuelle.
Après les deux belles réussites que sont "Mammuth" et "Louise Michel" le duo grolandais récidive avec un film punk-anar qui dénonce les abus via un centre commercial. Et force est de constater que cette fois-ci l'essai est bancal malgré quelques scènes bien jouissives. Kervern-Délépine soigne leur mise en scène mais leur scénario est saccadé, le montage crée d'ailleurs 2 ellipses qui casse trop le rythme et évite l'explication de texte (notamment juste après la démission de Dupontel). La vraie force du film reste donc le duo Poelvoorde-Dupontel absolument ahurissant, ils sont le vrai bonus du film. En osmose total autant entre eux qu'avec le fond du film. Une petite pointe de déception donc, le délire étant moins subtil que dans leur précédent film, les gros sabots offrent le délire mais la réflexion s'estompe vite. Sans doute leur film le plus médiocre mais, chez eux, il y a toujours quelques perles qui fonctionneront toujours.
Ce film nous donne encore une fois l'occasion de se délecter d'un DUPONTEL ainsi que d'un POELVOORDE à l'humour décapant. Oui on rit, mais on rit jaune..l'atmosphère y est cynique, les blagues et les pirouettes verbales sont corrosives mais imbibées de réalisme. Mais au delà de personnages décalés, le réalisateur nous colle en pleine face de véritables réflexions : "LA LIBERTE", et a quel prix, "LA SOCIETE DE CONSOMMATION", "LE REGARD DES AUTRES" "LA MECHANCETE" "L'AMOUR"...........les choses de la vie. Sommes nous libres dans cette société bien rangée?.....................Tout cela sur fond de musique punk, d'une Brigitte Fontaine fidèle à elle même, de personnages réels et sincères. Un vrai bon film pour nous sortir un peu de liberté d'âme.
Le grand soir ; le grand film !!!! On bascule entre le rire et l'émotion .. On se laisse porter par cette "fable" urbaine , sociale et humaniste et on en ressort avec l'impression de s'être pris une bonne petite claque . Une real intelligente et sensible , des comédiens au top ( poelvoorde est fantastique, un rôle à César! ) on a déjà envie de le revoir !
Quand le Groland fait ressusciter la culture punk, on ne pouvait attendre qu’une explosion jouissive de politiquement incorrect filmé avec une absurdité démentielle et des idées de mise en scène en continu. Et effectivement Delepine et Kervern se sont une nouvelle fois surpassés dans ce coup de folie déjantée dopée au son de Wampas. Depuis le temps que leurs fans attendaient de voir Poelvoorde et Dupontel réunir leur potentiel d’humour noir, c’est une réussite jouissive que de les voir participer pleinement à ce déchainement de cynisme aux antipodes des habituelles comédies franchouillardes. La dénonciation de notre système passant par le rôle majeur de ce centre commercial en tant que symbole de la surconsommation et l’uniformisation est un formidable coup de génie narratif, quand aux personnages secondaires, de Yolande Moreau à Brigitte Fontaine, ils sont tous d’excellents portes drapeaux de leur laxisme face au monde qui les entoure. Plus qu’un long sketch survolté, il s’agit d’un pamphlet idéologique impressionnant.
Du pur génie. Le début (15 minutes) est très poussif et donne l'impression qu'on va s'emmerder ferme mais très vite le film trouve sa cohérence comme si ce côté absurde du début était nécessaire. Certains détesterons les autres aurons un coup de coeur mais quoi qu'il arrive allez le voir. Vous en sortirez grandi humainement et intellectuellement.