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    Le Grand soir
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    591 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juin 2012
    Je l'ai vu hier soir. Ca n'a rien à voir avec Mammuth, ni avec Louise - Michel.
    Ca n'est pas drôle, c'est bouleversant.
    C'est nous, avec notre indifférence.
    Tout acheter, tout de suite, très vite, surconsommation.
    La scène choc de l'immolation est tout à fait plausible.
    La scène de l'agriculteur est tellement vraie, même si elle est tournée façon Groland.
    Les acteurs sont excellents. Ils jouent sans excès, avec précision, ils nous copient, c'est tout.
    Not est libre, Dead va le devenir.
    Bien sûr, ai-je envie de devenir comme Not ? Pas vraiment.
    Mais j'espère aussi que je ne suis pas comme son frère au début du film.
    Ce film fait réfléchir sur notre comportement égoïste.
    On n'a même plus envie de se révolter, tellement on est confits dans notre graisse, ça vous met une sacrée claque ! Surtout ne pas faire de vagues, ne pas se faire remarquer (la scène avec Bouli et le père des garçons, pleine de sous-entendus et de non-dits est excellente).
    Et Miss Min seule dans son coin avec son matériel de ménage, alors que les secrétaires fument en groupe à côté d'elle, comme si elle n'existait pas, waouh.
    Il y a tellement de détails vrais dans ce film que l'ensemble est réussi, sans fioritures, sans gags téléphonés, juste le quotidien.
    Merci les garçons et surtout ne lâchez rien.
    Hélène
    Vivien19
    Vivien19

    66 abonnés 443 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juin 2012
    Le Grand Soir est un peu l'aboutissement stylistique de Delépine et Kervern après Mammuth, Louise-Michel ou encore Avida, car il représente plus que tous leurs précédentes réalisations leur véritable marque de fabrique : tourné en caméra embarquée, totalement décalé, sale, réaliste, aux scènes très longues, si Le Grand Soir n'a pas l'émotion d'un Mammuth il n'en reste pas moins une certaine réussite, mais qui doit beaucoup aux performances respectives de Benoît Poelvoorde, Albert Dupontel, Brigitte Fontaine et Areski Belkacem. Après, et c'est là qu'on pourrait être déçu, c'est que Le Grand Soir est trop gentil. La satire sociale et le plaidoyer contre les problèmes sociaux et la société de consommation sont pas trop mal sur le papier mais s'arrêtent là, et la seule bonne idée du film sur ce point là restera d'avoir contacté les grosses firmes de distributions pour qu'elles jouent le jeu en vendant leur image pour le film. On reste un peu sur notre faim, on s'attend à quelque chose de méchant mais au final Le Grand Soir c'est une succession de gags réussis et drôles peuplés de répliques en devenir cultes, le tout magnifiquement interprété par un quatuor d'acteurs principaux absolument grandiose. Et au final c'est ça le nouveau Delépine-Kervern : un bon film sympathique, rien de plus, qui plaira aux amateurs du genre et peut-être moins à la masse, sans pourtant donner une claque c'est un bon moment de cinéma qui mérite pleinement son pris à Un Certain Regard car ça reste avant tout une véritable expérience de cinéma décalé et déjanté, et surement le meilleur punk movie depuis bien des années.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juin 2012
    « Les punks vont vieillir, les punks vont mourir » titrait Hara-Kiri au-dessus de la photo d'un punk septuagénaire gisant dans sa dernière bière, modèle tout en sapin. Choron ne savait à quel point ils allaient nous manquer.

    Le Grand Soir est le film revigorant dont nous avions besoin en cette fin de printemps pourri gâché par la normalité abêtissante de ce début de quinquennat. Il a la fraîcheur d'une Mort Subite tout droit sortie de sa tombe, avec cette pointe d'acidité que confèrent les terroirs riches en cellules-souches inemployées.
    Ah ! Qu'il est bon, en cette période de beaufrie bien-pensante aussi médiocre qu'un palmarès du Rotary de la ZAC des Grands-Clapiers, qu'il est désaltérant de prendre un bain de jouvence poétique tout en écoutant les Wampas, dont les mélodieuses disharmonies provoquent l'extase des foules romantiques aux visages baignés de tendres larmes, de sueur noble et de coulures de Kro légèrement amères, qui relèvent l'odeur aseptisée du quotidien des midinettes d'une subtile fragrance masculine épicée d'animale virilité !

    Malgré son titre aux accents anarchistes, Le Grand Soir est en effet la bluette familiale de l'été, largement inspirée de La Petite Maison dans la Prairie*.
    Rien n'y manque. Ni les parents dégoulinants d'amour et de joyeux sacrifice pour leurs rejetons adorés, ni le chien à la fois mignon, gentil, courageux, intelligent et rempli d'abnégation enthousiaste, qui sert de modèle discret et pernicieux aux enfants dont on aimeraient bien qu'ils acquièrent ces vertus grégaires qui seules différencient l'homme dignement soumis du parasite libertaire. [...] la suite et d'autres critiques loufoques sur http://ad-absurdum.eklablog.net/ [...]
    L'intrique a la simplicité confondante des œuvres éternelles.
    Deux frères rivaux, mais heureusement bien nourris de patates à défaut de lentilles, se réconcilient à l'occasion d'un drame familial. A l'aube de la quarantaine installée, Caïn et Abel apprennent qu'ils ne sont que demi-frères, qu'Adam n'est pas celui qu'il croyaient et qu'en plus le monde est méchant car leur mère a fauté par deux fois. Celle-ci, grande bourgeoise aux lèvres pincés malgré ses égarements, coquette au point de détester les anniversaires qui annihilent le mensonge protecteur de ses crèmes anti-rides, en permanence juchée sur des talons hauts que l'âge a dû se résoudre à compenser pour assurer un minimum d'équilibre et de dignité, leur mère expie depuis de longues années ses deux uniques moments d'érotisme hors-cadre en taillant d'infinis rubans de pomme de terre avec un couteau à tétanos. Telle une Ariane aux doigts perclus d'arthrose nageant dans un brouillard à l'odeur de graillon, elle tente de préserver sa progéniture de la terrible vérité en tissant sans relâche un cocon protecteur en fil de patate dans un restaurant pour cadres subexistants. [...] la suite et d'autres critiques loufoques sur http://ad-absurdum.eklablog.net/ [...] L'étendard noir des vrais humanistes, le seul sur lequel broder les trois mots en -té aurait un véritable sens, ne flotte plus guère que par gros temps, il est vrai, quand le ras-le-bol l'emporte sur la peur. Il est usé. Il est grisonnant. Comme les cheveux des derniers punks à chien.
    Mais bon sang, que ça fait du bien de le revoir ! [...] la suite et d'autres critiques loufoques sur http://ad-absurdum.eklablog.net/ [...]
    Fabricio M
    Fabricio M

    16 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juin 2012
    Génial
    À voir absolument
    À mourir de rire
    ...............
    Bons acteurs
    Truculent
    Who not
    Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 juin 2012
    Je suis allé voir ce film après avoir lu une critique très positive dans le magazine du cinéma Utopia. Quelle déception ! C'est la première fois que j'ai voulu sortir de la salle après 10 minutes ! (ou peut-etre la deuxième fois, après Dumb et Dumber II, il y a 10 ans...)
    Honnêtement, j'ai trouvé ce film lourd, lent et sans but. Malgré des acteurs de renom, quasi aucun des personnages n'est crédible, on a l'impression qu'ils se demandent ce qu'ils doivent jouer, qu'ils n'y croient pas eux-même !
    Dans la salle bondée, aucun rire lors des moments censés être comiques. On a l'impression que les réalisateurs se sont fait plaisir avec un film en "private joke", du coup on se sent un peu pris pour des imbéciles.
    Et la critique de la société de consommation... Franchement pas très subtile ni poussée. On se croirait dans Jackass avec 2 niais qui s'amusent dans un supermarché avec les caddies, les enseignes, les rond-points. Un novice aurait pu faire la même chose pour son premier film, sauf qu'il n'y aurait pas eu Depardieu dedans.
    Bref, pour moi un gros navet que je vais m'empresser d'oublier !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 juin 2012
    Le sujet du film , un punk et l'ascension de son frère en tant que punk est originale. Il me semble plutôt rare qu'à notre époque , le cinéma traite le sujet des punks sans être trop dans la caricature et l'humour grossier. « Le Grand Soir » parvient à être drôle et juste même si le film présente quelques écarts et le message semble en être un peu troublé.
    Le spectateur est embarqué car les personnages sont crédibles et paraissent avoir une épaisseur d'humanité. Le réalisateur parvient à montrer la révolte de "Not" et des autres personnages contre le système avec un humour décalé. Par exemple, « Not » croise sur son chemin, un panneau publicitaire pour des croquettes de chats, il donne plusieurs coups de pieds dedans, et son chien l'imite en donnant des coups de cros. Le personnage de Jean-Pierre joué par Albert Dupontel témoigne d'une ascension vers la tendance punk accompagné d'un écart progressif avec le système. Au début, on le voit discuter argent avec son père, ce qui montre son intérêt principal. Ce personnage reste crédible, il ne tombe jamais dans l'excès malgré une transformation d'un extrème à un autre. Son frère et lui se rejoignent, et forment un duo attachant. « Not » reconsidère son frère lorsque celui-ci est viré, et il l'aide dans sa métamorphose. Il va l'éduquer au mode de vie punk. La scène où « Not » apprends à marcher à Jean-Pierre comme un punk, est drôle. « Not » le corrige, lui donne des indications, lui dit de marcher sans pression, sans savoir où aller, les épaules décontractées. Ce film parvient à faire échapper notre esprit et à nous donner un nouveau souffle. Il y a juste le couple de parents qui semblent un peu trop en décalé l'un avec l'autre. La mère vit dans un autre monde, elle apporte au film d'avantage d'absurdité. Le père qui est bien terre à terre semble le seul avec le Jean-Pierre du début à avoir les pieds sur terre, et à s'occuper de son restaurant. L'interprétation des acteurs donne une crédibilité aux personnages malgré parfois des petites note de discordance.

    «Le Grand Soir » manque pourtant de rythme, de vivacité. La zone commerciale est le lieu principal où se joue l'action: le restaurant des parents s'y trouve, le magasin de Jean-Pierre et le lieu de vie de  »Not ». Même les lieux d'habitations de l'ex femme de Jean-Pierre est à l'image de ce centre commercial. Ce lieu semble vide, comme une illustration de la crise. Le centre commercial est dans la campagne, même quand les parkings sont remplis, cet espace ne montre pas vraiment de vie, comme si les gens vivent sans vraiment être là. La famille Bonzini contraste avec ce paysage puisqu'ils sont unis malgré quelques scènes de désaccord. Mais les relations dans la famille Bonzini sont traités de façon un peu superficielle et ne sont pas l'objet du film. Les autres protagonistes restent de simples figurants comme lorsque Jean-Pierre et « Not » entrent dans différentes habitations parce que Jean-Pierre ne suit aucune volonté sauf celle d'aller tout droit, les habitants réagissent peu à cette intrusion. Il manque d'interaction entre les deux punks et le monde extérieur. Les personnages sont au final seul dans leurs rébellion. Ils organisent une dévastation du supermarché, mais lors du « grand soir » ils sont que deux. Les réalisateurs montrent donc que c'est à nous maintenant de prendre le relais? Que ce mal-être est bien là mais que nous sommes dans une impasse? Ce film fait du bien car il semble dire merde à tout, même les acteurs Dupontel et Poelvoorde prennent le risque de la métamorphose et on y croit. Mais le film est inégal aussi au niveau esthétique. Les scènes filmées par la caméra de surveillance du supermarché ou du portable du directeur de Jean-Pierre sont intercalé de façon inégales dans le film. Leur durée varie, mais elles sont souvent trop longues. Elles introduisent un point de vue d'autre personnages qui ne jouent pas de rôle dans le film, ils sont là juste à regarder. D'autres scènes comme celle où Dupontel va chez son ex-femme faire son discours, Dupontel est filmé de face dans l'encadrement de la porte tandis que sa femme est filmé dans le miroir. Il semble s'adresser qu'à un simple reflet, comme à l'image du film ?
    Le message du film reste pas bien défini. On ne sait pas si les réalisateurs prônent un discours de punk, de révolte contre la société, le monde. Au début, « Not » est seul dans sa rébellion. Puis Jean-Pierre se joint à lui, ensuite leurs parents. Les autres figurants témoignent aussi d'un grand mécontentement (la femme qui charge les courses dans sa voiture, et qui en a marre de la crise, le pendu..). Être punk est-elle alors la seule alternative à la crise ?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 juin 2012
    0 0= la tête à toto film nul , pire sans intérêt , grand prix du festival de mon jardin au rayon navets !!!
    ml-menke
    ml-menke

    41 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 juin 2012
    Un film de grands gamins. Je suis de l'avis des cahiers du cinéma. Le ras-de-bol est communicatif et n'est pas bénéfique pour le film même. En revanche, en aucun cas, on ne peut remettre en compte la performance de Poelvoorde et Dupontel. Ils ont fait leur rôle.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    93 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juin 2012
    Pourtant l’idée originelle de prendre comme décor une gigantesque zone commerciale périphérique avec son lot pléthorique d’enseignes universelles laissait présager du meilleur. En effet, comment ne pas voir dans ces espaces anonymes et tellement formatés et uniformes qu’ils sont globalement identiques d’une ville à l’autre, sauf leur surface et donc le nombre de magasins à s’y implanter, le territoire rêvé de la consommation de masse, avec l’abrutissement et le suivisme qui font logiquement avec. L’apparition de Not, dernier punk à chien d’Europe selon ses propres dires, même si on verrait davantage son compagnon canin aux basques d’une petite vieille, a quelque chose de l’éléphant dans le magasin de porcelaine. Jean-Pierre, son frère, qui trime à vendre des matelas à la technologie révolutionnaire dans un des hangars de la zone, constitue le symbole de la réussite et de l’intégration de la famille, dont les parents tiennent le restaurant de La Pataterie, établissement curieusement désertifié. Les deux compères de Groland ne semblent pas s’intéresser réellement à leur sujet, préférant prendre la tangente et renouer ainsi avec l’escapade et les chemins buissonniers, lorsque Jean-Pierre est viré, pète les plombs avant d’être récupéré et ‘éduqué’ par son frère aîné à une existence libre et sans contraintes, hormis la pauvreté, la solitude, l’ostracisme et l’ennui.



    Dès lors, de grand soir, envisagé comme la destruction par le feu des surfaces de la zone commerciale, il ne pourra bien sûr y avoir. Par amitié, on retiendra l’esprit libertaire et bordélique qui prévaut à l’ensemble, Not et Jean-Pierre comme des lointains parents de Jean-Claude et Pierrot, les deux marginaux des Valseuses en 1974. Bien sûr, le film a son côté punk, non seulement dans le look de Not savamment entretenu à la bière et à la sueur, puis dans la nouvelle dégaine de Jean-Pierre, mais aussi dans les concerts des Wampas, et surtout dans ces scènes de délire total : l’irruption au mariage, l’intrusion dans les maisons du lotissement. Dans ces instants, Benoît Delépine et Gustave Kertern semblent en complète roue libre, tout comme leurs acteurs débridés qui s’en donnent à cœur joie – l’inénarrable Brigitte Fontaine épluchant soigneusement ses patates restera comme une séquence culte du film. Culte peut-être, mais terriblement anecdotique et superficiel. Quitte à opter pour la dérision et le déjanté, autant être drôle et grinçant, caustique et innovant. Hélas, Le Grand soir parait en rester aux intentions, se perdant rapidement dans des sketches lourdingues et inopportuns qui manquent résolument leur cible.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juin 2012
    Trés beau. Deux frères , dont on apprendra qu ils ne le sont pas tout à fait, se retrouvent pour se donner mutuellement un sens: we are not dead. Et du nihilisme de deux voyelles séparées on passe aux retrouvailles de l humain

    Un centre ville jumeau de tous les autres, car transformé en galerie commerciale ouvre le film mais pour céder définitivement la place à une zone commerciale, posée là en subtitution des champs et parfois en remplacement des usines. La on nie la nature: il fait chaud qd il fait froid et inversement et on y vend en toute saison non des produits locaux mais des fraises argentines. c'est là que sont les gens quand ils délaissent leur télé pour y passer à leur tour sur des écrans de surveillance, piliers du techno totalitarisme (qui ne fait que débuter).
    Ainsi va naitre dans cette zone commercialle déshumanisée un road movie circulaire absolument désopilant avec des scénes déja cultes et un poelvoorde retrouvé à son meilleur niveau. Curieusement et un peu comme dans Mammouth (film précedent de DK) et malgré le propos plutot révolté des auteurs, les méchants n existent pas (l agressivité si ) et c est ça que je trouve remarquable
    En effet dans la comédie - tout comme en politique- il est si facile d 'utiliser des "fédérateurs négatifs" , des ennemis d opérettes histrionisés afin de faire rire ou taper dessus. Ici non pas de vrai méchant, des clivages
    au gré des circonstances mais chacun est en fait victime de ce mode de vie imposé.


    au gré des circonstances, mais en fait tout le monde est victime du mode de vie institutionnalisé
    Dynastar21
    Dynastar21

    35 abonnés 438 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juin 2012
    Une grosse déception. Le duo de réalisateurs Delépine / Kervern aux manettes pour leur cinquième long-métrage n'a pas fonctionné pour moi et pourtant tout était réuni pour une réussite ! Le duo d'acteurs Poelvoorde / Dupontel fonctionne à la perfection avec leurs deux personnages complètement déjantés (l'un s'appelle "Not", marginal punk avec son chien "8 6" référence à la marque de bières et l'autre Jean Pierre Bonzini vendeur de matelas qui n'atteint pas ses objectifs et dont les parents un peu largués tiennent un restaurant de patates) qui font sourire rien qu'en les voyant errer dans cette zone commerciale. La satyre fonctionne relativement bien et les thèmes abordés comme la crise économique et le chômage, l'esclavage au travail, la société de consommation, l'individualisme etc. sont d'actualité. Il y a pas mal de scènes qui font sourire à l'image d'un humour qui se rapproche beaucoup de celui de Groland (l'émission du samedi soir sur canal ) et j'ai adoré la scène ou ils vont tout droit et traversent le lotissement de maisons neuves ou celles Poelvoorde essaie de déposer le CV de son frère dans le magasin de jouets ! Malgré tout ces points positifs, il y a un grand problème : l'ennui. On s'ennuie les 3/4 du film (à l'image de cette scène où ils parlent en se coupant la parole pendant 2 minutes ou celles où ils épluchent des pommes de terre) et c'est pas assez percutant ! C'est vraiment dommage car j'ai plutôt bien aimé le film mais qu'est ce que c'est long ! Au final le film est plutôt un constat réaliste avec un ton désabusé et ironique sur la façon de lutter, sur la lutte sociale dans notre société qui a bien du mal à exister parfois. Il y a une scène que je retiens particulièrement à propos de la crise économique et du commercial Bonzini qui n'atteint pas ses objectifs de ventes, c'est celle où un client vient tester les modèles de matelas dans le magasin pour les commander moins cher sur internet par la suite, ici une satyre (ou une dénonciation) de la concurrence du commerce électronique au commerce traditionnel que j'ai trouvé tellement vraie et à la fois lucide sur l'avenir du commerce dans les pays industrialisés. Bref, je suis vraiment déçu mais je me suis trop ennuyé pendant le film et pour moi, ça vaut 2/5.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 juin 2012
    Vide, désincarné, désenchanté, triste. Voilà tout ce qui me vient à l'esprit concernant ce nouvel opus Delépine / Kerven. Un film avec un scénario aussi faible pourrait-il être sauvé par des acteurs aussi bons que Poelvoorde et Dupontel ? Sand doute, mais là ce n'est pas le cas. Pour couronner le tout, la qualité numérique du film laisse à désirer; un léger bruit pixelise chaque plan, appuyant le côté décidément très amateur de ce film. Sans intérêt.
    Jo N
    Jo N

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 juin 2012
    Je suis un grand fan de Poelvoord et Dupontel mais la qu est ce que j ai été déçu je me suis demandé si c était pas une publicité pour le centre commercial de Rives d'Arcin. Car vraiment je l'ai trouvé nul et j'arrive pas a comprendre ceux qui l'ont trouvé intéressant. Mais bon il en faut pour tous les goûts...
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juin 2012
    Pour la première fois, je n'ai pas accroché à un film du duo Delépine / Kervern. Il manque un fil directeur pour une intrigue et des enjeux flous. Les dialogues déçoivent et malgré les efforts du casting on rit bien trop peu. "Le Grand Soir" semble en roue libre, non contrôlé.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 juin 2012
    We are not dead ! We are not dead ! We are not dead ! And fuck, and so fuck fuck fuck ! And le système et il est mort, et on est mort, et tout est mort sauf nous, tu vois, et la société je l'emmerde et je m'emmerde parce que c'est pas facile de vivre dans la rue, d'être rejeté par tous, par les femmes, et mendier des pièces pour nourrir mon chien, et me taper des bières dès le réveil, ouai ouai, donc rdv pour foutre le bordel !
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