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Votre avis sur Un Homme très recherché ?
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Malgré un très bon casting et des performances excellentes au niveau des jeux d'acteurs, ce film est tout simplement lent et ennuyant. L'histoire aurait pu être beaucoup plus captivant mais le rythme est tellement lent qu'on s'endormirait devant... Dommage !
Une trame et un drame inexorables dans le monde des espions et des services anti-terroristes occidentaux. On sent la griffe de John Le Carré. Deux heures sans temps mort. Mais sans fusillades parce que dans la réalité on n'aime pas beaucoup les fusillades parmi le personnel des services secrets. Laissons donc le western et l'esbroufe aux amateurs. Cette oeuvre rassemble une troupe d'acteurs sérieux, bien menés et crédibles. C'est net.
Un film d'espionnage au rythme assez lent, mais même si l'histoire centrale du film reste un peu simple et anecdotique, l'ambiance des services secrets est parfaitement restituée et surtout, le film est totalement porté par Philip Seymour Hoffman dont c'est malheureusement le dernier film.
Autant vous prévenir tout de suite, le seul élément imprévisible de Un homme très recherché de Anton Corbijn est le naufrage du scénario. Pourtant, le synopsis était alléchant, et le casting attractif, mais c’est un gâchis.
Ce n’est pas le jeu d’acteur qui est à remettre en question dans ce film ; mais plutôt la caricature des rôles qui dessert l’interprétation. Philip Seymour Hoffman (Hunger Games, Good Morning England, Truman Capote) remplit le costume étroit d’espion alcoolique désabusé ; et cette impression d’acteur engoncé dans un stéréotype nuit gravement à notre capacité d’empathie. « L’immigré d’origine russo-tchétchène », joué par Grigori Dobryguine, jeune acteur russe, emporte l’adhésion pendant la première partie du film, puis lasse par l’absence de consistance du personnage (phénomène que l’on retrouve d’ailleurs pour le personnage de Willem Dafoe (Spiderman, Desperado 2, The Grand Budapest Hotel)). Les personnages féminins sont fades, malgré les efforts notables de Rachel McAdams (Sherlock Holmes, Minuit à Paris, Lolita malgré moi) de nous entraîner dans sa découverte de la sombre réalité de l’espionnage et de Robin Wright (House of cards, Princess Bride) d’incarner la supériorité de l’espionnage américain. L’ultime gâchis c’est la sous-exploitation de Daniel Brühl (Rush, Et si on vivait tous ensemble ?, Good Bye, Lenin!), dont on a l’amère impression qu’il est l’alibi allemand du film.
Suite de cette critique sur le site un mondeazerty.fr
Ce n’est pas le jeu d’acteur qui est à remettre en question dans ce film ; mais plutôt la caricature des rôles qui dessert l’interprétation. Philip Seymour Hoffman (Hunger Games, Good Morning England, Truman Capote) remplit le costume étroit d’espion alcoolique désabusé ; et cette impression d’acteur engoncé dans un stéréotype nuit gravement à notre capacité d’empathie. « L’immigré d’origine russo-tchétchène », joué par Grigori Dobryguine, jeune acteur russe, emporte l’adhésion pendant la première partie du film, puis lasse par l’absence de consistance du personnage (phénomène que l’on retrouve d’ailleurs pour le personnage de Willem Dafoe (Spiderman, Desperado 2, The Grand Budapest Hotel)). Les personnages féminins sont fades, malgré les efforts notables de Rachel McAdams (Sherlock Holmes, Minuit à Paris, Lolita malgré moi) de nous entraîner dans sa découverte de la sombre réalité de l’espionnage et de Robin Wright (House of cards, Princess Bride) d’incarner la supériorité de l’espionnage américain. L’ultime gâchis c’est la sous-exploitation de Daniel Brühl (Rush, Et si on vivait tous ensemble ?, Good Bye, Lenin!), dont on a l’amère impression qu’il est l’alibi allemand du film.
Suite de cette critique sur le site un mondeazerty.fr
framboise32
Dans les années 2000, à Hambourg Issa Karpov un jeune russe tchétchène, portant la barbe islamique, et détenteur d’une lettre et d’une clé qui fait de lui l’héritier d’une grosse somme d’argent déposée dans une banque de la ville. Il est aidé par une jeune et jolie avocate idéaliste. Günther Bachmann, le patron d’une agence de renseignements, persuadé de pouvoir coincer un business man qui finance le terrorisme international va utiliser le jeune homme et son avocate pour son enquète. Günther Bachmann, et son équipe sont concurrencés par les Américains qui sont à la recherche de terroristes. Entre trahison et piège on assiste au déroulement du plan mis en place pour l’opération. Günther Bachmann est un homme solitaire, sombre et alcoolique. Il vit dans la ville d’Hambourg que le réalisateur a filmé en automne, accentuant l’aspect sombre du film. A côté de Günther la jolie avocate constraste avec sa naïveté et ses espoirs. L’homme s’investit, ne lâche rien, élabore des plans… et se détruit.
Dans Un homme très recherché, le talentueux Philip Seymour Hoffman est Günther Bachmann. Il incarne un homme à bout de souffle, fatigué, seul, usé. Il est entouré de jeunes acteurs et actrices Rachel McAdams, Daniel Brühl… et aussi de Robin Wright.
Un homme très recherché est un film d’espionnage intéressant avec Philip Seymour Hoffman dans un de ces derniers films
Dans Un homme très recherché, le talentueux Philip Seymour Hoffman est Günther Bachmann. Il incarne un homme à bout de souffle, fatigué, seul, usé. Il est entouré de jeunes acteurs et actrices Rachel McAdams, Daniel Brühl… et aussi de Robin Wright.
Un homme très recherché est un film d’espionnage intéressant avec Philip Seymour Hoffman dans un de ces derniers films
7eme critique
Très soft dans sa mise en scène, "Un homme très recherché" n'aura de concluant que son scénario. Effectivement, on ne va pas retenir les dialogues ni les prestations d'acteurs, qui comme sa réalisation, n'emballent pas plus que ça.
Guillaume
Rythme lent, calibré pour répondre au déroulement narratif. Le spectateur peut ainsi se plonger peu à peu dans un scénario collant parfaitement à la thématique. Une bonne surprise.
J'ai adoré cette histoire, commençant par l'arrivée de ce tchétchène clandestin terrifié, qui nous emmène dans les méandres des services secrets allemands, dont une "brigade" anti-terroriste n'ayant aucune existence officielle, mais qui reste cependant indispensable (avec, qui plus est, obligation de résultats) à la sécurité de notre monde occidental. Le film est superbement servi par une pléiade d'acteurs tous excellents et d'une justesse qui rend le film plus vrai que nature. Deux légers bémols cependant : 1°) pourquoi avoir obligé les acteurs à parler anglais avec un accent allemand à couper au couteau ? Autant les faire s'exprimer en allemand, ou parler anglais naturellement. 2°) Si j'ai pu comprendre dès la réunion à Berlin, que
spoiler:
les choses allaient mal se terminer pour Issa et pour Gunther Bachman et son équipe, comment ce type si malin ne l'a t-il pas vu venir, lui aussi ?
film d'espionnage, bon dans l'ensemble mais qui s'essouffle par moment. Mais bon, mérite d'être vu pour tous les fans d'espionnage.
Dommage tout y est sauf le rythme. Les acteurs sont excellents et l'histoire intéressante mais le rythme est soporifique et la fin, décevantes.
Film au scénario assez classique (lutte d'influences entre services rivaux), heureusement porté par un casting très homogène - Nina Hoss sublime - et bien sûr une prestation époustouflante de Philip Seymour Hoffman, tout simplement crépusculaire. Mention à la photo de Benoit Delhomme.
Un film long à démarrer, mais qui devient intéressant si on s'accroche. La suite devient très prenante, avec une intrigue qui tient en haleine.
Un film intelligent !
Un film intelligent !
L’homme à abattre
Une très bonne approche du sujet, la lutte contre le terrorisme gérée différemment selon les services : en mode espionnage comme le bureau dirigé par Günther Bachmann, une méthode sous-marin avec un objectif à plus long terme ou la méthode dirigée par Dieter Mohr plus brutale et sans pardon.
Issa Karpov est l’homme recherché et on s’interroge 2 heures durant sur son implication dans une quelconque activité terroriste. L’homme semble bon et plutôt perdu et ça déstabilise, l’enquête est menée avec précision, voir obsession, par Günther Bachmann, caractère plutôt glauque et torturé. Mais Issa n’est pas la cible, il veut creuser plus loin et démanteler l’organisation. Plusieurs personnes semblent impliquées Annabel Richter, avocate mais aussi Thomas Brue, banquier.
L’investigation est minutieuse et le rythme est lent mais le scénario et la réalisation sont irréprochables. Un excellent film dans son ensemble.
Un casting impeccable avec la dernière apparition de Philip Seymour Hoffman à l’écran dans le rôle de Günther, agent brillant, déterminé et tourmenté.
Belle interprétation de Grigoriy Dobrygin dans le rôle d’Issa, sensibilité à fleur de peau.
Une prestation efficace de Robin Wright et Willem Dafoe en banquier est toujours aussi captivant.
Une réalisation très réussie d’Anton Corbijn d’après l’œuvre de John Le Carré et au passage un très bon scénario de Andrew Bovell
Une très bonne approche du sujet, la lutte contre le terrorisme gérée différemment selon les services : en mode espionnage comme le bureau dirigé par Günther Bachmann, une méthode sous-marin avec un objectif à plus long terme ou la méthode dirigée par Dieter Mohr plus brutale et sans pardon.
Issa Karpov est l’homme recherché et on s’interroge 2 heures durant sur son implication dans une quelconque activité terroriste. L’homme semble bon et plutôt perdu et ça déstabilise, l’enquête est menée avec précision, voir obsession, par Günther Bachmann, caractère plutôt glauque et torturé. Mais Issa n’est pas la cible, il veut creuser plus loin et démanteler l’organisation. Plusieurs personnes semblent impliquées Annabel Richter, avocate mais aussi Thomas Brue, banquier.
L’investigation est minutieuse et le rythme est lent mais le scénario et la réalisation sont irréprochables. Un excellent film dans son ensemble.
Un casting impeccable avec la dernière apparition de Philip Seymour Hoffman à l’écran dans le rôle de Günther, agent brillant, déterminé et tourmenté.
Belle interprétation de Grigoriy Dobrygin dans le rôle d’Issa, sensibilité à fleur de peau.
Une prestation efficace de Robin Wright et Willem Dafoe en banquier est toujours aussi captivant.
Une réalisation très réussie d’Anton Corbijn d’après l’œuvre de John Le Carré et au passage un très bon scénario de Andrew Bovell
Un excellent film d'espionnage sur une cellule anti-terroriste. La dernière performance d'acteur de Philip Seymour Hoffman dans un bon thriller inspiré du roman de John Le Carré. Un bon casting: la sublime Rachel McAdams, le talentueux Willem Dafoe, la manipulatrice Robin Wright.
Un pur film d'espionnage uniquement pour les fans de ce style car ici, tout est disséqué, expliqué, politiquement traduit et exprimé, fouillé à l'excès, décodé avec soin ... ce qui peut en rebuter un grand nombre.
Loin des sentiers battus des films typé action avec beaucoup de testostérone au m², on s'immerge dans un film sombre avec des gueules cassées, blasées, sans réel attentes mais avec un "certain" idéal en fil rouge.
L'édifice tient et l'ensemble est supplanté par (encore) un Hoffman excellent dans l'un de ces derniers films malheureusement.
Pas de thriller ici ni action ni explosion toutes les 5 mn, juste un film d’espionnage à l'opposé d'un Jason Bourne et plutôt bien réussi ! 3.5/5 !!!
Loin des sentiers battus des films typé action avec beaucoup de testostérone au m², on s'immerge dans un film sombre avec des gueules cassées, blasées, sans réel attentes mais avec un "certain" idéal en fil rouge.
L'édifice tient et l'ensemble est supplanté par (encore) un Hoffman excellent dans l'un de ces derniers films malheureusement.
Pas de thriller ici ni action ni explosion toutes les 5 mn, juste un film d’espionnage à l'opposé d'un Jason Bourne et plutôt bien réussi ! 3.5/5 !!!
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