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steely_dan_76
15 abonnés
342 critiques
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4,5
Publiée le 27 mai 2013
Excellent, les 2 interprètes sont irrésistibles et le film, au delà de ses délires, porte un message contre nos vies super normées. Un grand bol d'air frais.
Une belle satire sociale pour punk a chien blasé! quelques largeurs , mais on reste happés par le jeu de Dupontel et Poolvoerde! Un film qui fait du bien dans un monde trop carré !
Delépine et Kervern, à l'image de Avida ou de Aaltra, nous avaient habitués à des films extrêmement aboutis, dans une univers parallèle où il est très difficile dans rentré sans être sous acides. Mais les prises de vues, les angles adoptés, les décors surréalistes et pourtant criants de vérités, ainsi que ces acteurs parfaits dans les rôles qu'ils interprètent, nous permettent toujours de sortir enthousiastes et admiratif devant le travail de ces deux réalisateurs. Avec Louise Michel, et maintenant Le Grand soir, c'est un autre cinéma que les acolites nous proposent. En effet, à travers des scènes et des répliques éprouvantes, nous nous rendons compte de cette société qu'est la nôtre et de l'impossibilité de vivre sa propre vie. Les "Normes" sont le leitmotiv de ce long métrage. Qu'est ce que les normes, sont-elles les mêmes pour tout le monde ? L'attrait de la société de consommation suffit-elle à nous conditionner à ce mode de vie ? C'est avec énormément de talent que la fleur du cinéma français nous propose cette folle aventure de deux frères, plongés jusqu'à la moelle, dans la détresse de notre société contemporaine. Un magnifique film, une critique très juste de la société, et un message clair : "nous sommes tous des punk à chien".
une daube ... maxi daube ... on se dit que quelque chose va se passer ... avec 2 monstres tel que poelvoorde et dupontel ... puis rien !!!!!!! a fuir à tout prix !!!!! encore vaut il mieux regarder la petite maison dans la prairie !!!!! un kdo du beauf qui pensait bien faire !!!!! c'est l'intention qui compte !!!!! juste un point positif : la Bande Son !!!!! that's all !!!!! bisous batchik
Une sorte de documentaire sur la pauvreté sociale. Touchant grâce au jeu d'acteurs mais assez désespérant. Jeu largement préféré le film où dupontel joue le cancer de dujardin
Un western social déjanté dans lequel Albert Dupontel et Benoît Poelvoorde forment un duo d'allumé lâché dans une zone commerciale. Des scènes cultes mais un ensemble inégal.
« Punk not dead » comme ont disait déjà à l’époque. Non ils ne sont pas morts ! Ils ont juste vieillit, ils sont fatigué, l’esprit qui domine désormais et celui symbolisé par les hideux centres commerciaux qui défigure les périphéries des villes. Esprit moutonnier déjà dénoncé par le « Dawn of the dead » de Romero. « Un monde aux normes, des magasins aux normes, des produits aux normes pour des gens aux normes » dis le personnage de Dupontel ce à quoi son frère punk répond « et ta connerie elle est aux normes ? ». Le film est un joyeux bordel comme savent les orchestrer Delépine et Kervern, sans réelle continuité narrative, c’est l’anarchie qui domine, et si la révolution n’est pas encore pour demain faute de combattant, deux vieux punks lucides et libres pour la démarrer c’est toujours mieux que personne.
We are not dead ! We are not dead ! We are not dead ! And fuck, and so fuck fuck fuck ! And le système et il est mort, et on est mort, et tout est mort sauf nous, tu vois, et la société je l'emmerde et je m'emmerde parce que c'est pas facile de vivre dans la rue, d'être rejeté par tous, par les femmes, et mendier des pièces pour nourrir mon chien, et me taper des bières dès le réveil, ouai ouai, donc rdv pour foutre le bordel !
Les transfuges du Groland sont loins de leur facture habituelle dans cette comédie poétique et déjantée, point de vulgarité mais une certaine rage et mélancolie de la vie. Et même si le final est médiocre, on gardera ce souffle d'esprit punk et révolutionnaire impulsé par le duo le plus dingue des acteurs français.
Véritable ovni servi par la team GROLAND, a mi chemin entre le sketch Canal et le reportage Striptease. Parti pris du grand écart entre centre commercial ciré et cave à punks et à pisse. Du Bertrand Cantat à 150dB pour une critique criante de la société de consommation, du capitalisme, des suiveurs, des révoltés, et surtout un duo exceptionnel Dupontel / Poelvoorde qui s'accorde parfaitement dans cette histoire triste. Mais la linéarité du message finit par lasser et nous perdre. Le film ne dure qu'1h30 et m'a donné l'impression d'en faire le double. Le fil conducteur est quand même hyper limité et l'histoire ni évolutive ni intéressante. Juste un délire qu'on aurait pu trouver dans un sketch des 11 Commandements de M. Youn
Les punks et autres révolutionnaires ont leur nouvel hymne : Le Grand Soir des trublions de Groland : Benoit Delepine & Gustave Kervern. Un propos acerbe et pointu caché sous une esthétique auteuriste et surtout un humour qui décaperait n'importe quel évier imbibé de calcaire depuis des décennies. Et ce feu d'artifice corrosif ne serait absolument rien sans les géniaux Benoit Poelvoorde et Albert Dupontel irrésistibles de complexe et d'envie. Un hymne à la vie sans retenu et surtout à la liberté, la vraie.
Avec "Le Grand Soir", on retrouve l'univers anarcho-poétique et loufoque cher à Delpine et Kervern, servis par les excellents Dupontel et Poelvorde. Les personnages sont, comme souvent dans les films des 2 grolandais, hauts en couleur. A noter le second rôle truclent de la mère des 2 frères, incarnée par l'insaisissable Brigitte Fontaine. Une superbe réussite.
Les films de benoît delépine et gustave kervern à chaque fois je les attend avec impatience. Alors que nous réserve celui-ci, la folie habituelle est présente et ça déjà c'est un bon point. Ensuite le casting est excellent , ça fait plaisir de retrouver poelvoorde et Dupontel dans un rôle comme celui qui interprète dans ce film. Enfin le scénario est basique mais efficace.
Un film à la fois désespéré et enthousiasmant, anarchiste et pleinement maîtrisé, bref un concentré de paradoxes plutôt réussi. Les deux réalisateurs remettent le couvert en gardant le cap et ne lâchent rien, mais s'ils ont des choses à dire, ils n'en oublient pas la forme et délivrent un film parfaitement mis en scène. La caméra est posée, le cadrage très soigné et les plans sont travaillés et intelligents. Tout cela donne un film parfaitement maîtrisé et très intéressant formellement. La zone commerciale est une incroyable idée de décor et offre un terrain de jeu à la fois poétique, froid et parfaitement ancré aux deux héros. Malheureusement, le film pêche peut-être un peu dans le message et, à force de vouloir trop en faire, Kervern et Delpéine se perdent et s'éparpillent dans des considérations un brin caricaturales et peut-être un peu trop faciles.