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1jmenez
3 critiques
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5,0
Publiée le 23 mars 2020
"Une oeuvre d'art" c'est un vrai synonyme pour un film touchant, débordant de créativité, tordant, triste, avec un humour noir sans égal, mais humain, vrai, naturel, avec des scènes et des répliques uniques comme celle avec Depardieu, et ce qu'il dit notamment. La fin est exceptionnelle, merci à Poelvoorde, Dupontel, Délépine, et tous les types que je ne peux citer qui ont pensé à nous faire un truc pareil dans un monde complètement réglé ou aucune émotions n'a le droit de circuler sous peine de troubler, excepté si l'on est un enfant (et encore, on va vous gronder). Bref, messieurs, merci pour votre culot.
Le Grand Soir est plat, mou, long, avec des plans interminables ! Albert Dupontel et Benoit Poelvoorde sont souvent excellents, régulièrement drôles, mais là... Déçu de ce film, ou plutôt de cet enchaînement de plans séquences sans grand intérêt...
Enfin ! Quoi ? J'ai aimé un film de Kervern et Delépine ? Non, non, ce n'est pas ça. Mais c'est la première fois que je ne m'ennuie pas à mourir devant un de leur film. Mais bon, il n'empêche que je n'arrive pas à adhérer à leur cinéma. Et pourtant, l'idée de ce "Grand soir" était franchement géniale. Mais moi, il y a un truc qui me pose un gros souci : l'élément déclencheur, c'est le licenciement du personnage joué par Albert Dupontel et ce dit licenciement intervient après près d'une heure de film. Ce qu'il se passe avant ? Absolument rien. Tout ce qu'on a devant les yeux, c'est du vide. Oh, il y a bien quelques passages sympas. Voir Poolvoerde faire l'abruti devant la fenêtre d'un resto ou Dupontel se bastonner avec un arbre, c'est bien mignon, mais ça n'est au service de rien. Il faut attendre la dernière demi heure pour enfin voir quelque chose qui a un sens. Là, le propos des deux anciens Grolandais prend forme. Et leur film devient comme un miroir tendu, laissant apparaître un reflet de mouton consommateur. Pour ensuite devenir comme un appel à l'affranchissement. Et là, on voit des trucs vraiment drôles. Comme le mec qui se pend dans le manège. Mais bon, avant ça, il faut se fader cette fameuse heure qui ne raconte rien. Et sur un film d'une telle durée (1h30), c'est fatal.
Un vendeur minable de literie perd son emploi, et se retrouve sous l'aile de son frère, un punk à chien anarchiste. Le duo Benoît Delépine / Gustave Kervern continue de pondre ses comédie amères et acerbes, dénonçant les excès du capitalisme. Ici, ce sont les zones commerciales qui en prennent pour leur grade : magasins sans identité, consommateurs et employés robotisés, vigiles omniprésents, etc. Ce terrain servira de base à une succession de situations souvent filmées en plan séquence, où Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel s'en donnent à cœur joie en anarchistes semblant sortis d'une autre époque. Cependant, il faut bien dire que l'ensemble ne fait pas toujours mouche. L'humour décalé à la belge fait parfois rire, mais quand la sauce ne prend pas, les scènes statiques de quelques minutes sont bien longuettes ! D'autant plus que l'intrigue a tendance à tourner en rond, et semble davantage un prétexte qu'autre chose. AInsi, "Le Grand Soir" est une comédie punk qui ne plaira clairement pas à tous...
culte ! malheureusement mal noté car trop biberonnés aux films nuls et toujours les mêmes ; les gens ne sont pas habitués a ce genre de film OVNI . mais c'est dommage car c'est un très grand film … avec les meilleurs acteurs POELVOORDE et DUPONTEL
Une déception! Même en étant fidèle du duo Kervern/Delépine, on ne peut qu'être très déçu devant le côtésuperficiel, inabouti, voire bâclé de la mise en scène. C'est vraiment du gaspillage d'acteurs formidables totalement laissés à eux mêmes pour le meilleur (parfois) mais aussi (souvent) pour le pire.
Vraiment pas terrible. Certes, il y a un sujet intéressant, mais c'est très mal maîtrisé, très mal réalisé, et en fait peu d'humour. Les acteurs sont bons évidemment, mais que de séquences longues et inintéressantes, bien sûr c'est très cynique et souvent méchant, mais pour une critique de la société de consommation, les auteurs du film repasseront. (La couverture du DVD n'existe pas dans le film !). Très déçu...
Un film contre le système et sa saleté généralisée qui impose pourtant son propre système à grands crachats, à la force de paroles à la grandiloquence creuse entre deux patates épluchées : un paradoxe qui étouffe toute poésie, empêche le film d’atteindre toute profondeur émotionnelle, met à mort le vertige que ces personnages auraient dû susciter tout au long de ce Grand Soir. La faute n’est pas à rejeter sur les acteurs, impeccables superbes épatants, ni sur la réalisation à la fois brutale et lyrique ; plutôt sur cette complaisance dans ce qui est montré, réjouissant les protagonistes heureux d’être là, de se retrouver entre potes pour tout casser. Manque un vent de liberté emportant tout dans un cri de vie désespéré. Dommage.
Poelvoorde exceptionnel et au sommet de son art dans un récit qui ressemble à ses 2 personnages , totalement déstructurés et du coup qui pourra en décourager plus d'un...Dupontel est quant à lui dans son univers . Un tableau si réaliste de notre société dans un des fiefs de la Grande consommation de la région Bordelaise que je côtoie tant bien que mal personnellement depuis 25 ans...à découvrir.
Un film à mourir de rire. Benoit Poelvoorde et Albert Dupontel s'éclatent dans ce film où deux frères tentent de se retrouver malgré leurs changements de vie. Drôle, absurde, délirant, marrant. Un bon moment d'humour.
Après le désormais culte MAMMUTH, les deux grolandais repassent derrière la caméra pour nous livrer le premier western en zone commerciale. LE GRAND SOIR, c'est un peu IL ETAIT UNE FOIS LA REVOLUTION shooté sur le parking de Monsieur Meuble, un hymne à la liberté sans thunes qui ne manque pas d'envergure. LE GRAND SOIR donne de la visibilité à ces pays relégués à la périphérie des villes dans lesquels la plupart des habitants semblent vivre en bordure du monde. L'idée même de tourner entièrement leur film dans ces paysages rend LE GRAND SOIR unique et prompt à délivrer le message libertaire qu'il contient. Aidé par un sublime Benoît Poelvoorde et un grand Dupontel, les cinéastes réussissent un vrai film punk qui réveille parfois la fibre révolutionnaire qui sommeille en nous.
Tout comme l'idéologie punk, LE GRAND SOIR met en avant l'urgence, l'improvisation, la singularité, le désordre et l'émeute. LE GRAND SOIR, c'est la philosophie punk condensée en 1H38, une déclaration d'amour à la liberté maximale de l'individu et à la mise en place d'un cadre de vie comportant le moins de restrictions possibles. Benoît Poelvoorde est la figure emblématique de ce courant de pensée et son jeu d'acteur emmène cette philosophie vers un réalisme poétique rarement vu au ciné. Kervern et Délépine semblent inspirés par une époque dans laquelle cette machine à détruire qu'est le capitalisme laisse sur le carreaux des millions de gens.
Les cinéastes filment dans l'urgence ces laissés pour compte en leur offrant de grandes scènes cinématographiques qui se gravent immédiatement dans nos mémoires. Il faut voir Dupontel en train de mettre une branlée à un jeune arbre dans un terrain vague. Plein de rage après son licenciement, l'acteur tente de fracasser le végétal sous les coups et les prises de catch. A bout de souffle, Dupontel s'écroule sur le sol et l'arbre reprend sa forme initiale. Métaphore du capitalisme qui se plie un temps sous les coups mais qui ne cède pas, l'arbre se redresse fièrement et toise l'ouvrier exsangue qui est à ses pieds. LE GRAND SOIR regorge de ces analogies jusqu'au plan final qui nous rappelle les paroles d'une chanson du SUPREME NTM: "Mais qu'est ce qu'on attend pour foutre le feu?".
Un film de punks, fait par des punks pour les punks, très drôle malgré quelques petits défauts. Not est le denier représentant d'une noble lignée, les punks à chien. Jean-Pierre est un vendeur de literie. Ils sont frères, tout les oppose mais quand Jean-Pierre se fait injustement virer de son travail, ils vont se retrouver pour faire la révolution selon leurs règles... La réalisation est bien maîtrisée: un bon cadrage, des prises de vues parfois intelligentes mais pas assez variées, une mise en scène de grande qualité mais des mouvements trop saccadés. Le scénario est bon, il dresse le portait des marginaux et une critique de la société de consommation mais il y a des baisses de rythme et des scènes pas inutiles mais sans que le spectateur comprenne à la fin où elles voulaient en venir. Les personnages sont très bons, les acteurs vraiment crédibles (le duo Dupontel- Poelvoorde fonctionne) et les dialogues font souvent mouche. La photographie est assez spéciale: la lumière est bien coordonnée et les couleurs assez belles, mais le film semble être constamment en surexposition. Le montage n'est pas très bon puisque sans une grande variété de plans, on suit de long plans séquences qui lassent. Les costumes sont bons, les décors de Paul Chapelle sont très beaux et la musique composée presque exclusivement de morceaux punks et rock est un plaisir à découvrir ou à re-découvrir. Le Grand Soir n'est certes pas un grand film mais on passe un agréable moment.
J'en ai vu des mauvais films,mais celui-là mériterait une belle place.Quel dommage,un bon casting(il y a même le groupe Les Wampas) ,mais un film raté.J'ai bien compris le propos qui est une critique de la société de consommation,mais la mise en scène est raté,scénario quasi inexistant,on attend,on ne sait pas trop ce qu'on attend mais on attend quelque chose qui n'arrive pas vu qu'il ne se passe rien .Film creux,ennuyeux,même niveau qu'une salle d'attente.On en vient à se demander si les réalisateurs savent ce qu'ils font(quand je vois ce qu'ils ont fait avant,je suis encore plus déçu).Un court-métrage aurait mieux fonctionné mais là c'est une aberration sans nom.
Là oui... Il y a tout ce qu'il faut où il faut. Magnifique décors. C'est une très belle et originale de manière de s'approprier nos affreuses entrées de ville, et nos modes de consommation. L'interprétation est parfaitement juste, y compris Brigitte Fontaine et Areski. Un sans faute pour un pari pourtant audacieux.
Comme toujours, les films de Delépine et Kervern sont déroutants, dérangeants, déjantés. Celui-là n'échappe pas à la règle. J'avais adoré Louise Michel, détesté Mammuth : j'ai aimé Le Grand Soir, long à démarrer et qui nous emmène à son rythme vers la révolte loufoque de ses personnages. Un bon moment de cinéma, original, dissonant et, malgré tout quelque part, juste.