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Fbienne D
16 abonnés
95 critiques
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4,5
Publiée le 16 juin 2012
Brigitte Fontaine, maman de Benoît Poelvoorde et d'Albert Dupontel .. fallait le faire ! Quelle poésie dans cette univers ubuesque où l'on retrouve tout l'humour belge. Il décoiffe cet air de liberté qui souffle quand tout a déraillé.
C’est comme si on entendait les slogans: Fuck le cinéma de papa ! Pas de champ contre champ ! Pour chaque plan, une idée ! On se rend compte assez vite qu’il n’y a pas eu besoin de trop d’idées, vu que Le Grand soir est tourné en plans-séquences. Quelquefois l’idée était bonne et ça marche formidablement, on connaît déjà ces scènes cultes (je n’ose pas dire ces sketches). Quand par contre l’idée est mauvaise (ou simplement cossarde) le projet montre cruellement ses limites et on ne voit plus alors que les défauts : la répétition, le délayage... Le casting reste la grande idée. Mais la générosité des acteurs, leur engagement, apparaissent souvent comme un cache-misère, un alibi qu’on n’a pas le cœur à démonter. Le film leur doit tout, ils ne lui doivent pas grand chose.
C'était vraiment n'importe quoi! Des longueurs, de l'approximation, du degré zéro, des rôles secondaires joués par des amateurs (pour faire vrai?). J'ai un très bon seuil de tolérance, mais je n'ai pas tenu jusqu'au bout. Je ne saurai donc pas ce qu'était "le grand soir" promis dans le titre et le résumé, et je ne m'en porterai sans doute pas plus mal. Dommage, j'aime pourtant bien les acteurs principaux normalement, et j'avais bien supporté louise-michel et mammuth.
Un film qui part dans tous les sens et qui manque parfois de maîtrise. On peut aussi estimer que c’est fidèle à la mouvance punk. Les deux acteurs y sont assez géniaux et notamment un Benoît Poelvoorde en très grande forme.
Je voulais voir un film délirant, j'ai vu un film déprimant... Comment rire devant un type paumé qui essaye de s'imoler au milieu de la foule?? Comment rire devant un agriculteur qui préfère se pendre a un manège qu'à une poutre? Comment rire devant 2 frères qui sont en perdition? Comment rire devant des personnages tous plus déprimés les uns que les autres, qui ne sourient jamais pendant le film? Si c'est ca être punk...je préfère travailler et avoir quelque chose à faire de ma vie... C'était pour le fond, la forme, pas grand chose de plus, absence de scénario, long à n'en plus finir, multiples scènes d'une longueur soporifique et d'aucun intêret... Enfin bref, si ce film est censé faire l'apologie du "punk à chien" et de l'anarchie, c'est raté, on voit plutot un clodo paumé qui a tout loupé dans sa vie et qui manifestement en souffre, et son frère qui vient le rejoindre pour on ne sait même pas quelle raison... Pourtant fan de l'humour du groland, ce film est une grosse déception pour moi... Bon point pour Brigitte Fontaine (on la voit 5 minutes) qui arrive à donner un peu d'allant et de "folie" à ce film très sombre et chiant...
jamais vu un film aussi pourri... c'est la première fois que je sors d'une salle de cinéma avant la fin du film...d'ailleurs j'étais pas seul à le faire...
film trés déjanté une famille pour le moins hors du commun . les acteurs sont sympas par contre on se demande quelle est l'idée à faire passer franchement j aime bien l'humour décalé mais là c'est meme pas marrant
Jamais vu autant de personnes partir d'une salle de cinéma. J'ai failli partir également! Quand on a vu la bande annonce on a tout vu. Je me suis vraiment ennuyé!
c'est idiot ces etoiles, bon faut les mettre. Ici 4 alors.. Le film ? assez dépressif au fond, sous sa caution comique. Quoique très marrant aussi, attention. C'est l'époque, la nôtre, vue sous l'angle de la zone commerciale pourrave et des yeux de punks au regard détaché. Agrémenté de personnages folkloriques, denses, émouvants même, on s'y retrouve tous un peu, nous autres atones consommateurs panélistes, en golf et caddie. Ne pas le rater. Serait-ce pour les deux terribles, tous terribles, même le clebs, et pour Fontaine, Brigitte. Terrible. Vraiment un bon film un peu à la marge, mais la marge c'est ce qui relie les pages, disait l'autre.
Irrégulier, décousu, et sans véritable trame principale, le Grand soir propose cependant ce qu'il se fait de plus barré dans le cinéma Francais : rien que pour cela, on peut applaudir les deux réalisateurs, ainsi que les deux interpretes qui livrent une prestation hors du commun. Albert Dupontel, notamment, atteint des sommets de folie, dans des scenes parfois hilarantes. Et on peut se féliciter de ne pas avoir à subir de morale bien-pensante en guise de happy-end : le film assume son coté difficile d'acces, corrosif et définitivement "pas sortable" avec brio. A voir pour se faire un avis !
On retrouve l’univers complètement décalée des deux réalisateurs et leurs personnages déjantés. Le grand soir est une comédie douce amère, à la fois triste et à la fois drôle. C’est la première fois que sont réunis Albert Dupontel et Benoit Poelvoorde. Une superbe prestation de Benoit Poolvoerde. Et le premier rôle au cinéma de la chanteuse Brigitte Fontaine, qui ne s’en sort pas trop mal.
Le grand soir est en dessous du film précédent, Mammuth. Le grand soir ressemble à une succession de sketches plus qu’à un long métrage fluide. Et certaines scènes sont beaucoup plus réussies que d’autres et des dialogues savoureux. La fin s’étire et on n’est plutôt content d’y arriver.
A voir pour les acteurs, une certaine poésie, et une fable sur la société… même si cela ne vaut pas Mammuth !
Il ne s’agit pas de remettre en cause le talent des réalisateurs, mais force est de constater que la mainmise des gens de télévision sur le cinéma ne profite guère à cet dernier. Les films de Delépine et Kervern ressemblent souvent à des sketchs télévisés mis bout à bout. « Louise Michel » avait un scénario suffisamment élaboré pour échapper à ce défaut. Dans « Le grand soir » l’intrigue est réduite à une simple trame pour faire défiler des gags sur le monde consumériste (mais néanmoins en crise) contemporain. Certains sont heureusement réussis dans l’absurde et la satire, quand d’autres en restent à une imagerie auto complaisante, dans le registre punk libertaire déjanté. Sympa mais bien moyen.
Ce qui est sûr, c’est que lorsque sort un film du duo génial et taré made in Groland Benoit Delépine et Gustave Kerven, le spectateur ne rentre pas dans les tranchées d’un cinéma français traditionnel, d’où une certaine forme d’excitation à l’annonce de la sortie de leur nouveau métrage. Surtout que leurs précédentes livraisons avaient réussi à attirer public et critique. Présent au dernier Festival de Cannes, Le Grand Soir ne va sans doute pas rameuter de nouvelles têtes mais il va quand même faire plaisir aux habitués. La suite est ici : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/06/15/le-grand-soir/