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ouadou
85 abonnés
376 critiques
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1,0
Publiée le 26 juin 2012
Enorme ratage. Après 2 films formidables, le duo Punk s'enlise dans une succession de micro moments surjoués et pas drôles. Que ça semble long, mais long...
Un film d'auteur sortant des sentiers rebattus en 2012 ne peut que réjouir. Les oeuvres de Delepine et Kerven, sous leurs atours brouillons et foutraques sont des petits bijoux d'irrévérence, de réflexion et d'empathie pour les sans grades. La "norme", nouveau veau d'or de notre société, est ici, symbolisée par l'omnipotence et omniprésence des caméras (surveillance, portable...) prêtes à sanctionner tout écart. Nos deux frangins, inadaptés, se battent comme des beaux diables avec leurs armes dérisoires. La scène finale est une belle allégorie. A part une ou deux longueurs, il n'y a rien à jeter. Bravo.
Je n'ai pas trouvé que le film était drôle alors qu'il s'agissait d'une comédie. Le film tient un discours sur la dénonciation de la société de consommation avec des décors assez pertinents. Mais le film montre aussi la crise car un des protagonistes perd son emploi. Le film d'une manière générale "hante" plutôt qu'il n'amuse. C'est surement là son objectif.
J'ai souvent regardé ma montre pendant la séance. Ce film est un ovni, je pense que soit on adore soit on deteste, pour moi ca sera la seconde option. 2-3 scènes m'ont bien fait marrer mis à part ca, je n'ai pas vraiment accroché.
Après les succulents “Louise-Michel” et à un degré moindre “Mammuth”, on attendait avec gourmandise le nouvel opus du duo Delépine-Kerven. Las, il manque cette fois un vrai travail d’écriture que souligne un scénario qui tourne en boucle sans trouver la sortie. Avec en toile de fond une société française consumériste et en crise, où les zones commerciales font office de centres de vie assez désespérants, l’humour déjanté qui est la marque de fabrique des auteurs prend un virage plutôt grinçant. Les errances des deux frères, l’un punk marginal et l’autre employé licencié contraint d’adopter le mode de vie du premier, offrent à Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel une liberté de quasi-improvisation qui relève de la démonstration clownesque. Ils s’en donnent à cœur joie et leur numéro garantit une bonne demi-heure de fou-rire. Pour le reste, on regrettera le message subversif qui sonne creux et la répétitivité des situations. Nul doute que Delépine et Kerven sauront retrouver à l’avenir la profondeur et la maîtrise de leurs premières réalisations.
De vraies scènes drôles, un vrai esprit de liberté dans la narration ! En gros, une vraie bouffée d'air frais dans un marché où les films sont trop souvent formatés jusqu'à la nausée ! En plus, un duo d'acteur au sommet de leur art ! Une rareté, ce petit bijou de comédie !
Belle critique de notre société de consommation... Poelvoorde et Dupontel sont au top... La musique accompagne très bien cet ensemble fragile et instable, une décadence douce, un homme happé par le système... Le tout saupoudré d'une touche de Groland bien sûr! Succulent!
Je salue le duo Dupontel/Poolveorde qui se marie très bien. J'ai aimé que ce film soit tourné avec des gens non acteurs à chaque scène sur les supermarchés. Il faut bien évidemment prendre ce film autrement qu'au premier degré si l'on veut le comprendre et l'apprécier.
Difficile de parler de l'histoire: il n'y en a pas vraiment. J'ai retenu l'apparition de plusieurs "grands" qui font maintenant un peu mal à voir: Fontaine, Areski,...Pour Dupontel , rien ne nous étonne vraiment, il nous a donné l'habitude de sembler péter les plombs dans uns société policée. Il y a tout de même une morale, du moins je l'ai vu ainsi: "Nous ne sommes pas morts"
Poelvoorde donne sa tendresse et sa sensibilité à Not, gentil punk à petit chien, et Dupontel prête sa colère et sa folie à son frère, Jean-Pierre, mais leurs talents ne suffisent pas à transformer les quelques sketchs discontinus proposés par les réalisateurs en un bon film. Le Grand Soir n’est pas antipathique, certaines maladresses peuvent même séduire, mais tout est si caricatural, jusqu’à l’amertume du “No Future”, que l’on regrette tant de minimalisme, tant de conformisme dans la marginalité et paradoxalement tant de fadeurs dans l’anarchie, la rage ou même la poésie de ces deux sympathiques échalas nihilistes. Pour la critique complète : http://franglaisreview.com/2012/06/25/le-grand-soir/
Vide, lent, on regarde sa montre plusieurs fois... Un film qui ne commence jamais et qui ne se termine pas. L'idée est bonne, mais elle ne reste malheureusement qu'une idée. Décevant !