Les bons points: Le casting est très bon les acteurs ont l'aire de tenir leurs rôles les prises de vue ont en générale dans la majorité des scènes de bons angle, la bande son est adapté au film.
Les points négatif : ce film est lent, lent, lent, lent !!!!! En regardant le film ont a l'impression que le scénariste ne peut pas s'encadrer le réalisateur. j'argumente : selon moi il y a des scènes en trop et même 30 à 45 min en trop dans ce film, ATTENTION qu'il n'y est pas de mal entendue je ne dit pas qu'il se passe rien loin de la mais le rythme est le gros problème de ce film et il est d'autant plus flagrant en connaissant le scénario. A l'évidence le scénario était selon moi trop ambitieux pour le scénariste et le réalisateur, le monteur a du sué a grosse goute en faisant le montage.
En conclusion: Le film est assez décevant même si il y a quel que belles astuce de réalisation, et que les acteurs joue assez bien selon moi sincèrement je ne conseil pas ce film si comme moi vous avez l'abonnement au cinéma pour quoi pas y aller pour rendre hommage a Phillip Seymour Hoffman sinon sa m'attriste de le dire mais ce film ne mérite pas que l'ont mettent 6 à 10 euros pour le voir. Il y a de bien meilleurs films ou vous pouvez y mettre votre argent et votre temps. Cordialement bonne journée.
"Un Homme Très Recherché" est une nouvelle adaptation d’un roman du célèbre écrivain britannique John Le Carré qui a déjà eu droit aux honneurs du 7ème Art avec "Le Miroir aux Espions", "L'Espion qui Venait du Froid", "The Constant Gardener", "La Maison Russie", "Le Tailleur de Panama" ou plus récemment "La Taupe". Et comme John Le Carré nous y a habitué, "Un Homme Très Riche" est un film d’espionnage dans la plus pure tradition classique du terme, à savoir un film posé, au rythme lent sans aucun sens du spectaculaire mais avec un suspense bien tendu…bref, un anti-James Bond (pour faire simple, comprenez qu’il est « réaliste » et non « fantaisiste »). S’appuyant sur une mise en scène solide et parfaitement maîtrisée, Anton Corbijn nous livre un métrage impressionnant par son ambiance à la fois très pesante et froide qui est l’enfant légitime du traumatisme post-11 septembre : en évitant le difficile piège de diaboliser l’ennemi présumé, le récit se permet le luxe de dénoncer les méthodes brutales utilisées dans la guerre contre le terrorisme par ceux qui occupent souvent le devant de la scène (oui : les amerlocs !). Cette critique permet aussi un développement intéressant du personnage principal qui n’est pas une brute et préfère faire confiance à son instinct et qui va devoir s’opposer une hiérarchie prête à lui mettre des bâtons dans les roues pour laisser les mains libres à ceux qui ont « la plus grosse » (oui, oui : encore les amerlocs !!) La structure classique du métrage laisse donc une grande liberté au jeu des acteurs qui sont tous sublimes : qu’il s’agisse de la surprenante Rachel McAdams, de l’intriguant Grigoriy Dobrygin, du classe Willem Dafoe, de la charismatique Nina Hoss ou de l’incroyable Robin Wright, toutes ses magnifiques planètes gravitent autour de l’étoile du film. A la fois sobre et froid, impressionnant et charismatique, pudique et touchant, Philip Seymour Hoffman crève totalement l'écran et montre une dernière fois toute l'étendue de son talent, nous prouvant une bonne fois pour toutes qu’il était l’un des meilleurs acteurs américains en activité. Très bon film d’espionnage qui ravira les amateurs du genre, "Un Homme Très Recherché" est avant tout un magnifique chant du cygne pour l’immense Philip Seymour Hoffman…RIP Philip, tu vas sacrément nous manquer !
Ambiance à la John Carré, style un peu melvinien auquel l'excellent A. Corbjin nous a déjà habitués dans ses précédents films, acteurs vraiment remarquables (en particulier P.S. Hoffman et W. Defoe) , bref, un film d'espionnage très agréable. Amateurs d'action frénétique s'abstenir. Si ce film n'égale pas le génial "Control", un chef d'oeuvre de la décennie passée, il est dans la veine de son précédent film, déjà apprécié.
Globalement, "Un homme très recherché" est légèrement décevant, car l'on sent bien qu'il y avait mieux à faire, notamment au niveau du rythme. En passant de 2 heures à 1h45, en épurant toute la première partie, le long-métrage aurait certainement était plus percutant. Malgré tout, le film possède de nombreuses qualités, en tête desquelles on peut placer la prestation de Philip Seymour Hoffman, qui manquera au 7ème Art car il était, sans l'ombre d'un doute, "un homme très talentueux"...
Un scénario habilement construit comme une partie d'échecs pour un film qui reste souvent trop figé. Le film est de bonne facture, très académique, et ravira les amateurs du genre, ainsi que les nombreux admirateurs du regretté Philip Seymour Hoffman. Il manque tout de même un soupçon d'audace.
Thriller sous fond de guerre froide. Film d’espionnage lisse et intense. Phillip Seymour Hoffman nous offre un au revoir radieux. Voilà le tableau que nous livre Anton Corbijn, maître d’un cinéma sans équivoque. Tout est dans la négociation, l’explication de texte, le compromis, la confiance. Sans spoiler, on prend la même claque que Mister Hoffman à la fin, gage d’une histoire tout bonnement réussite.
Après avoir fait de la guerre froide son fonds de commerce, Le Carré s'est recyclé dans la guerre des civilisations. L'islamiste remplace le rouge. Pourtant, il ne me semble pas me souvenir qu'il faisait tenir à ses espions un langage aussi moraliste et aussi ridicule que celui qu'ils nous servent ici, à savoir qu'ils agiraient "Pour rendre le monde plus sûr" (sic). Certes le cynisme de certains apparait dans ce film, mais on a du mal à croire à la sincérité du héros, de sorte que ce film ressemble davantage à une opération de propagande qu'à une étude subtile du fonctionnement et des méthodes des services secrets. Le coup du religieux libéral humaniste qui dissimule en réalité un chef terroriste est particulièrement grossier et déplaisant. Sinon, cette histoire de manipulation comporte pas mal d'invraisemblances et ménage peu de surprises. Les comédiens sont bons, mais on a tout de même du mal à y croire et on se sent peu concerné.
Un film exaltant et profond sur les ravages de la manipulation. Si le film raconte une histoire d'espionnage plutôt bien ficelée, il constitue surtout un morceau de choix quant à la description du pouvoir pervers et manipulateur de l'homme.
La bande-annonce du film (et les critiques de la presse) nous faisaient languir un film sous haute-tension qui jouerait sur nos nerfs à mesure que l'intrigue avancerait. MENSONGE. Je dois dire que j'ai été passablement déçue. Le film n'a aucun rythme, la musique est quasi inexistante, les personnages ne sont pas attachants et l'histoire est des plus plates. Mon plus gros soucis dans l'affaire surtout est l'éternelle recette d'utiliser des musulmans en ce qui concerne le terrorisme international et qu'en de plus, ils osent annoncer en début de film qu'un Arabe musulman (dont le nom m'échappe) est à l'origine des attentats du 11 septembre, alors qu'on sait très bien que ce sont les Américains eux-mêmes (accusez-moi de folle conspirationniste!). Il y a particulièrement une réplique qui m'a hérissé le poil : spoiler: - Il s'appelle Issa Karpov... un nom musulman, un autre russe. Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire? - Qu'il est perdu. = ????? Je déconseille vivement ce film. Dommage que cela a été le dernier Philip Seymour Hoffman. Il méritait mieux.
Un bon film d'espionnage comme on les aime. Il est clair et net que le livre doit être extrêmement palpitant au vue de l'auteur. Et le film n'en perd pas la force. Du début à la fin, on est pris par les luttes de pouvoir et par le poisson qui va être mangé par un plus gros. Le scénario amène des ellipses tout naturellement et nous fait comprendre beaucoup de choses par l'image sans passer par des longues minutes de dialogues. La réalisation est bien menée et intelligente. Les acteurs sont tous très bons et crédibles. On est complétement plongé dans l'atmosphère grâce à eux. Un bon thriller qu'on reverra avec plaisir.