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    Le Grand soir
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    590 critiques spectateurs

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    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    37 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 avril 2013
    Malgré les deux acteurs principales : Benoit Poelvoorde et Albert Dupontel que j'adore, je n'ai pas vraiment accroché a ce film, j'ai trouvé
    qu'il y avait pas mal de longueurs. De l'humour y'en a, surtout de l'humour noir et c'est assez barré! J'ai plus aimé la deuxième partie du film,
    quand Dupontel devient "Dead". Sinon scénario pas fameux fameux!
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    272 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 décembre 2014
    Alors c'est ça, le Grand Soir? Eh ben dîtes donc... J'avais bien dit à ma copine qu'il fallait se méfier. Si Poelvoorde et Dupontel sont plutôt un gage de qualité quand on les met devant une caméra, ça ne fait pas pour autant un film. Mettre des personnalités hors norme dans des seconds rôles à peine travaillés, juste pour susciter une bonne critique dans Télérama, ça devient navrant. L'histoire se résume à l'errance de deux frangins dans une zone commerciale quasi déserte... voilà, vous savez ce qu'il faut savoir. Il est regrettable de noyer une bonne idée sous des artifices fumeux: l'idée du punk n'était pas si mal, mais quand on ne creuse pas le sujet comme ici, ça sonne presque faux. Le film n'est ni vraiment drôle, ni vraiment acerbe, à peine désespéré, carrément pas mis en scène (ou alors comme un documentaire mal foutu). On aura bien quelques sourires par moments, mais sans trop savoir pourquoi. Quel gâchis...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 décembre 2012
    En ces périodes de fêtes et d’opulence, ou la frénésie consumériste flirte parfois avec la démence, ce film à un écho monstrueux. Benoît Delépine et Gustave Kervern nous livrent un constat cinglant et implacable sur l’allégeance du consommateur à l’égard de sa société. Le sujet n’a rien de drôle et pourtant on rie énormément, même si la gorge se noue de plus en plus au fil de l’histoire. Les pétages de plomb du légendaire borderline Dupontel sont savoureux, Poolvoerde est énorme, il a atteint un sommet dans l’art de la comédie qui doit faire référence. Tous les acteurs sont excellents de toute façon, libres, justes, drôles et tragiques, Depardieu à mourir de rire, Brigitte Fontaine complètement perchée . Le tout est emprunt d’une rare poésie, du comi-tragique qui ne laisse pas indemne, merci à ces messieurs-dames pour ce grand moment.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 25 octobre 2012
    Le duo Kervern & Delépine nous avait habitué à mieux (notamment avec "Mammuth", sorti il y a deux ans), beaucoup mieux que le résultat sans relief qu'est "Le Grand Soir".
    Si on cerne le propos (et encore) et le sujet, le film manque de liant narratif, de vrai trame et enchaîne de trop nombreuses scenettes inutiles (notamment avec la foldingue Brigitte Fontaine, dont les chansons insupportables parcourent le film) et dont on ne comprends le sens (pourquoi tant de scènes de concert? pour faire punk?) Il y a très peu de conflits ici et c'est l'attention du spectateur qui en pâtit. Il y a en revanche une scène intéréssante (et ce qui en découle) : celle ou les deux frères empêchent un paysan en chazuble de se tuer car "c'est pas punk".
    Esthétiquement parlant, c'est assez moche et filmé (dirait-on) à la va-vite, on est bien loin du charme et de la poésie de "Mammuth".
    Benoit Poelvoorde est totalement transformé pour ce film et -point positif, ne cabotine pas. Il apporte, avec Bouli Lanners (dont le personnage manque de rôle dans l'histoire), beaucoup d'humour au film.
    Le duo signe ici un film sage, on aurait aimé que le sujet soit traité à fond et que les personnages aille au bout de leur quête de liberté, de révolution et de vie, comme le promettent -hélas, le pitch et l'affiche du film.
    Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours
    http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/06/le-grand-soir.html
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    109 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juin 2013
    Tenaillé entre l’impression que le duo de cinéaste que sont Benoît Delépine et Gustave Kervern sont en train de se foutre de nous et la sensation de vivre un témoignage de la vie de marginaux en guerre contre la société de consommation attrayant, l’on ne sait quelle position adopté face à ce grand soir qui finit par ne pas exister. A la vue des interprétations formidables de Benoît Poelvoorde et Albert Dupontel, jamais meilleurs qu’en fous, l’on serait tenté d’adhérer au film. En revanche, face à une bande son déplorable, extrait de musique punk crasseuse, d’un empilage de séquences mortes nées et de dialogues souvent atterrants, l’on se sentirais presque invité à quitter notre confortable canapé, j’espère pour le votre, et faire tout autre chose, dormir par exemple.

    Oui, il y a dans ce grand soir de superbes qualités, d’interprétation, mais aussi d’indomptables défauts quel seuls peut effacer une solide admiration pour le travail des deux réalisateurs, ce qui n’est pas vraiment mon cas. Oui, une séquence brillante, deux séquences brillantes, seront ou pourront ici être suivies d’autres séquences, elles, complètement illusoire, maladroite et sans fondements. Bref, passé sur la qualité intrinsèque d’un film qui laisse pantois soit par sa naïveté soit par son authenticité, reste un sujet amusant, presque révoltant. Oui, si l’on adhère pas vraiment à mode de vie punk à chien du personnage de Not, d’abord, puis de son frère, l’on reste consterné devant l’ampleur des constructions à seul but de consommation, de dépenses et de capitalisme pour la classe moyenne.

    Plus intéressant que le film lui-même, c’est cette répulsion pour cette société de consommation à laquelle nous participons activement qui prédomine. Le lieu, théâtre des opérations, est constitué d’une énorme zone commerciale et artisanale à proximité d’une bourgade française quelconque. Toutes les enseignes y fleurissent, des parkings à pertes de vue, Fast-food, giratoire, un enfilement de construction humaine à la solde de la société de consommation. C’est là que vit l’ami Not, punk déjanté, rejeté et inadapté, couvant dans la rue et qui sera bientôt rejoint par son frère, licencié, mis à mal par notre bonne vieille société. Les deux frangins, hors norme, maladroit et sans gène auront même la malchance de se faire rejeter par leurs parents.

    Malgré leur solitude, les deux loustics en viennent à fomenter une révolution à l’image du printemps arabe contre les vendeurs, gérants et commerciaux qui trône sur un empire commerciale tout beau tout neuf. Révolution que je vous laisse découvrir tout en sachant que le grand soir, c’est sa qualité, nous offrira d’excellentes séquences de pétage de plombs, de la part de Dupontel comme de Poelvoorde. Bref, un drôle de film qui divise, inévitablement. De là à ce que le Festival de Cannes lui ouvre ses portes, il y a un précipice. Bref, Delépine et Kervern étant des cinéastes adorés d’une certaines caste élitiste, leurs œuvres souvent foutraques se retrouvent à chaque fois sur le devant de la scène, même si ici c’est l’association de comédiens qui fait le réel buzz du film. Pour les curieux, et seulement pour eux. 09/20
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    80 abonnés 817 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2018
    Même s'ils font le portrait d'une société figée dans laquelle l'idée de rébellion est présente sans le courage de la réaliser, Delépine et Kervern gardent tout de même la flamme de l'esprit punk dans cette grande comédie où Benoît Poelvoorde trouve le rôle de sa vie.
    tixou0
    tixou0

    697 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2012
    Quand commence « Le Grand Soir », on suit le cheminement solitaire et pédestre de « Not » (ainsi qu’il est annoncé par un tatouage sur le front) : tee-shirt sombre customisé, pantalon de treillis et rangers aux pieds, crête distinctive (dont on verra plus loin qu’il la fixe à la bière !) il quitte le centre-ville où il zone habituellement, traînant un petit chien qui ne peut littéralement pas voir les chats en peinture (prestation éclairée de « Billy Bob », le compagnon de « Not »/Poelvoorde, à la ville comme à l’écran). Il arrive dans une zone commerciale déserte (on doit être dimanche) et pousse bientôt la porte de « La Pataterie » locale où il rejoint deux hommes : René son père, gérant de l’endroit, et Jean-Pierre, son cadet de peu. Tandis que René s’affaire à régler l’annonce vocale qui doit accompagner un gâteau d’anniversaire à bougies électroniques, « made in China » probablement, à l’aide d’une notice rédigée dans un français approximatif, les deux « jeunes » entament une « conversation » avec lui : chacun parle au père qui ne répond pas, ensemble, avec un verbe très haut et de choses différentes. Quand s’arrête cette cacophonie, entre la mère. On vient de faire connaissance avec les protagonistes - une famille qui aura sans doute besoin de s’accorder. Benoît Delépine et Gustave Kervern, après «Aaltra » en 2004 (un road-movie en chaise roulante décoiffant, quand le handicap n’était pas encore « tendance » à l’écran) et « Avida » en 2006 (à ce jour ce qu’ils ont commis de plus étrange – nettement surréaliste en fait) abandonnent le noir et blanc et entament une « suite sociale » réjouissante, grinçante et tendre à la fois. « Louise-Michel » (avec chômage et délocalisation au centre, sur lesquels se greffe une improbable et magnifique histoire d’amour doublement « transgenre ») sort fin 2008, et « Mammuth » suit en 2010 (il est question cette fois-ci de travail au noir et de retraite – Gérard Depardieu à la recherche de ses trimestres perdus sur sa mythique moto attirant alors le grand public). Respectant leur rythme de croisière d’un film tous les deux ans, Delépine et Kervern sont sélectionnés (« Un Certain Regard ») pour le Cannes 2012 – « Le Grand Soir » clôt la trilogie. « Not », l’initiateur, et « Dead », le disciple, loin d’être stupides, ont choisi la liberté et une vie de « débrouille » (l’aîné n’a sans doute jamais travaillé, et l’ancien commercial quitte son emploi sans indemnités, ayant « démissionné » un après-midi de beuverie sévère – pas de prise en charge collective de leur dénuement, tout juste la générosité de leurs vieux parents, quand ils pensent à la solliciter). Cette marginalité est quasiment militante dans leur cas. Après quelques virées dans la campagne charentaise (à bord d’un Fenwick !), vaguement « à la recherche du père » après que Marie-Annick (choix judicieux de Brigitte Fontaine, déjà très fantaisiste au naturel) leur ait enfin avoué que René (Areski Belkacem, vieux compagnon de route de la précédente) n’était le géniteur d’aucun des deux, balades leur permettant surtout de jouer les joyeux perturbateurs (quand ils décident par exemple d’aller littéralement « tout droit », de pavillon en pavillon, ou quand ils s’incrustent à leur façon dans une noce) ils décident de tenter « le Grand Soir ». C’est un vieux rêve ouvrier : le moment où les exploités, les opprimés, renversent le pouvoir en place, c’est la rupture, le moment de tous les possibles. Nos deux Candide de la « révolution prolétarienne » vont cependant tomber de haut – on ne saura jamais ce qu’ils avaient prévu en convoquant, avec leurs moyens limités il est vrai, (bouche-à-oreille via le « réseau » punk, message au micro du « Carrefour », profitant d’une absence de la préposée) leurs frères de galère sur l’ « ancien parking du Leroy-Merlin », car personne n’est venu, même pas l’ancien syndicaliste du « Grand-Litier » qui vit maintenant dans sa voiture. Il faut dire que les « Misérables » ont changé depuis le 19ème siècle ! La misère contemporaine n’est plus une misère à la Zola, la société actuelle est celle du consumérisme, de la télévision, d’internet et autres médias, de la mondialisation, et le retour (galopant) de la paupérisation se fait dans un tout autre contexte. L’idéal du citoyen se confond souvent avec celui du consommateur (il faut avoir pour être) – on comprend que « Not » se soit à l’origine soigneusement tenu à l’écart de la zone commerciale, symbole de l’aliénation nouvelle, n’y venant que pour l’anniversaire de sa mère (il n’y prend pied que pour faire la manche, puis pour aider son frère à tenter le reclassement que celui-ci espère – la pitoyable tournée des CV marquant la fin de ces essais ; Jean-Pierre n’a plus que la défroque du commercial défunt, un costume-cravate de plus en plus défraîchi au fur et à mesure de sa conversion en « Dead »). Plus de « Grand Soir » comme idéal et moteur pour les nouveaux pauvres (un travail mal payé et que l’on craint à tout moment de perdre, des dettes en pagaille car on n’a pas su résister aux sirènes malignes des sociétés de crédit..) : concernés bien sûr, mais motivés très peu et à coup sûr résignés. « Not » et « Dead », devant ce fiasco, aidés par René, lanceront un baroud d’honneur, poétique, déclaratif et « enflammé ». Point final, un poil désenchanté tout de même. « Le Grand Soir » : quid du fond, et de la forme ? Quel « fond » ? Tout au plus un brûlot « anar-rigolard », foutraque tendance gratuit, une caricature à la « Groland », non ? Et pour la « forme » : du bricolage surtout, voire de l’amateurisme : prises de vue simplifiées, réduites à des plans-séquences paresseux, avec gros (souvent même très gros) plans, ou bien des personnages filmés de loin…. Simplifications et malveillance bien sûr, réservées aux seuls détracteurs et observateurs désinvoltes. En fait, ce qui paraît brouillon, improvisé, est parfaitement construit sans en avoir l’air, tout est voulu et précisément agencé par les scénaristes/metteurs en scène (entrées et sorties du « cadre », kaléidoscope de saynètes rigoureusement agencé – autant d’«instants de vie », finement rendus et qu’il serait vain de vouloir lister - soin remarquable du détail, et les prises de vues « zoom maximum » ou à distance se justifient constamment ; on peut aussi souligner quelques jolies trouvailles d’images, comme le triste manège au pendu par exemple, et des passages oniriques réussis – où « Not » se rêve sur scène, avec les Wampas). En bref, un beau désordre très organisé. Les trublions patentés sont donc aussi des conteurs et des moralistes. Très loin de la cosmogonie austère d’un Cronenberg qui aborde dans « Cosmopolis » la « crise » par le haut (et du côté des nantis, qui ont joué aux apprentis sorciers avec l’économie de marché pour le résultat que l’on connaît), le duo livre une critique féroce du système capitaliste en en montrant les effets sur les « petits », qui n’ont même plus la force de se révolter, et avec générosité, au contraire par exemple d’Audiard, dont le récent « De rouille et d’os » traite la pauvreté en simple toile de fond de circonstance. Si l’on voulait tenter un rapprochement, l’humour « barré » en moins, c’est du côté de Guédigian qu’il faudrait le faire (cf. ses « Pauvres Gens » très hugoliens dans «Les Neiges du Kilimandjaro »). Seuls les marginaux ont encore l’instinct et l’imagination requis pour faire bouger les choses. Pour incarner cette candeur nécessaire, les réalisateurs ont soigné le casting : sans pouvoir citer tout le monde, on retiendra Dupontel (lui-même réalisateur iconoclaste) et Poelvoorde, enfin réunis à l’écran, à la fois rugueux et enfantins, formant un couple fraternel du tonnerre, on est par ailleurs heureux de retrouver Bouli Lanners, de toutes les aventures Delépine/Kervern, même dans un tout petit rôle de vigile bienveillant, ainsi que Yolande Moreau, même dans un caméo (en mère de « punkette ») - le couple étonnant de « Louise-Michel » - ou encore Gérard Depardieu (dans une voyance « alcool de riz » hilarante), quand les « parents » Fontaine/Belkacem ont parfaitement réussi leur entrée dans cet univers si particulier et attachant.
    yannick R.
    yannick R.

    106 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 juillet 2013
    Un beau navet. Tout simplement. Un film avec des longueurs impossibles et dont le jeu des acteurs ne rattrape pas la lourdeur du scénario.
    svtlben
    svtlben

    24 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2012
    Pas mal. Il y a des scènes drôles et touchantes. Ce n'est pas le meilleur film de A.DUPONTEL que j'avais toujours admiré, mais c'est un des meilleurs rôles de Benoît Poelvoorde, il était impressionnant et marrant. A voir une fois, en attandant leurs meilleurs films.
    shmifmuf
    shmifmuf

    178 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2013
    Le cinéma de Délépine et Kervern peut rebuter au premier abord et sembler uniquement déjanté et gratuitement provocateur.
    Mais en y regardant de plus près et en passant outre les quelques bravades grinçantes qui sont faîtes pour choquer le bourgeois, leur cinéma est un des plus intéressants, appliqués et singuliers que l'on peut voir de nos jours de la part des cinéastes français.
    Ils cultivent ,depuis "Aaltra", leur différence et leur style bien à eux. Chez eux, la forme, même si elle est volontairement épurée mais très soignée, prime sur les dialogues. Ils fonctionnent par scénettes qui sont tour à tour décalées, absurdes, drôles, tragiques, enragées, pathétiques, désespérées....
    Le tout est étonnamment poétique. Mais c'est une poésie déglinguée et du dénuement.
    Raconter une histoire avec des Punks à chien, c'était vraiment fait pour eux.
    Timothé Poulain
    Timothé Poulain

    64 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 mai 2013
    Un film raté. Mal interprété, très mal écrit, par moments insupportable (à commencer par la scène du double monologues des fils devant leur père...), Le Grand soir est un petit film, qui en fait trop beaucoup trop.
    C'est l'histoire du crapaud qui voulait se voir buffle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juin 2012
    Trés beau. Deux frères , dont on apprendra qu ils ne le sont pas tout à fait, se retrouvent pour se donner mutuellement un sens: we are not dead. Et du nihilisme de deux voyelles séparées on passe aux retrouvailles de l humain

    Un centre ville jumeau de tous les autres, car transformé en galerie commerciale ouvre le film mais pour céder définitivement la place à une zone commerciale, posée là en subtitution des champs et parfois en remplacement des usines. La on nie la nature: il fait chaud qd il fait froid et inversement et on y vend en toute saison non des produits locaux mais des fraises argentines. c'est là que sont les gens quand ils délaissent leur télé pour y passer à leur tour sur des écrans de surveillance, piliers du techno totalitarisme (qui ne fait que débuter).
    Ainsi va naitre dans cette zone commercialle déshumanisée un road movie circulaire absolument désopilant avec des scénes déja cultes et un poelvoorde retrouvé à son meilleur niveau. Curieusement et un peu comme dans Mammouth (film précedent de DK) et malgré le propos plutot révolté des auteurs, les méchants n existent pas (l agressivité si ) et c est ça que je trouve remarquable
    En effet dans la comédie - tout comme en politique- il est si facile d 'utiliser des "fédérateurs négatifs" , des ennemis d opérettes histrionisés afin de faire rire ou taper dessus. Ici non pas de vrai méchant, des clivages
    au gré des circonstances mais chacun est en fait victime de ce mode de vie imposé.


    au gré des circonstances, mais en fait tout le monde est victime du mode de vie institutionnalisé
    Avoine M.
    Avoine M.

    58 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2012
    Le vrai Grand Soir n'étant pas pour demain, jour des courses, les militants de fraîche date comme les nostalgiques de la Jeune Garde patienteront en allant voir celui du duo Delépine-Kervern. Ils pourront même le voir dans le confort d'une salle climatisée d'un multiplexe de centre commercial, preuve que la société de consommation de masse, si elle a des défauts comme le dit le film, n'a pas celui d'être rancunière. Les révolutionnaires de tous âges et de tous poils s'accorderont donc une pause devant l'abattage du duo Poelvoorde-Dupontel, la tête de Kermit sur le point de gober une mouche de Brigitte Fontaine, un Depardieu irrésistible en devin qui lit l'avenir dans le saké, le tout en une suite de saynétes dont certaines franchement hilarantes. Et si, à trop laisser la bride sur le cou de leurs interprètes lors de quelques trop longs plans-séquences, le duo de réalisateurs perd parfois le spectateur de vue, celui-ci, se souvenant de ses classiques et pour paraphraser un célèbre autre comique des années 70-80, déclarera, tout en s'extrayant de son fauteuil capitonné, que le bilan du film est " globalement positif ".
    Louis Morel
    Louis Morel

    46 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2012
    Une comédie originale et très drôle de bout en bout. Les acteurs et plus spécialement Poelvoorde et Dupontel sont incroyablement bons ! Certaines scènes sont déjà cultes.
    steely_dan_76
    steely_dan_76

    15 abonnés 341 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2013
    Excellent, les 2 interprètes sont irrésistibles et le film, au delà de ses délires, porte un message contre nos vies super normées. Un grand bol d'air frais.
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